C'est aujourd'hui, selon des sources officieuses, que le chef de l'Etat devrait se rendre à Korhogo. Le voyage a été reporté sine-die. Plusieurs raisons sont évoquées.
Initialement inscrit au titre de ses vacances, le voyage du chef de l'Etat à Korhogo n'a pas eu lieu pendant toute la période qu'ont duré celles-ci (du 10 août au 9 septembre). Il n'aura plus lieu non plus à partir d'aujourd'hui (11 septembre), comme annoncé par des sources officieuses. Est-ce à dire que Laurent Gbagbo a renoncé à un séjour dans la cité du Poro ? Non, assurent des sources biens introduites. Elles expliquent que le déplacement du premier des Ivoiriens aura bel et bien lieu. Il a simplement changé de cadre pour devenir - non plus des congés - mais, désormais une «visite privée». Celle-ci est donc reportée à une «date ultérieure». Qui ne devrait très probablement être fixée qu'après le mois de ramadan. Deux raisons principales sont évoquées pour justifier ce réaménagement dans l'offensive politique du président de la République en direction de la capitale du Nord. Primo, ses conseillers lui ont recommandé de ne pas aborder la partie septentrionale du pays en cette période de jeûne, s'il souhaite vraiment faire de son séjour une véritable fête. Celle du genre où il doit y avoir à manger et à boire pour tous. Celle où de jour comme de nuit, les activités fédératrices de militants et sympathisants doivent s'enchaîner. Pour l'entourage de Laurent Gbagbo, une mission de cette nature ne connaîtra un réel succès qu'après le mois de jeûne islamique. Secondo, celui que le Fpi rêve de voir présenter sa candidature sous sa casquette remet à plus tard son voyage au cœur du pays sénoufo pour cause de calendrier chargé. En fait, le président du Faso, Blaise Compaoré, effectue une visite officielle en Côte d'Ivoire du mardi 15 au vendredi 18 septembre. Il arrive avec 17 membres de son gouvernement. Cette visite, indique un communiqué de la présidence de la République sera marquée dès l'arrivée de l'hôte burkinabé par un Conseil des ministres conjoint à Yamoussoukro et par un discours à l'Assemblée nationale à Abidjan le jeudi 17 septembre. Le lendemain, avant son retour à Ouaga, le N°1 du Faso aura un tête-à-tête avec son homologue ivoirien. Entre ces rendez-vous et ceux que lui imposent son calendrier ordinaire, Laurent Gbagbo n'a pas voulu glissé un voyage qui devrait requérir toute son attention. «Il n'y a pas de doute. Le chef de l'Etat sera bel et bien au Nord. La preuve, c'est que toutes les commissions qui avaient été mises en place pour organiser son arrivée sont toujours à la tâche. Ce week-end se sont tenues plusieurs réunions qui ont permis de peaufiner les préparatifs relatifs par exemple à la restauration, à l'hébergement, au transport etc.», a confié un membre de la présidence. Il explique également que les personnalités cooptées pour cette mission par Laurent Gbagbo, c'est-à-dire des cadres comme Malick Coulibaly, Laurent Akoun, Gervais Coulibaly… sont toujours à pied d'œuvre pour mobiliser les populations.
Djama Stanislas
Initialement inscrit au titre de ses vacances, le voyage du chef de l'Etat à Korhogo n'a pas eu lieu pendant toute la période qu'ont duré celles-ci (du 10 août au 9 septembre). Il n'aura plus lieu non plus à partir d'aujourd'hui (11 septembre), comme annoncé par des sources officieuses. Est-ce à dire que Laurent Gbagbo a renoncé à un séjour dans la cité du Poro ? Non, assurent des sources biens introduites. Elles expliquent que le déplacement du premier des Ivoiriens aura bel et bien lieu. Il a simplement changé de cadre pour devenir - non plus des congés - mais, désormais une «visite privée». Celle-ci est donc reportée à une «date ultérieure». Qui ne devrait très probablement être fixée qu'après le mois de ramadan. Deux raisons principales sont évoquées pour justifier ce réaménagement dans l'offensive politique du président de la République en direction de la capitale du Nord. Primo, ses conseillers lui ont recommandé de ne pas aborder la partie septentrionale du pays en cette période de jeûne, s'il souhaite vraiment faire de son séjour une véritable fête. Celle du genre où il doit y avoir à manger et à boire pour tous. Celle où de jour comme de nuit, les activités fédératrices de militants et sympathisants doivent s'enchaîner. Pour l'entourage de Laurent Gbagbo, une mission de cette nature ne connaîtra un réel succès qu'après le mois de jeûne islamique. Secondo, celui que le Fpi rêve de voir présenter sa candidature sous sa casquette remet à plus tard son voyage au cœur du pays sénoufo pour cause de calendrier chargé. En fait, le président du Faso, Blaise Compaoré, effectue une visite officielle en Côte d'Ivoire du mardi 15 au vendredi 18 septembre. Il arrive avec 17 membres de son gouvernement. Cette visite, indique un communiqué de la présidence de la République sera marquée dès l'arrivée de l'hôte burkinabé par un Conseil des ministres conjoint à Yamoussoukro et par un discours à l'Assemblée nationale à Abidjan le jeudi 17 septembre. Le lendemain, avant son retour à Ouaga, le N°1 du Faso aura un tête-à-tête avec son homologue ivoirien. Entre ces rendez-vous et ceux que lui imposent son calendrier ordinaire, Laurent Gbagbo n'a pas voulu glissé un voyage qui devrait requérir toute son attention. «Il n'y a pas de doute. Le chef de l'Etat sera bel et bien au Nord. La preuve, c'est que toutes les commissions qui avaient été mises en place pour organiser son arrivée sont toujours à la tâche. Ce week-end se sont tenues plusieurs réunions qui ont permis de peaufiner les préparatifs relatifs par exemple à la restauration, à l'hébergement, au transport etc.», a confié un membre de la présidence. Il explique également que les personnalités cooptées pour cette mission par Laurent Gbagbo, c'est-à-dire des cadres comme Malick Coulibaly, Laurent Akoun, Gervais Coulibaly… sont toujours à pied d'œuvre pour mobiliser les populations.
Djama Stanislas