Le 21 septembre, le monde entier célèbre la journée internationale de la paix. Cette journée a été instituée par l’Assemblée générale des Nations unies, en 1981, pour renforcer les idéaux de paix et de non-violence au sein des communautés et des peuples.
Dans son message à l’occasion de la présente édition de la journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies a lancé un appel au cessez-le-feu, à la non-violence, à la coexistence pacifique entre les nations, les peuples et les communautés. Un appel à une prise de conscience générale sur le coût inutilement exorbitant et l’impact dévastateur des conflits et des guerres sur le développement humain.
En Côte d’Ivoire, où une décennie de crise militaro-politique nous fait marcher à reculons du développement, avec un taux de pauvreté avoisinant officiellement les 50% de la population et une insécurité physique et psychologique intolérable, il ne devrait plus être besoin de nous instruire sur les bienfaits de la paix, de la non-violence et de la cohésion sociale.
Le temps est donc venu pour les Ivoiriens de se mobiliser solidairement autour des défis majeurs qui les attendent pour la construction d’une nation de paix et de justice. Il s’agit principalement de l’accès aux soins de santé, à l’éducation, au logement, à l’emploi, à la sécurité… Ce sont autant de droits qui leur sont dus et pour lesquels ils doivent encore se battre afin d’en jouir effectivement.
Mais pour mener efficacement ce combat pour le développement équitable et profitable à tous, nous devons d’abord construire un environnement de paix et de sécurité. Un environnement socio-économique débarrassé, notamment, du fléau destructeur que constituent la prolifération, la circulation illicite et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre (ALPC). Cela implique la mise en place effective de mécanismes institutionnels et juridiques pour le contrôle et la lutte concertée contre les ALPC.
C’est pourquoi, à l’occasion de cette journée dédiée à la paix, à la non-violence et à la sécurité, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI) et le Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité (RJPS) réitèrent leurs félicitations au Président de la République de Côte d’Ivoire et au gouvernement pour la création et l’installation effective de la Commission nationale de lutte contre les ALPC.
Le RASALAO-CI et le RJPS encouragent une fois encore le Président de la République et le gouvernement à demeurer dans cette dynamique salvatrice pour l’Etat et les populations en achevant le processus de ratification de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères, leurs munitions et autres matériels connexes, en procédant à la signature du décret et au dépôt des instruments de la ratification auprès de la CEDEAO. Puis à engager le processus d’harmonisation de la législation ivoirienne avec les instruments sous-régionaux, régionaux et internationaux pertinents.
Le RASALAO-CI et le RJPS renouvellent leur engagement à poursuivre leurs efforts de sensibilisation et d’information des populations pour une prise de conscience collective sur la nécessité de bannir les armes de notre quotidien et d’adopter des comportements non-violents et respectueux de la loi.
Pour le RASALAO-CI et le RJPS
La Présidente
Michèle Pépé
Dans son message à l’occasion de la présente édition de la journée internationale de la paix, le Secrétaire général des Nations Unies a lancé un appel au cessez-le-feu, à la non-violence, à la coexistence pacifique entre les nations, les peuples et les communautés. Un appel à une prise de conscience générale sur le coût inutilement exorbitant et l’impact dévastateur des conflits et des guerres sur le développement humain.
En Côte d’Ivoire, où une décennie de crise militaro-politique nous fait marcher à reculons du développement, avec un taux de pauvreté avoisinant officiellement les 50% de la population et une insécurité physique et psychologique intolérable, il ne devrait plus être besoin de nous instruire sur les bienfaits de la paix, de la non-violence et de la cohésion sociale.
Le temps est donc venu pour les Ivoiriens de se mobiliser solidairement autour des défis majeurs qui les attendent pour la construction d’une nation de paix et de justice. Il s’agit principalement de l’accès aux soins de santé, à l’éducation, au logement, à l’emploi, à la sécurité… Ce sont autant de droits qui leur sont dus et pour lesquels ils doivent encore se battre afin d’en jouir effectivement.
Mais pour mener efficacement ce combat pour le développement équitable et profitable à tous, nous devons d’abord construire un environnement de paix et de sécurité. Un environnement socio-économique débarrassé, notamment, du fléau destructeur que constituent la prolifération, la circulation illicite et l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre (ALPC). Cela implique la mise en place effective de mécanismes institutionnels et juridiques pour le contrôle et la lutte concertée contre les ALPC.
C’est pourquoi, à l’occasion de cette journée dédiée à la paix, à la non-violence et à la sécurité, le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’Ouest, section Côte d’Ivoire (RASALAO-CI) et le Réseau des journalistes pour la paix et la sécurité (RJPS) réitèrent leurs félicitations au Président de la République de Côte d’Ivoire et au gouvernement pour la création et l’installation effective de la Commission nationale de lutte contre les ALPC.
Le RASALAO-CI et le RJPS encouragent une fois encore le Président de la République et le gouvernement à demeurer dans cette dynamique salvatrice pour l’Etat et les populations en achevant le processus de ratification de la Convention de la CEDEAO sur les armes légères, leurs munitions et autres matériels connexes, en procédant à la signature du décret et au dépôt des instruments de la ratification auprès de la CEDEAO. Puis à engager le processus d’harmonisation de la législation ivoirienne avec les instruments sous-régionaux, régionaux et internationaux pertinents.
Le RASALAO-CI et le RJPS renouvellent leur engagement à poursuivre leurs efforts de sensibilisation et d’information des populations pour une prise de conscience collective sur la nécessité de bannir les armes de notre quotidien et d’adopter des comportements non-violents et respectueux de la loi.
Pour le RASALAO-CI et le RJPS
La Présidente
Michèle Pépé