Au Burida, Gadji continue sa croisade contre Armand Obou. La nouvelle équipe de conseil d'administration, du Burida, présidée par Gadji Celi Saint Joseph, a pris place, dans la maison des artistes de Côte d'Ivoire, il y a près d'un mois. Mais cette équipe de l'ex-capitaine des Eléphants entend bien faire les choses cette fois. Et pour cela, elle ne veut pas faire dans la dentelle. Tout doit être clair. Le mercredi dernier, au siège du Burida, le nouveau Pca a invité la presse afin que le bilan de la direction provisoire dirigée par Armand Obou lui soit présentée. A cette occasion, le directeur général provisoire, Ouattara Zié et le directeur des finances et de l'équipement, M Dominique Koffi ont expliqué le travail de la direction provisoire. " Nous allons donner toutes les informations. Parce qu'il y a trop de choses qui se racontent partout. Il y a un journal qui a titré Gadji Celi est dans l'inégalité. Quand un autre parle des meubles que j'aurais changés. Il faut que tout soit clair ", A martelé le nouveau patron du Burida . Ainsi, après sa déclaration préliminaire, le président de l'Unartci a donné la parole à son Dg intérimaire, Ouattara Zié pour présenter la situation du Burida . Celui-ci a d'abord fait de l'état des lieux de la dernière direction provisoire. Au niveau institutionnel, M Ouattara Zié a expliqué que Armand Obou a trouvé sur place, une équipe de 62 agents avec soit 73% du personnel ayant un niveau de formation en dessous du Baccalauréat. Le tableau de bord des finances avait un actif de 25 000 fr. Au niveau institutionnel, le Dg intérimaire du Burida a indiqué que le statut juridique du Burida est passé d'un statut d'Association à celui de société civile de type particulier. De ce point de vue, le Burida a changé d'organigramme dans son fonctionnement. L'effectif du personnel est passé de 62 à 143 personnes. Mais avec les démissions et les licenciements, le personnel est ramené à 118. Pour le Dg intérimaire du Burida, il y a des actions menées par la direction provisoire qui ont enfoncé le Burida. Il s'agit du recrutement de plusieurs percepteurs. Ce qui a entraîné une incidence financière considérable. Puisque, en plus du salaire, les percepteurs bénéficient d'intéressement fluctuant, la création de plusieurs délégations et agences à l'intérieur qui avaient pour but d'élargir l'assiette de perception. Il s'agit également de favoriser une répartition abondante des droits aux associés. Pour le Dg intérimaire, ces délégations ont engendré plus de charges qu'elles n'ont produit de ressources. Soit pour 13 332 188, 5 f de perceptions, on a 13 826 742 f de charges globales (fonctionnement et entrée en caisse). Parlant de la communication, il a dit que la communication a permis au Burida de se faire connaître. Toutefois, selon ses dires les activités de ce service ont impliqué de nombreuses charges. Notamment l'organisation de la cérémonie de Haut de Gamme qui demande beaucoup de moyens. Parlant de la situation financière du burida, M. Ouattara Zié a révélé que la société a, à ce jour, dans sa caisse la somme de 2 millions . C'est pour cela que cette situation est déficitaire. Car, elle est contraire aux dispositions règlementaires qui lui imposent de n'utiliser qu'au maximum 35% des ressources au titre des frais de gestion. Dominique Koffi directeur des finances et de l'équipement a pour sa part révélé qu'il est venu au Burida à la demande du ministre Augustin Comoé. Pour apporter sa contribution à la restructuration de l’institution. Mais selon lui, M Armand Obou ne l'a jamais considéré comme un collaborateur. Parlant du suivi de la trésorerie, il a expliqué que la direction financière ne disposait que de données de banques. " Il y avait un embargo total sur la caisse, placée sous le contrôle d'un contrôleur de gestion qui rendait compte directement à l'administrateur provisoire. L'administrateur provisoire nommait et démettait les caissiers, sans requérir l'avis du directeur financier", a-t-il révélé.
Kiprindé Sonia
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