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Société Publié le lundi 14 septembre 2009 | Le Temps

Production d`anacarde - Des producteurs traduisent une microfinance en justice

Les membres de la Coopérative agricole de production et de commercialisation d'anacarde de produits vivriers du Zanzan (Coopacaz) sont en colère contre la caisse populaire du Zanzan, une structure de cette région. El Hadj Ali, Président du conseil d'administration de cette structure a animé un point de presse vendredi dernier, pour décrier une situation qui cause d'énormes préjudices à sa structure. Il a expliqué que sa structure a donné de l'argent à cette microfinance en vue d'obtenir un crédit. Un contrat en bonne et due forme a été signé entre les deux parties, relève le conférencier pour qu'un prêt de 50 millions de Fcfa soit octroyé à sa structure. "Nous n'avons jamais reçu cet argent. La caisse populaire du Zanzan a négocié avec nous pour un règlement à l'amiable. Et nous avons concédé à ce qu'elle nous accorde un autre prêt de 15 millions de Fcfa", indique El Hadj Ali. Un autre contrat a été également signé le 24 juin 2009. La microfinance, selon lui, a adressé un courrier à la Coopacaz pour lui indiquer que sa demande de prêt est accordée par son comité de crédit. Pour obtenir ce prêt, la Coopacaz, a versé un dépôt à terme de 7,5 millions de Fcfa, des traites de 2,5 millions de Fcfa et a procédé à un nantissement d'un camion inscrit au greffe. "Pour prendre toutes nos précautions, nous avons fait enregistrer cette lettre chez le greffe du tribunal de première instance d'Abidjan", a souligné le Pca. Malgré cette lettre d'octroi, la Coopacaz n'est toujours pas entrée dans ses fonds. "Notre argent qui dort chez eux depuis 18 semaines, nous fait perdre plus de 25 millions de Fcfa. En plus, ils nous prélèvent 750.000 de Fcfa sans que le crédit ne soit octroyé. Face à cette situation, nous avons saisi la justice. Devant le juge des référés, nous avons prouvé preuves à l'appui que nous sommes dans nos droits. Leur avocat qui n'était informé de rien, est tombé des nues au vu de ces preuves. Pour sauver son client, il a relevé l'incompétence du juge pour trancher cette affaire. Compte tenu des vacances judiciaires, il nous est impossible de saisir un juge de fond pour statuer sur cette affaire", a expliqué El Hadj Ali. Il compte aller jusqu'au bout de son action afin que l'argent (dépôt à terme, garantie et frais) de la coopérative soit restitué. La Coopacaz regroupe plus de 2000 producteurs et réalise plus de 25.000 tonnes de noix de cajou et 10.000 tonnes de café et cacao.
Fabrice Tété
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