Quatre heures seulement après son arrivée à New York, le président Gbagbo a reçu la communauté ivoirienne des Etats-Unis d'Amérique. Celle-ci lui a traduit son soutien total pour la présidentielle du 29 novembre. Les Ivoiriens vivant aux Etats-Unis d'Amérique tiennent à ce que Laurent Gbagbo reste au pouvoir. Au moins pendant les cinq prochaines années. C'est l'essentiel du message qu'ils ont voulu faire passer, dimanche dernier, en se rendant massivement au Waldorf Astoria de New York où ils ont eu une rencontre avec le chef de l'Etat de 19h à 21h (23h à 1h T.U). La salle de plus de trois cents places était pleine comme un œuf. Et les ivoiriens vivant au pays de l'Oncle Sam étaient enthousiastes et visiblement heureux de revoir leur président plus d'un an après leur dernière rencontre de ce genre en avril 2008. C'est pourquoi, ils lui ont fait une ovation nourrie dès qu'il a fait son entrée dans la salle. «Il y a sept ans presque jour pour jour, la Côte d'Ivoire connaissait la plus grave crise de son histoire, mais grâce à votre génie politique, grâce à votre patience, votre sens du pardon, les fils du pays se sont retrouvés. La diaspora ivoirienne vous dit merci. Nous sommes avec vous jusqu'au bout», dira leur porte-parole Laurent Ibéhi. Dès cet instant, les motions de soutien se sont succédé à la tribune à la grande joie d'une assistance eupho-rique. Adama Konaté, président du comité de soutien des nordistes des Etats-Unis pour Laurent Gbagbo est venu réitérer les propos qu'il avait tenus il y a un an et demi. «Les gens nous ont trop trompés et ils ne nous tromperont plus. Nous avons compris que ce sont eux les faibles, parce que ce sont les faibles qui s'unissent contre le plus fort. Monsieur le président, vous êtes le plus fort. Je souhaite que Dieu vous donne longue vie et à nous aussi, pour qu'on reconstruise le pays sous les yeux de ceux qui ont tenté de le détruire», a-t-il déclaré dans un français approximatif mais que la salle a bien compris et longuement ovationné. «Vous êtes un produit facile à vendre», ajoutera son vice-président, Drissa Samaké. «Vous êtes le meilleur, you are the best, you are the best candidate, nous sommes à 100% pour votre élection, vous êtes notre candidat», dira-t-il. Mais il en profitera pour porter à la connaissance du chef de l'Etat quelques soucis de ses compatriotes vivant aux Etats unis. Le premier, c'est comment leur faciliter la tâche pour canaliser les mouvements financiers qu'ils font en direction de la Côte d'Ivoire. Le deuxième, il souhaite que l'on supprime l'exigence de la lettre d'invitation pour tous les Ivoiriens ayant la nationalité américaine quand ils souhaitent rentrer au pays.
Touré Ami, présidente du comité de soutien des femmes du nord des USA pour Laurent Gbagbo, ne tarit pas d'éloges à l'endroit du président Gbagbo. “Vous êtes un exemple de combativité et de persévérance”, a-t-elle déclaré. Elle a rappelé les actes posés par Laurent Gbagbo à l'endroit des musulmans de Côte d'Ivoire. Notamment l'ouverture d'un consulat à Djeddah à la nomination comme consul d'un musulman.
A ce flot d'hommage et de reconnaissance, un Séné-galais, ancien compagnon de Laurent Gbagbo à Abidjan et vivant désormais aux Etats-unis a apporté son grain de sel. Dans un style particulier empruntant parfois à la poésie, Cheick Mabo Dioum a rappelé les années de combat du président de la république pour semer , à travers, le pays la graine de la démocratie au moment où très peu de personnes y croyaient. «Connaissant votre personnalité et votre combat, je n'ai pas été surpris de votre élection», a-t-il fait remarquer. Il a rappelé avec éloquence comment Laurent Gbagbo a façonné sa personnalité en faisant du jeune homme qu'il était, «un homme accompli».
Réveiller la direction des Ivoiriens de l'étranger En réponse le président Gbagbo s'est dit heureux d'être encore une fois avec ses compatriotes des Etats- Unis. Il a immédiatement donné instruction au ministre des affaires étrangères présent, de réveiller la direction des Ivoiriens de l'étranger. Car, selon lui, cette direction qu'il avait créée dès son élection n'a pas pu jouer son rôle à cause de la crise. Il a aussi instruit le ministre des affaires étrangères à l'effet de faire en sorte qu'il y ait un répertoire des compétences ivoiriennes à l'étranger. Chose qu'il a déjà entreprise à son propre niveau. Mais selon lui, tout le monde n'a pas la chance d'être connu du Président de la République, alors que le pays doit profiter de tous ceux qui ont une compétence.
