Pour comprendre la mission que s'est assignée l'Union des professionnels des médias de Côte d'Ivoire (l'Umpci), présentée officiellement à la presse, le 13 novembre 2008, le Temps a ouvert ses colonnes à son président, Soum Saint Félix.
C'est quoi l'Upmci et quels sont ses objectifs ?
Comme son nom l'indique, c'est l'Union des professionnels des médias de Côte d'Ivoire (l'Umpci) vient de naitre. Mais ce qui nous caractérise à l'Upmici, c'est que nous prenons en compte tous les professionnels qui interviennent dans le processus de production des médias. Que ce soient les journalistes audiovisuels ou de la presse écrite, les animateurs, les caméramans, les photographes, les maquilleuses, les techniciens, les monteurs les infographes et tous les autres. Nous estimons qu'ils méritent tous, le même traitement, il n'y en a pas d'autres qui priment sur d'autres. C'est l'essentiel de notre combat. C'est pourquoi, nous existons. Tous ces professionnels cités plus haut, ont accès à notre union. La seule condition, c'est d'exercer véritablement et bien son travail. L'Upmci est donc une union plus vaste et répandue à travers toute la Côte d'Ivoire. Bien qu'ayant notre siège à Abidjan, nous privilégeons la proximité. D'ailleurs, nous avons plusieurs représentations sur toute l'étendue du territoire. En moins de 6 mois, nous avons des points focaux dans 24 villes de notre pays. Nos membres y sont très actifs.
Que peut-on retenir de votre dernier congrès ?
Ce congrès a confirmé notre désir d'unir les professionnels des médias, et de leur donner une plate-forme. Afin de leur permettre de partager avec leurs pairs, leurs projets et leurs expériences dans leurs secteurs d'activités. A ce sujet, nous souhaitons que nos sections de l'intérieur initient des activités dans ce sens ; afin qu'elles recensent en leur sein, de talents et des ressources utiles à l'éclosion de nos activités d'hommes de média. C'est vrai que nous avons un programme annuel d'activités qui appellera à contribution toutes les sections. Mais cela ne doit pas les empêcher de nous proposer au moins trois activités à réaliser dans leur zone.
Qu'est-ce qui a motivé la création de l'Upmci ?
On a constaté que beaucoup de professionnels ont été largués sur le chemin du renforcement des capacités.
Qu'est-ce à dire ?
Depuis toujours, les organisations existantes ont travaillé beaucoup plus pour les journalistes que pour les autres corps de métier. Il était donc important pour nous, de les réunir afin qu'ensemble nous trouvions des voies et moyens pour revaloriser leur métier et leur donner un statut plus formel dans l'univers des médias. Vous savez que le domaine de la communication enregistre beaucoup de mutation aux nouvelles technologies.
Par exemple, on n’a plus besoin d'attendre cinq jours pour recevoir un courrier de Paris. Avec l'Internet en cinq minutes c'est fait. C'est une grande mutation qui entraîne de nouveaux réflexes mais qui crée surtout de nouveaux métiers devons-nous les passer sous silence ou plutôt les mettre à profit ? Aujourd'hui, vous m'interviewez avec un dictaphone miniaturisé, à l'époque il fallait un nagrat, donc il y a des mutations qui se font chaque jour. Il faut que nous puissions nous situer au même degré d'information à travers une plate- forme d'échange et pour nous, l'Upmci arrive à point nommé.
Vous comptez donc recenser tous les emplois qui se greffent au processus de production des médias et les revaloriser ?
Bien sûr ! Car nous, nous disons qu'il faut mettre à profit nos expériences communes. Nous devons les mettre au profit du plus grand nombre. Ce n'est pas normal que ceux qui sont à Korhogo ou Logoualé n'aient pas la même qualité de prestation que ceux d'Abidjan. Ce n'est pas parce qu'on est à Béoumi, que notre radio doit plaisanter sur la qualité des prestations. C'est donc pour canaliser tout cela que nous initions la carte du professionnel de la communication. C'est vrai qu'il existe la carte du journaliste professionnel, mais il existe aussi celle du professionnel de la communication. En remplissant les conditions auprès de la commission paritaire, on peut obtenir sa carte et prouver ainsi son appartenance au monde merveilleux des professionnels des médias. Nous sommes donc en train de voir avec le ministère de tutelle, dans quelle mesure tous nos membres, pourront avoir cette carte dans les règles de l'art. Car cette carte ne doit pas être une vue de l'esprit. Les hommes des métiers des médias doivent l'avoir. Avec l'appui du ministère, nous servirons de secteur de diffusion et de vulgarisation de cet outil de travail qu'est la carte des professionnels de média.
C'est un grand défi, avez-vous les moyens de votre politique ?
Nos idées constituent notre premier atout. C'est vrai que l'argent est le nerf de la guerre. Mais tout l’éffort sans idée ne fructifiera pas. C'est pourquoi, depuis novembre 2008, nous avons travaillé en comité ad hoc pour produire, des documents quand nous aurons fini nos premières activités nous allons solliciter l'apport de personnes à même de nous faire avancer. Nous allons nous ouvrir aux jeunes étudiants. Afin de leur faire connaître les autres corps qui contribuent aussi au développement des productions de média. Nous prévoyons la grande nuit des médias. Nous initierons aussi des activités confraternelles afin de faciliter les rapports entre les différents corps de métiers d'un métier à l'autre, nous devons nous connaître. Cela aura forcément une incidence positive sur nos différents rendus.
Maty Gbané
C'est quoi l'Upmci et quels sont ses objectifs ?
Comme son nom l'indique, c'est l'Union des professionnels des médias de Côte d'Ivoire (l'Umpci) vient de naitre. Mais ce qui nous caractérise à l'Upmici, c'est que nous prenons en compte tous les professionnels qui interviennent dans le processus de production des médias. Que ce soient les journalistes audiovisuels ou de la presse écrite, les animateurs, les caméramans, les photographes, les maquilleuses, les techniciens, les monteurs les infographes et tous les autres. Nous estimons qu'ils méritent tous, le même traitement, il n'y en a pas d'autres qui priment sur d'autres. C'est l'essentiel de notre combat. C'est pourquoi, nous existons. Tous ces professionnels cités plus haut, ont accès à notre union. La seule condition, c'est d'exercer véritablement et bien son travail. L'Upmci est donc une union plus vaste et répandue à travers toute la Côte d'Ivoire. Bien qu'ayant notre siège à Abidjan, nous privilégeons la proximité. D'ailleurs, nous avons plusieurs représentations sur toute l'étendue du territoire. En moins de 6 mois, nous avons des points focaux dans 24 villes de notre pays. Nos membres y sont très actifs.
Que peut-on retenir de votre dernier congrès ?
Ce congrès a confirmé notre désir d'unir les professionnels des médias, et de leur donner une plate-forme. Afin de leur permettre de partager avec leurs pairs, leurs projets et leurs expériences dans leurs secteurs d'activités. A ce sujet, nous souhaitons que nos sections de l'intérieur initient des activités dans ce sens ; afin qu'elles recensent en leur sein, de talents et des ressources utiles à l'éclosion de nos activités d'hommes de média. C'est vrai que nous avons un programme annuel d'activités qui appellera à contribution toutes les sections. Mais cela ne doit pas les empêcher de nous proposer au moins trois activités à réaliser dans leur zone.
Qu'est-ce qui a motivé la création de l'Upmci ?
On a constaté que beaucoup de professionnels ont été largués sur le chemin du renforcement des capacités.
Qu'est-ce à dire ?
Depuis toujours, les organisations existantes ont travaillé beaucoup plus pour les journalistes que pour les autres corps de métier. Il était donc important pour nous, de les réunir afin qu'ensemble nous trouvions des voies et moyens pour revaloriser leur métier et leur donner un statut plus formel dans l'univers des médias. Vous savez que le domaine de la communication enregistre beaucoup de mutation aux nouvelles technologies.
Par exemple, on n’a plus besoin d'attendre cinq jours pour recevoir un courrier de Paris. Avec l'Internet en cinq minutes c'est fait. C'est une grande mutation qui entraîne de nouveaux réflexes mais qui crée surtout de nouveaux métiers devons-nous les passer sous silence ou plutôt les mettre à profit ? Aujourd'hui, vous m'interviewez avec un dictaphone miniaturisé, à l'époque il fallait un nagrat, donc il y a des mutations qui se font chaque jour. Il faut que nous puissions nous situer au même degré d'information à travers une plate- forme d'échange et pour nous, l'Upmci arrive à point nommé.
Vous comptez donc recenser tous les emplois qui se greffent au processus de production des médias et les revaloriser ?
Bien sûr ! Car nous, nous disons qu'il faut mettre à profit nos expériences communes. Nous devons les mettre au profit du plus grand nombre. Ce n'est pas normal que ceux qui sont à Korhogo ou Logoualé n'aient pas la même qualité de prestation que ceux d'Abidjan. Ce n'est pas parce qu'on est à Béoumi, que notre radio doit plaisanter sur la qualité des prestations. C'est donc pour canaliser tout cela que nous initions la carte du professionnel de la communication. C'est vrai qu'il existe la carte du journaliste professionnel, mais il existe aussi celle du professionnel de la communication. En remplissant les conditions auprès de la commission paritaire, on peut obtenir sa carte et prouver ainsi son appartenance au monde merveilleux des professionnels des médias. Nous sommes donc en train de voir avec le ministère de tutelle, dans quelle mesure tous nos membres, pourront avoir cette carte dans les règles de l'art. Car cette carte ne doit pas être une vue de l'esprit. Les hommes des métiers des médias doivent l'avoir. Avec l'appui du ministère, nous servirons de secteur de diffusion et de vulgarisation de cet outil de travail qu'est la carte des professionnels de média.
C'est un grand défi, avez-vous les moyens de votre politique ?
Nos idées constituent notre premier atout. C'est vrai que l'argent est le nerf de la guerre. Mais tout l’éffort sans idée ne fructifiera pas. C'est pourquoi, depuis novembre 2008, nous avons travaillé en comité ad hoc pour produire, des documents quand nous aurons fini nos premières activités nous allons solliciter l'apport de personnes à même de nous faire avancer. Nous allons nous ouvrir aux jeunes étudiants. Afin de leur faire connaître les autres corps qui contribuent aussi au développement des productions de média. Nous prévoyons la grande nuit des médias. Nous initierons aussi des activités confraternelles afin de faciliter les rapports entre les différents corps de métiers d'un métier à l'autre, nous devons nous connaître. Cela aura forcément une incidence positive sur nos différents rendus.
Maty Gbané