Du 28 septembre au 2 octobre, Awadh Ali Saleh Al Musabi, présidera à Abou Dhabi - Émirats arabes unis, le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco pour arrêter les listes des premiers éléments. Dans le cadre du plan urgent de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, l’Unesco a adopté en 2003 un programme qui vise à proposer aux États parties - aujourd’hui 114 États au total - à la Convention et pour lequel la survie demeure un problème majeur de prendre les taureaux par les cornes afin d’y remédier. A l’occasion de ce conclave international, le Comité examinera 12 candidatures provenant de huit (8) États parties. La particularité de ce Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco réside en ce que l’inscription sur ladite liste, impute à l’État signataire de s’engager résolument à mettre en œuvre des plans pragmatiques de sauvegarde spécifiques. Et si besoin est, il bénéficiera d’une assistance pécuniaire prélevée sur le Fonds alloué pour le besoin de cette cause. Cette Convention est une véritable panacée pour codifier et répertorier les éléments constitutifs du patrimoine. A savoir, les traditions et les expressions orales, les rituels festifs, les techniques artisanales, les musiques, les danses ou les spectacles traditionnels. Des traces essentielles pour l’identité culturelle, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes – créativité humaine - et surtout à contribuer à la promotion de la diversité culturelle. A toutes fins utiles, il faut souhaiter que la Côte d’Ivoire soit partie à cette convention dans la mesure où la diversité de son richissime patrimoine immatériel peut s’avérer être un socle puissant de développement du tourisme culturel et de la promotion des métiers découlant de la culture.
Source Unesco
Krou Patrick
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