Un séminaire de l’IMONEM (Institut Mondial de Négociation et de Médiation) s’est ouvert le 16 septembre 2009, à la salle de conférence de la CECP, sise à Cocody-boulevard des martyrs. S’affirmant comme une dimension essentielle de la fonction managériale au sein des entreprises, la négociation est envisagée comme un processus au cours duquel des parties ayant des points de vue divergents sur une question se rencontrent pour trouver un consensus. C’est donc cet outil indispensable au bon déroulement des relations au sein des organisations qui a réuni du 16 au 18 septembre, les managers des entreprises. Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par M. Laurent Dona Fologo, Président du Conseil Economique et Social, M. Joël Guerriau, animateur dudit séminaire et par ailleurs président de la FNCE (Fédération Nationale des Caisses d’Epargne) de France a dans son propos liminaire traduit sa joie d’être associé à l’animation. « Nous sommes venus avec bonheur et enchantement », a-t-il déclaré. Aussi a-t-il tenu à présenter l’IMONEM. Selon lui, cette institution est constituée autour de 3 collèges (collège d’anciens ministres ; d’anciens dirigeants d’entreprises et des diplomates et des experts). Poursuivant, il a indiqué que cette institution intervient à plusieurs niveaux. Elle met à disposition des organisations des médiateurs pour le règlement des conflits. Prenant la parole, Mme Edith Cresson, ancien Premier ministre de la 5ème République française sous François Mitterrand et formateur à l’IMONEM s’est réjouie de l’organisation de la session de formation avant de partager avec l’assemblée ses expériences dans les négociations sur les pourcentages de matières grasses et les médiations dans le conflit Israélo-palestinien. Le président de la cérémonie, M. Laurent Dona Fologo, a demandé aux séminaristes de tirer de cette rencontre le meilleur profit. « Vous allez pendant deux jours parler de dialogue, de médiation, de négociation pour essayer d’étouffer dans l’œuf ce que nous avons vécu », a-t-il conseillé. Pour clore ses propos, il a invité les participants à méditer une pensée du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny : « la plus longue négociation, la plus difficile, vaut mieux qu’une belle guerre ».
K.H
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