La veillée de prière au Sanctuaire marial, le 14 août, à la cité Fermont (Attécoubé), a laissé un goût amer à Kouamé Brou Stéphane, 20 ans. Au moment où il s’y attendait le moins, Koné Mamadou a ouvert son sac à main et lui a soutiré deux téléphones portables. Les fidèles venus nombreux cette nuit-là n’ont rien soupçonné. « Il a ouvert mon sac pour prendre mes deux portables. Lorsqu’il a pris le portable de mon voisin de derrière, ce dernier m’a tapé à l’épaule pour me dire que c’est ce jeune homme qui a pris mes téléphones », raconte Kouamé qui donne l’alerte pour appréhender Koné. « Je me dirigeais vers lui. Il a commencé à fuir, alors j’ai alerté l’entourage. C’est ainsi qu’il a été maîtrisé », a-t-il ajouté. Selon lui, le malfrat s’est mis à table en affirmant qu’il avait un complice tapis dans l’ombre. « Nous l’avons remis aux forces de l’ordre suite à une plainte régulière », soutient Kouamé dans son audition au commissariat de police du 10ème arrondissement, à Attécoubé. Kouamandé Mamahtou, a aussi fait les frais du même larron. Il lui a volé son téléphone portable. Comme Kouamé, Mamahtou a porté plainte contre Koné. A la maréchaussée, Koné a tenté de justifier son acte sans convaincre. « On cherchait une place assise, on était tellement coincé que j’ai pris place à côté d’une dame. Elle s’était déplacée pour un court instant. A son retour, elle a constaté la disparition de son portable et son porte-monnaie. C’est ainsi qu’elle m’a attribué le vol sans preuve », déclare Koné qui réfute donc l’accusation de vol. « Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés », a-t-il soutenu à la police. Le 31 août, à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le prévenu se ravise : « Oui, C’est moi qui ai volé, M. le président. Je demande clémence . Le tribunal ne tient pas compte de son plaidoyer. Koné est puni à deux mois fermes assortis de 50.000 Fcfa d’amende.
Bahi K.
Bahi K.
