Comme annoncé, le Président du Faso, Blaise Compaoré, par ailleurs, Facilitateur dans la crise inter- ivoirienne, est arrivé à Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d' Ivoire, ce mardi 15 septembre 2009, sous le coup de 11H40 GMT. Ceci, dans le cadre d'une visite officielle de 72 H en terre ivoirienne.
“Ma visite en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte marqué par la rénovation des instruments de coopération ", a dit le président du Faso, SEM Blaise Compaoré, à sa descente d'avion hier, à l'aéroport de Yamoussoukro. Une déclaration qui vaut en elle-même, son pesant d'or. Vu les relations, il n'y a pas longtemps un peu tumultueuses entre le Burkina Faso et la Côte d'ivoire. En effet, que n'a-t-on pas raconté ou appris sur le compte des deux pays ? Au plus fort de la crise ivoirienne en septembre 2002, des suspicions avérées ou supposées ont été dites de part et d'autre. Bref. Mais revoilà que sept (7) ans après le déclenchement de la crise en Côte d'Ivoire, et plus de deux (2) années après la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), les relations amorcent un autre tournant, cette fois-ci sous de meilleurs auspices, l'environnement politique y sied, augurant de nouveaux rapports entre les deux Etats. Deux pays voisins qui ont " le même destin ". Blaise Compaoré est on ne peut plus précis en ces termes : " L'Afrique de l'ouest particulièrement doit préparer son avenir en organisant parfaitement l'Intégration. Et la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso pensent qu'il faut donner le ton. Au-delà des textes qui sont là. Et marquer plus de volonté et d'ambitions pour rapprocher davantage les deux peuples ". Comme pour dire, le Burkina Faso et la Côte d'ivoire sont deux entités autonomes (souveraines), certes, mais ils ont la même vision. Une vision de l'Afrique de l'Ouest, celle du raffermissent des liens historiques, aux fins de parvenir à une intégration sous-régionale, réussie. Aujourd'hui donc la page des déclarations tapageuses, ou des va-t-en guerre, est tournée. Pour faire place à celle du bon voisinage et de la synergie des visions pour amorcer une politique commune favorable " à des discussions sereines ". Aussi, les relations entre les deux Etats, constituent-elles à n'en point douter, le point de départ de la construction d'une Afrique subsaharienne forte. Capable de surpasser les intrigues politiciennes pour se hisser au firmament de la croissance économique. En créant des espaces plus " vertueux et des espaces communs de sécurité commune ". En donnant leur caution à cette' vision, les présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré, viennent ainsi de dire aux mauvaises langues que tout est encore possible entre leurs deux peuples. La guerre larvée entre les deux pays n'a ôté en rien des liens historiques qui unissent le peuple burkinabé et ivoirien. Plus qu'hier, Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré ont décidé de redonner vie à une coopération. Qui avait perdu un peu de sa vitalité. Les deux chefs d'Etat, main dans la main, insufflent un vent nouveau aux différents accords qui lient leur pays. Participant ainsi au rapprochement des deux peuples. Qui sont d'ailleurs condamnés à vivre ensemble. Pour le bonheur de tous. Et pour rappeler aux amnésiques, que comme la France et l'Allemagne, avaient connu leur période de bémol, avant de susciter une ouverture plus heureuse et plus avantageuse (en termes de coopération), la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso jettent à leur tour les bases d'une intégration solide. Constituant, pour leur part, le noyau autour duquel tout doit graviter, en tout cas, pour le rayonnement de la sous-région. Une véritable leçon à tout le continent noir, qui désormais doit comprendre, qu'au-delà des querelles, les chefs d'Etat ont obligation de conjuguer leurs efforts pour une Afrique digne. Et apte à prendre des décisions de croissance économique et de développement partout où besoin se fera sentir. En attendant, Laurent Gbagbo et son voisin immédiat, Blaise Compaoré peuvent se frotter les mains. Pour avoir réussi le plus difficile, à savoir faire table rase du passé, et se tourner résolument vers l'avenir. Celui-là emprunt de pages nouvelles, pour des écritures de développement. Un véritable réchauffement des relations ivoiro-burkinabé qui restera, à jamais gravé dans les annales des deux pays. La suppression de la carte de séjour en est un exemple palpable.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional
