Les élèves retrouvent ce matin le chemin de l’école. Certes, ils ne feront pas grand-chose aujourd’hui, mais les débuts de rentrée scolaire ont toujours été mouvementés. Pourtant, cette année tout comme l’année dernière, ce n’est pas encore la grande affluence chez les libraires.
Nous sommes le jeudi 10 septembre, c'est-à-dire à quatre jours de la rentrée scolaire. Cependant, à la librairie de France, au Plateau ce n’est pas la grande affluence. Quelques parents circulent entre les allées de la librairie, jetant parfois les regards sur les prix affichés des livres. Prenant ici et là des livres et des cahiers. Mère d’un garçon de 3 ans en moyenne section et tutrice d’un autre en classe de 5ème, Mme Timité Kady, que nous avons rencontrée entre deux allées, confie qu’elle est venue faire ses achats. Les prix des livres convient-elle, sont restés stables et abordables. « J’ai prévu un budget de 250 000 FCFA pour la rentrée. Pour le moment je n’ai dépensé que 80 000FCFA », indique t-elle. Avec 4 enfants, dont le plus âgé est à l’Université et le dernier en 4ème, M. Kanga soutient avoir déjà dépensé 500 000FCFA pour cette rentrée, uniquement pour l’achat des fournitures scolaires. « Mes enfants fréquentent des écoles françaises. Les livres changent et les prix évoluent », déplore t-il. Ces deux parents ne sont pas imités par tous les parents. A la direction de la librairie, on avoue que ce n’est pas encore la grande affluence. « Vous le constatez vous-même, les livres attendent les parents », nous lance le chargé des ventes de la librairie. Pour cette rentrée, la librairie, nous indique M. Luc Eric Acapovi, responsable communication, a pourtant voulu faciliter la tâche aux parents en mettant à leur disposition des produits à des prix abordables. « Nous leur proposons des kits scolaires allant du CP1 à la terminale. Ces kits sont moins chers. Pour le CP1 par exemple, les parents ont l’ensemble des fournitures à 63 000 FCFA. Cela revient 20 à 30% moins cher que l’achat en détail. Pour les autres classes nous proposons des kits sur commande, car toutes les écoles n’utilisent pas les mêmes éditions », précise t-il.
A l’instar des librairies classiques, ce n’est également pas l’engouement chez les vendeurs en détails ou chez les libraires par terre (vendeurs de livres déjà utilisés). Vendeuse de fournitures scolaires devant la mairie d’Adjamé, Dame Fatou T. déclare ne pas être surprise par cette situation. « Chaque année c’est comme ça, les parents ne se signalent pas dès les premiers jours. Il faut attendre parfois jusqu’au milieu du mois prochain. Donc nous ne désespérons pas », se rassure t-elle. Quant aux parents d’élèves, ils expliquent ce retard par la cherté de la vie et surtout par le fait que l’enseignement public ne débute effectivement les cours qu’à partir du mois d’octobre. « J’ai un enfant au public et deux au privé. J’ai déjà payé l’inscription des ces deux derniers et quelques-uns de leurs fournitures scolaires car je sais que là-bas, ils commencent les cours très tôt. Mais je peux encore attendre avec celui du public », confie un parent d’élèves. Comme quoi, la rentrée scolaire au public, a toujours été à double vitesse. Celle du gouvernement en milieu septembre, et celle des parents à partir d’octobre.
Dao Maïmouna
Nous sommes le jeudi 10 septembre, c'est-à-dire à quatre jours de la rentrée scolaire. Cependant, à la librairie de France, au Plateau ce n’est pas la grande affluence. Quelques parents circulent entre les allées de la librairie, jetant parfois les regards sur les prix affichés des livres. Prenant ici et là des livres et des cahiers. Mère d’un garçon de 3 ans en moyenne section et tutrice d’un autre en classe de 5ème, Mme Timité Kady, que nous avons rencontrée entre deux allées, confie qu’elle est venue faire ses achats. Les prix des livres convient-elle, sont restés stables et abordables. « J’ai prévu un budget de 250 000 FCFA pour la rentrée. Pour le moment je n’ai dépensé que 80 000FCFA », indique t-elle. Avec 4 enfants, dont le plus âgé est à l’Université et le dernier en 4ème, M. Kanga soutient avoir déjà dépensé 500 000FCFA pour cette rentrée, uniquement pour l’achat des fournitures scolaires. « Mes enfants fréquentent des écoles françaises. Les livres changent et les prix évoluent », déplore t-il. Ces deux parents ne sont pas imités par tous les parents. A la direction de la librairie, on avoue que ce n’est pas encore la grande affluence. « Vous le constatez vous-même, les livres attendent les parents », nous lance le chargé des ventes de la librairie. Pour cette rentrée, la librairie, nous indique M. Luc Eric Acapovi, responsable communication, a pourtant voulu faciliter la tâche aux parents en mettant à leur disposition des produits à des prix abordables. « Nous leur proposons des kits scolaires allant du CP1 à la terminale. Ces kits sont moins chers. Pour le CP1 par exemple, les parents ont l’ensemble des fournitures à 63 000 FCFA. Cela revient 20 à 30% moins cher que l’achat en détail. Pour les autres classes nous proposons des kits sur commande, car toutes les écoles n’utilisent pas les mêmes éditions », précise t-il.
A l’instar des librairies classiques, ce n’est également pas l’engouement chez les vendeurs en détails ou chez les libraires par terre (vendeurs de livres déjà utilisés). Vendeuse de fournitures scolaires devant la mairie d’Adjamé, Dame Fatou T. déclare ne pas être surprise par cette situation. « Chaque année c’est comme ça, les parents ne se signalent pas dès les premiers jours. Il faut attendre parfois jusqu’au milieu du mois prochain. Donc nous ne désespérons pas », se rassure t-elle. Quant aux parents d’élèves, ils expliquent ce retard par la cherté de la vie et surtout par le fait que l’enseignement public ne débute effectivement les cours qu’à partir du mois d’octobre. « J’ai un enfant au public et deux au privé. J’ai déjà payé l’inscription des ces deux derniers et quelques-uns de leurs fournitures scolaires car je sais que là-bas, ils commencent les cours très tôt. Mais je peux encore attendre avec celui du public », confie un parent d’élèves. Comme quoi, la rentrée scolaire au public, a toujours été à double vitesse. Celle du gouvernement en milieu septembre, et celle des parents à partir d’octobre.
Dao Maïmouna