Sur la côte du Banco 1 Attécoubé 3 dans la commune d'Attécoubé, un enfant est né avec une légère malformation des oreilles qui curieusement laisse voir des lettres en arabe.
Au Banco 1, dans la commune d'Attécoubé, la singularité de l'organe auditif du petit Mohamed est source de joie. Ses parents la perçoivent comme une grâce d'Allah qu'ils adorent jour et nuit. Le bébé est venu au monde le 24 août avec des pavillons (partie externe de l'oreille) ayant une excroissance, correspondant à des lettres arabes. Le tout articulé donne le mot ''Allahou'' qui signifie Dieu. La mère a été la première à remarquer cette spécificité qui est plus prononcée à l'oreille gauche. Elle n'y verra aucune signification particulière. Le père, Traoré Sidi Mohamed, imam principal du quartier, était très occupé par ses responsabilités de cette période de jeûne musulman pour bien observer les oreilles d'un nouveau-né. Ce sont d'autres imams venus lui rendre visite trois jours après la naissance qui découvrent ce que la famille considère désormais comme un miracle. C'est aussi la réalisation d'un songe. « Un être anonyme m'est apparu une nuit pour m'annoncer que Dieu m'enverrait un enfant pas comme les autres », raconte l'imam. La même voix entendue en songe par un de ses frères a recommandé que cet enfant soit appelé Mohamed, du nom du prophète de l'Islam. Ainsi, longtemps avant sa conception, le sixième enfant de M. Traoré avait déjà un nom. Le père n'attendait plus que des signes exceptionnels chez un de ses garçons pour exécuter la prophétie. Inutile alors de lui proposer de présenter à un spécialiste ce qu'une autre famille aurait pu considérer comme une anomalie. D'ailleurs, Mohamed n'a jamais séjourné dans un hôpital. Sa mère en travail n'a pas atteint le centre de santé vers lequel on la transportait. En cours de chemin, elle a demandé un arrêt pendant lequel son bébé est venu au monde sans la moindre encombre, selon les témoins. Elle est ramenée à la maison avec sa progéniture qui se porte à merveille. Touré Youssouf, imam de la mosquée ''Madou Cissé'' de Yopougon-Wassakara faisait partie des visiteurs qui ont déchiffré les lettres découvertes dans l'oreille du nourrisson. Il établit des liens entre les circonstances de la naissance du petit Mohamed et celles de la naissance du prophète Mohamed. L'imam rappelle que l'accouchement de l'envoyé d'Allah s'est fait dans la même facilité et à l'aube, presqu'au même moment que l'enfant du Banco 1. Le père qui a accepté de nous recevoir pour partager son expérience avec ses coreligionnaires commente. « Je ne suis pas étonné. Dieu a dit dans le Coran qu'il va nous montrer sa puissance à travers tout ce que nous voyons et à travers l'Etre humain jusqu'à ce que nous sachions que c'est lui le maître du monde. Personnellement, je me dis que celui qui a opéré ce miracle est l'être suprême. Il présente sa miséricorde à travers tout. Sauf que je me demande pourquoi c'est vers nous qu'il envoie cet enfant», s'interroge le maître coranique. Il entend apporter au nouveau-né le même encadrement dont ont bénéficié ses précédents enfants. « Je vais le former dans la mesure de mes possibilités et Allah décidera du reste », promet-il.
Cissé Sindou
Au Banco 1, dans la commune d'Attécoubé, la singularité de l'organe auditif du petit Mohamed est source de joie. Ses parents la perçoivent comme une grâce d'Allah qu'ils adorent jour et nuit. Le bébé est venu au monde le 24 août avec des pavillons (partie externe de l'oreille) ayant une excroissance, correspondant à des lettres arabes. Le tout articulé donne le mot ''Allahou'' qui signifie Dieu. La mère a été la première à remarquer cette spécificité qui est plus prononcée à l'oreille gauche. Elle n'y verra aucune signification particulière. Le père, Traoré Sidi Mohamed, imam principal du quartier, était très occupé par ses responsabilités de cette période de jeûne musulman pour bien observer les oreilles d'un nouveau-né. Ce sont d'autres imams venus lui rendre visite trois jours après la naissance qui découvrent ce que la famille considère désormais comme un miracle. C'est aussi la réalisation d'un songe. « Un être anonyme m'est apparu une nuit pour m'annoncer que Dieu m'enverrait un enfant pas comme les autres », raconte l'imam. La même voix entendue en songe par un de ses frères a recommandé que cet enfant soit appelé Mohamed, du nom du prophète de l'Islam. Ainsi, longtemps avant sa conception, le sixième enfant de M. Traoré avait déjà un nom. Le père n'attendait plus que des signes exceptionnels chez un de ses garçons pour exécuter la prophétie. Inutile alors de lui proposer de présenter à un spécialiste ce qu'une autre famille aurait pu considérer comme une anomalie. D'ailleurs, Mohamed n'a jamais séjourné dans un hôpital. Sa mère en travail n'a pas atteint le centre de santé vers lequel on la transportait. En cours de chemin, elle a demandé un arrêt pendant lequel son bébé est venu au monde sans la moindre encombre, selon les témoins. Elle est ramenée à la maison avec sa progéniture qui se porte à merveille. Touré Youssouf, imam de la mosquée ''Madou Cissé'' de Yopougon-Wassakara faisait partie des visiteurs qui ont déchiffré les lettres découvertes dans l'oreille du nourrisson. Il établit des liens entre les circonstances de la naissance du petit Mohamed et celles de la naissance du prophète Mohamed. L'imam rappelle que l'accouchement de l'envoyé d'Allah s'est fait dans la même facilité et à l'aube, presqu'au même moment que l'enfant du Banco 1. Le père qui a accepté de nous recevoir pour partager son expérience avec ses coreligionnaires commente. « Je ne suis pas étonné. Dieu a dit dans le Coran qu'il va nous montrer sa puissance à travers tout ce que nous voyons et à travers l'Etre humain jusqu'à ce que nous sachions que c'est lui le maître du monde. Personnellement, je me dis que celui qui a opéré ce miracle est l'être suprême. Il présente sa miséricorde à travers tout. Sauf que je me demande pourquoi c'est vers nous qu'il envoie cet enfant», s'interroge le maître coranique. Il entend apporter au nouveau-né le même encadrement dont ont bénéficié ses précédents enfants. « Je vais le former dans la mesure de mes possibilités et Allah décidera du reste », promet-il.
Cissé Sindou
