Votre organisation a lancé une vaste opération de recensement des acteurs. En quoi consiste-t-elle ?
L'objectif de ce recensement est de mettre en place une organisation de la profession. Qui puisse nous permettre de nous faire connaître. Ensuite, il nous permettra d'assurer la responsabilité des produits que nous fabriquons et leur traçabilité. Ce recensement sera pour nous, un élément réel pour répondre d'une même voix pour la défense de nos intérêts, quant au niveau de l'administration (impôts, douanes, hydrocarbures) et des fournisseurs (meuniers, vendeurs d'améliorants et levures…).
Pensez-vous qu'il y a eu un laisser-aller pour qu'aujourd'hui, vous fassiez un recensement parler ?
Il n'y a pas eu à proprement de laisser-aller. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, on peut considérer qu'il y a eu une scission des choses à partir de 1995, date de la libéralisation des activités de la profession. Mais, avant cette date, la personne qui voudrait s'installer comme boulanger ou pâtissier était astreinte à une autorisation administrative par un arrêté conjointement signé par le ministère de l'Economie et des finances et de l'industrie. Mais depuis lors, chacun s'installe où il veut et où il peut de façon peu recommandable. Ce que nous disons, c'est que, cette même libéralisation est assortie de l'obligation de se faire connaître auprès de la direction de la production du ministère du commerce. Ce que personne n'a fait jusqu'aujourd'hui. Donc, nous voulons simplement rattraper un manque. C'est tout.
C'est donc cette anarchie que vous voulez rattraper. Pensez-vous que vous serez à la hauteur de vos attentes ?
Il ne s'agit pas tellement d'anarchie. Il s'agit peut-être de liberté qui a été mal interprétée par les acteurs qui ont omis de comprendre dans l'application du décret, que non seulement ils étaient libres à s'installer. Mais, parallèlement obligés de se faire connaître auprès des autorités compétentes. Par rapport à nos attentes, nous pensons que les boulangers, pâtissiers et glaciers entendront notre appel pour se mobiliser et de faire connaître. Car, il y va de notre corporation.
Propos recueillis par
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
L'objectif de ce recensement est de mettre en place une organisation de la profession. Qui puisse nous permettre de nous faire connaître. Ensuite, il nous permettra d'assurer la responsabilité des produits que nous fabriquons et leur traçabilité. Ce recensement sera pour nous, un élément réel pour répondre d'une même voix pour la défense de nos intérêts, quant au niveau de l'administration (impôts, douanes, hydrocarbures) et des fournisseurs (meuniers, vendeurs d'améliorants et levures…).
Pensez-vous qu'il y a eu un laisser-aller pour qu'aujourd'hui, vous fassiez un recensement parler ?
Il n'y a pas eu à proprement de laisser-aller. Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, on peut considérer qu'il y a eu une scission des choses à partir de 1995, date de la libéralisation des activités de la profession. Mais, avant cette date, la personne qui voudrait s'installer comme boulanger ou pâtissier était astreinte à une autorisation administrative par un arrêté conjointement signé par le ministère de l'Economie et des finances et de l'industrie. Mais depuis lors, chacun s'installe où il veut et où il peut de façon peu recommandable. Ce que nous disons, c'est que, cette même libéralisation est assortie de l'obligation de se faire connaître auprès de la direction de la production du ministère du commerce. Ce que personne n'a fait jusqu'aujourd'hui. Donc, nous voulons simplement rattraper un manque. C'est tout.
C'est donc cette anarchie que vous voulez rattraper. Pensez-vous que vous serez à la hauteur de vos attentes ?
Il ne s'agit pas tellement d'anarchie. Il s'agit peut-être de liberté qui a été mal interprétée par les acteurs qui ont omis de comprendre dans l'application du décret, que non seulement ils étaient libres à s'installer. Mais, parallèlement obligés de se faire connaître auprès des autorités compétentes. Par rapport à nos attentes, nous pensons que les boulangers, pâtissiers et glaciers entendront notre appel pour se mobiliser et de faire connaître. Car, il y va de notre corporation.
Propos recueillis par
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr