Le traité d'amitié ivoiro-burkinabé est «une belle opportunité pour nos deux pays», a soutenu hier le président du Burkina Faso. Qui s'est prêté aux questions des journalistes après avoir reçu les honneurs militaires et pris un bain de foule à l'aéroport de Yamoussoukro. Sa visite, a-t-il confié, «s'inscrit dans un contexte marqué par la rénovation des instruments de coopération» entre Abidjan et Ouagadougou. Et ce, grâce au traité d'amitié qui les lie depuis le 29 juillet 2008. Blaise Compaoré a surtout salué le contexte dans lequel intervient le démarrage de la mise en œuvre de ce texte. «Nous avons un environnement politique favorable à des discussions sereines pour le raffermissement des liens historiques qui nous lient», s'est-il réjouit. Avant d'indiquer qu'il est également en Côte d'Ivoire pour dire «merci». «Je saisirai cette occasion pour exprimer la gratitude du peuple burkinabé à l'endroit du président Gbagbo, du gouvernement et du peuple ivoirien pour l'élan de solidarité et de compassion que notre peuple a reçu de la part de la Côte d'Ivoire suite aux inondations qui ont causé bien de dégâts au Burkina Faso », a-t-il ajouté.
L'hôte de Laurent Gbagbo a souhaité que le renforcement de la coopération entre son peuple et le sien puisse « stimuler les ambitions (intégrationnistes) » chez le reste de l'Afrique de l'Ouest. « Le message est que nous n'avons pas de destin sans partage et que l'Afrique de l'Ouest particulièrement doit préparer au mieux son avenir en organisant parfaitement l'intégration». Abidjan et Ouaga, poursuivra-t-il, «pensent qu'il faut donner le ton (ndlr, de l'intégration) et qu'au delà des textes qui sont là, il faut marquer plus de volonté et d'ambition pour rapprocher davantage nos deux peuples pour faire en sorte que nous ayons à la fois des espaces vertueux de croissance économique et de développement, mais aussi des espaces communs de sécurité collective». Dans son allocution à l'ouverture de la rencontre des chefs du gouvernement, dans l'après midi, lors du conseil des gouvernements, Tertius Zongo a aussi vanté les mérites de l'intégration. « La situation économique mondiale remet au gout du jour le rôle de l'Etat et l'urgente nécessité pour nos pays de favoriser l'intégration régionale par des regroupement pour relever avec plus d'efficacité les défis majeurs de notre siècle », a-t-il soutenu.
Djama Stanislas, Envoyé spécial
L'hôte de Laurent Gbagbo a souhaité que le renforcement de la coopération entre son peuple et le sien puisse « stimuler les ambitions (intégrationnistes) » chez le reste de l'Afrique de l'Ouest. « Le message est que nous n'avons pas de destin sans partage et que l'Afrique de l'Ouest particulièrement doit préparer au mieux son avenir en organisant parfaitement l'intégration». Abidjan et Ouaga, poursuivra-t-il, «pensent qu'il faut donner le ton (ndlr, de l'intégration) et qu'au delà des textes qui sont là, il faut marquer plus de volonté et d'ambition pour rapprocher davantage nos deux peuples pour faire en sorte que nous ayons à la fois des espaces vertueux de croissance économique et de développement, mais aussi des espaces communs de sécurité collective». Dans son allocution à l'ouverture de la rencontre des chefs du gouvernement, dans l'après midi, lors du conseil des gouvernements, Tertius Zongo a aussi vanté les mérites de l'intégration. « La situation économique mondiale remet au gout du jour le rôle de l'Etat et l'urgente nécessité pour nos pays de favoriser l'intégration régionale par des regroupement pour relever avec plus d'efficacité les défis majeurs de notre siècle », a-t-il soutenu.
Djama Stanislas, Envoyé spécial