Mais avant tout, c'est au représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Alcide Djédjé qu'est revenu l'honneur de dire la bienvenue au président Gbagbo. Il a révélé à l'assistance qu'il lui est venu à un moment, l'idée de faire reporter cette rencontre, compte tenu du fait que le programme de vol du président Gbagbo avait changé et qu'il devait désormais arriver un peu plus tard. «Quand je l'ai appelé, le président m'a répondu ceci : si c'est pour une autre raison, alors reporte la rencontre, mais si c'est pour moi, maintiens-là», a-t-il témoigné. Aussi, Alcide Djédjé ne s'est-il pas privé de saluer la grande disponibilité du Président de la République chaque fois qu'il s'est agi d'aller à la rencontre de son peuple.
Demba Traoré, le président du comité d'organisation, désormais beaucoup plus à Grand-Bassam où il exerce les fonctions de directeur général du village des nouvelles technologies, a salué la spontanéité avec laquelle les Ivoiriens des Etats-Unis se sont mobilisés pour venir à la rencontre de leur président. Ils n'ont eu l'information que 24h plus tôt. Et pourtant ! Augustin Kouyo envoyé spécial à New York
Touré Ami, présidente du comité de soutien des femmes du nord des USA pour Laurent Gbagbo, ne tarit pas d'éloges à l'endroit du président Gbagbo. “Vous êtes un exemple de combativité et de persévérance”, a-t-elle déclaré. Elle a rappelé les actes posés par Laurent Gbagbo à l'endroit des musulmans de Côte d'Ivoire. Notamment l'ouverture d'un consulat à Djeddah à la nomination comme consul d'un musulman.
A ce flot d'hommage et de reconnaissance, un Séné-galais, ancien compagnon de Laurent Gbagbo à Abidjan et vivant désormais aux Etats-unis a apporté son grain de sel. Dans un style particulier empruntant parfois à la poésie, Cheick Mabo Dioum a rappelé les années de combat du président de la république pour semer , à travers, le pays la graine de la démocratie au moment où très peu de personnes y croyaient. «Connaissant votre personnalité et votre combat, je n'ai pas été surpris de votre élection», a-t-il fait remarquer. Il a rappelé avec éloquence comment Laurent Gbagbo a façonné sa personnalité en faisant du jeune homme qu'il était, «un homme accompli».
Réveiller la direction des Ivoiriens de l'étranger En réponse le président Gbagbo s'est dit heureux d'être encore une fois avec ses compatriotes des Etats- Unis. Il a immédiatement donné instruction au ministre des affaires étrangères présent, de réveiller la direction des Ivoiriens de l'étranger. Car, selon lui, cette direction qu'il avait créée dès son élection n'a pas pu jouer son rôle à cause de la crise. Il a aussi instruit le ministre des affaires étrangères à l'effet de faire en sorte qu'il y ait un répertoire des compétences ivoiriennes à l'étranger. Chose qu'il a déjà entreprise à son propre niveau. Mais selon lui, tout le monde n'a pas la chance d'être connu du Président de la République, alors que le pays doit profiter de tous ceux qui ont une compétence.
Mais avant tout, c'est au représentant permanent de la Côte d'Ivoire auprès des Nations Unies, l'ambassadeur Alcide Djédjé qu'est revenu l'honneur de dire la bienvenue au président Gbagbo. Il a révélé à l'assistance qu'il lui est venu à un moment, l'idée de faire reporter cette rencontre, compte tenu du fait que le programme de vol du président Gbagbo avait changé et qu'il devait désormais arriver un peu plus tard. «Quand je l'ai appelé, le président m'a répondu ceci : si c'est pour une autre raison, alors reporte la rencontre, mais si c'est pour moi, maintiens-là», a-t-il témoigné. Aussi, Alcide Djédjé ne s'est-il pas privé de saluer la grande disponibilité du Président de la République chaque fois qu'il s'est agi d'aller à la rencontre de son peuple.
Demba Traoré, le président du comité d'organisation, désormais beaucoup plus à Grand-Bassam où il exerce les fonctions de directeur général du village des nouvelles technologies, a salué la spontanéité avec laquelle les Ivoiriens des Etats-Unis se sont mobilisés pour venir à la rencontre de leur président. Ils n'ont eu l'information que 24h plus tôt. Et pourtant ! Augustin Kouyo envoyé spécial à New York