“Ma visite en Côte d'Ivoire s'inscrit dans un contexte marqué par la rénovation des instruments de coopération ", a dit le président du Faso, SEM Blaise Compaoré, à sa descente d'avion hier, à l'aéroport de Yamoussoukro. Une déclaration qui vaut en elle-même, son pesant d'or. Vu les relations, il n'y a pas longtemps un peu tumultueuses entre le Burkina Faso et la Côte d'ivoire. En effet, que n'a-t-on pas raconté ou appris sur le compte des deux pays ? Au plus fort de la crise ivoirienne en septembre 2002, des suspicions avérées ou supposées ont été dites de part et d'autre. Bref. Mais revoilà que sept (7) ans après le déclenchement de la crise en Côte d'Ivoire, et plus de deux (2) années après la signature de l'Accord politique de Ouagadougou (Apo), les relations amorcent un autre tournant, cette fois-ci sous de meilleurs auspices, l'environnement politique y sied, augurant de nouveaux rapports entre les deux Etats. Deux pays voisins qui ont " le même destin ". Blaise Compaoré est on ne peut plus précis en ces termes : " L'Afrique de l'ouest particulièrement doit préparer son avenir en organisant parfaitement l'Intégration. Et la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso pensent qu'il faut donner le ton. Au-delà des textes qui sont là. Et marquer plus de volonté et d'ambitions pour rapprocher davantage les deux peuples ". Comme pour dire, le Burkina Faso et la Côte d'ivoire sont deux entités autonomes (souveraines), certes, mais ils ont la même vision. Une vision de l'Afrique de l'Ouest, celle du raffermissent des liens historiques, aux fins de parvenir à une intégration sous-régionale, réussie. Aujourd'hui donc la page des déclarations tapageuses, ou des va-t-en guerre, est tournée. Pour faire place à celle du bon voisinage et de la synergie des visions pour amorcer une politique commune favorable " à des discussions sereines ". Aussi, les relations entre les deux Etats, constituent-elles à n'en point douter, le point de départ de la construction d'une Afrique subsaharienne forte. Capable de surpasser les intrigues politiciennes pour se hisser au firmament de la croissance économique. En créant des espaces plus " vertueux et des espaces communs de sécurité commune ". En donnant leur caution à cette' vision, les présidents Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré, viennent ainsi de dire aux mauvaises langues que tout est encore possible entre leurs deux peuples. La guerre larvée entre les deux pays n'a ôté en rien des liens historiques qui unissent le peuple burkinabé et ivoirien. Plus qu'hier, Laurent Gbagbo et Blaise Compaoré ont décidé de redonner vie à une coopération. Qui avait perdu un peu de sa vitalité. Les deux chefs d'Etat, main dans la main, insufflent un vent nouveau aux différents accords qui lient leur pays. Participant ainsi au rapprochement des deux peuples. Qui sont d'ailleurs condamnés à vivre ensemble. Pour le bonheur de tous. Et pour rappeler aux amnésiques, que comme la France et l'Allemagne, avaient connu leur période de bémol, avant de susciter une ouverture plus heureuse et plus avantageuse (en termes de coopération), la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso jettent à leur tour les bases d'une intégration solide. Constituant, pour leur part, le noyau autour duquel tout doit graviter, en tout cas, pour le rayonnement de la sous-région. Une véritable leçon à tout le continent noir, qui désormais doit comprendre, qu'au-delà des querelles, les chefs d'Etat ont obligation de conjuguer leurs efforts pour une Afrique digne. Et apte à prendre des décisions de croissance économique et de développement partout où besoin se fera sentir. En attendant, Laurent Gbagbo et son voisin immédiat, Blaise Compaoré peuvent se frotter les mains. Pour avoir réussi le plus difficile, à savoir faire table rase du passé, et se tourner résolument vers l'avenir. Celui-là emprunt de pages nouvelles, pour des écritures de développement. Un véritable réchauffement des relations ivoiro-burkinabé qui restera, à jamais gravé dans les annales des deux pays. La suppression de la carte de séjour en est un exemple palpable.
Toussaint N'Gotta
Correspondant régional