La maison Vert et rouge brûle. Les joueurs refusent de s`entraîner. Ils réclament des arriérés de primes.
Plus rien ne va à l`Africa Sports. La météo est (encore) brumeuse. Depuis mardi, les joueurs sont en grève et ne s`entraînent plus. Ils exigent leurs salaires avant de reprendre le chemin des entraînements. Coûte que coûte ! Selon eux, leur président, Kuyo Téa Narcisse, leur doit quatre primes de victoires en Ligue 1, la prime de la victoire de la 46è édition de la Coupe nationale devant l`Asec Mimosas (2-1). Et il y a aussi le salaire du mois d`août qui reste à payer. En cette période de carême et de rentrée scolaire, les joueurs, démotivés, attendent impatiemment tout ce qu`on leur doit pour faire face à leurs nombreuses charges et celles de leurs familles. Le problème est que la colère a également gagnée les encadreurs qui réclament, eux aussi, cinq mois de salaire. Anecdote : le medécin du club est en cavale. Il n`ose plus mettre les pieds aux entraînements de peur d`être chopé et entraîné dans un commissariat. Il se raconte qu`il aurait pris des médicaments jusqu`à 400.000 Fcfa au nom du club dans une pharmacie à Port Bouët. Malheureusement, aucun remboursement n`a, jusqu`à ce jour, été effectué. Se sentant trahi, le médecin qui ne compte pas, bien sûr, payer à la place du club, se terre. Mardi, une réunion de crise s`est tenue. Alerté, l`homme de main du président Kuyo Téa Narcisse, Souan Casimir, n`a pas réussi à convaincre les joueurs énervés. Ceux-ci ont tenu à rencontrer Kuyo Téa Narcisse, himself. Et la fameuse réunion était prévue dans l`après-midi d`hier au complexe sportif de la Sotra. Finalement, le président a promis de payer, seulement, le salaire du mois d`août vendredi. En réponse, les joueurs ne s`entraînent pas encore aujourd`hui. Ils attendent d`être payés vendredi matin avant toute reprise.
Guy-Florentin Yaméogo
Plus rien ne va à l`Africa Sports. La météo est (encore) brumeuse. Depuis mardi, les joueurs sont en grève et ne s`entraînent plus. Ils exigent leurs salaires avant de reprendre le chemin des entraînements. Coûte que coûte ! Selon eux, leur président, Kuyo Téa Narcisse, leur doit quatre primes de victoires en Ligue 1, la prime de la victoire de la 46è édition de la Coupe nationale devant l`Asec Mimosas (2-1). Et il y a aussi le salaire du mois d`août qui reste à payer. En cette période de carême et de rentrée scolaire, les joueurs, démotivés, attendent impatiemment tout ce qu`on leur doit pour faire face à leurs nombreuses charges et celles de leurs familles. Le problème est que la colère a également gagnée les encadreurs qui réclament, eux aussi, cinq mois de salaire. Anecdote : le medécin du club est en cavale. Il n`ose plus mettre les pieds aux entraînements de peur d`être chopé et entraîné dans un commissariat. Il se raconte qu`il aurait pris des médicaments jusqu`à 400.000 Fcfa au nom du club dans une pharmacie à Port Bouët. Malheureusement, aucun remboursement n`a, jusqu`à ce jour, été effectué. Se sentant trahi, le médecin qui ne compte pas, bien sûr, payer à la place du club, se terre. Mardi, une réunion de crise s`est tenue. Alerté, l`homme de main du président Kuyo Téa Narcisse, Souan Casimir, n`a pas réussi à convaincre les joueurs énervés. Ceux-ci ont tenu à rencontrer Kuyo Téa Narcisse, himself. Et la fameuse réunion était prévue dans l`après-midi d`hier au complexe sportif de la Sotra. Finalement, le président a promis de payer, seulement, le salaire du mois d`août vendredi. En réponse, les joueurs ne s`entraînent pas encore aujourd`hui. Ils attendent d`être payés vendredi matin avant toute reprise.
Guy-Florentin Yaméogo
