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Politique Publié le mardi 22 septembre 2009 | Notre Voie

Visite du chef de l’Etat aux Etats Unis Laurent Gbagbo : “Les élections seront totalement sécurisées”

Le président Gbagbo a fait la promesse que les prochaines élections seront sécurisées. «Les élections seront totalement sécuri-sées, deux semaines avant, toutes les forces de sécurité seront entièrement déplo-yées pour que quelqu'un ne se trompe pas», a-t-il affirmé avec force, à l'occasion de l'échange qu'il a eu dimanche, avec les Ivoiriens des Etats-Unis. C'était en réponse à une question d'un de ses compatriotes qui s'inquiétait de la situation sécuritaire en liaison avec l'élection présidentielle prévue le 29 novembre prochain. Citant le proverbe africain qui dit que celui qui a été mordu par le serpent a peur du ver de terre, Laurent Gbagbo a promis que tout sera mis en œuvre pour que les élections à venir se déroulent dans un environnement apaisé. Malgré plus de dix heures de voyage, et alors que cela n'était pas prévu au programme, le président Gbagbo a souhaité répondre à quelques questions de ses compatriotes vivant aux Etats-Unis sur la marche du pays et particulièrement sur le processus de sortie de crise. Ainsi, le maître de cérémonie, Bamba Franck Mamadou a autorisé quatre personnes à poser des questions ou à exprimer des préoccupations. La première a été celle d'une jeune dame, Yvonne Malan. Elle a évoqué les problèmes de l'école en Côte d'Ivoire, le taux d'échec particulièrement élevé cette année, les problèmes de santé et des villes. Elle a demandé comment le président Gbagbo peut aider à solutionner tout cela. La deuxième intervention a été celle de David Dembélé. Il a évoqué les questions de report ou non des élections et de la sécurité dans le pays. Il s'est également interrogé sur le non démarrage effectif du bitumage de l'axe routier Boundiali-Tengréla. Le troisième intervenant a été Koffi Marc Alain Dellon qui a évoqué son expérience personnelle. Il a soutenu avoir tenté d'investir en Côte d'Ivoire, mais qu'il a échoué à cause de la douane qui l'aurait fortement taxé. Il a demandé au président Gbagbo de faire quelque chose dans ce sens. Enfin, un dernier intervenant, un Afro-américain qui connait assez bien la Côte d'ivoire et qui désire y investir. Il a voulu savoir ce que le pays lui offre comme opportunités. A toutes ces questions, le président Gbagbo a apporté des réponses aussi simples les unes que les autres. Il a d'abord fait la mise au point suivante : «Souvent, on a fait croire aux Ivoiriens et de façon générale aux africains, qu'il y avait des personnes riches quelque part qui viendraient aider le pays avec leur propre argent, cela est faux. Le rôle du président n'est pas d'aider, mais de travailler pour la population avec l'argent du pays». Il a reconnu qu'il y a effectivement des problèmes au niveau de l'école, de la santé. Mais il a rappelé, que, sept années de crise qui n'ont pas permis le fonctionnement normal de l'Etat, cela se reflète forcément sur le pays. Mais le président Gbagbo a indiqué que la reprise est amorcée depuis la signature de l'Accord politique de Ouagadougou. Mais que cette reprise sera effective après les élections. En attendant, ce sont environ 50 milliards de francs Cfa qui sont en train d'être investis à Abidjan depuis quelques mois, suite à un programme que l'Etat a conclu avec la Banque mondiale et le Fmi. Le président Gbagbo a annoncé à la grande satisfaction de l'assistance que les montagnes d'ordures d'Abidjan ont été enlevées et que la réfection des rues a commencé. Il a déclaré qu'après la normalisation, il faudra mettre en priorité la construction de nouvelles classes et de nouveaux centres de santé, ce qui implique le recrutement de nouveaux instituteurs, professeurs, infirmiers et sages-femmes. En tout état de cause, Laurent Gbagbo a invité ses compatriotes à ne jamais oublier ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire, même s'ils ont déjà pardonné. «Un citoyen qui oublie est dangereux», a-t-il fait savoir. Car pour lui, parler de la Côte d'Ivoire actuelle en oubliant que ce pays a connu sept années de crise, conduit forcément à faire une analyse fausse. Concernant les problèmes de sécurité dans le pays, le chef de l'Etat s'est voulu rassurant. Selon lui, il y a la sécurité. Il a rappelé que lui-même a déjà fait des voyages nocturnes en zone ex-assiégée pour bien montrer que la sécurité est revenue. Investir en Côte d’Ivoire Le président Gbagbo a appelé tout le monde à venir investir en Côte d'Ivoire. Car le code des investissements de 1959 revu en 1984 est l'un des plus favorables à l'investissement des capitaux étrangers. «Nous avons l'un des codes d’investissement les plus larges», a-t-il insisté. Quant aux Ivoiriens de l'étranger qui désirent investir au pays, il leur a demandé de s'entourer de toutes les précautions. Il leur a conseillé de faire d'abord une étude de marché avant de se lancer dans une affaire. De s'adresser aux structures comme le CEPICI qui peuvent leur indiquer les secteurs porteurs ou leur donner des informations utiles sur les secteurs dans lesquels ils souhaitent investir, pour ne pas se faire arnaquer ou éviter de s'engouffrer dans des secteurs saturés. Aussi leur a-t-il conseillé de s'adresser aux banques qui peuvent également les orienter car pour lui, l'entreprise se fait avec les banques et les hommes d'affaires et non avec les parents. Laurent Gbagbo a invité ses frères Ivoiriens de l'étranger à l'humilité quand ils veulent entreprendre. Ne jamais croire que l'idée d'investissement qu'ils ont est la meilleure et qu'ils n'ont besoin de personne pour la mettre en œuvre. «Ecoutez ceux qui sont là-bas, ce sont eux qui connaissent les réalités car, l'investissement se fait sur le réel et non le virtuel», a encore insisté le président Gbagbo. Enfin, le chef de l'Etat a appelé ses concitoyens à respecter les lois de leur pays d'accueil. Augustin Kouyo envoyé spécial à New York Quelques brèves l Dix heures et demie de voyage Partie d'Abidjan le dimanche à 7h 25 par vol spécial à bord d'un Boeing 737 d'une compagnie privée, la délégation du président Gbagbo a atterri à l'aéroport John Kennedy de New York à 19h30 (temps universel), 15h30 (heure locale), Après une escale technique d'une heure à Prahia (Cap vert). l Ceux qui accompagnent le président Le président Gbagbo est accompagné d'une forte délégation composée des membres de son cabinet, de journalistes, de personnalités diverses et de membres du protocole d’Etat et de la sécurité. Ainsi, on note la présence de Koné Boubacar (directeur du protocole d'Etat), Jacques Anouma, Silvère Nébout, Désiré Dallo (D.G du port de San Pedro), Pr Biaka Zasseli, Richard Kodjo (ambassadeur au Burkina Faso), Me Géraldine Odéhouri-Brou, le député Brissi Takaléa Claude. l Tous à l'Astoria Toute la délégation ivoirienne y compris le chef de l'Etat a été logée à l'hôtel Waldorf Astoria de New York. C'est là au 36ème étage que le président Gbagbo reçoit certains de ses hôtes. l Gbagbo déjeune avec Obama C'est aujourd'hui à 13h (heures locales) que le président Gbagbo et plusieurs de ses homologues africains auront un déjeuner avec le président Barack Obama, justement au Waldorf Astoria. Juste après, à 16h, il rencontre le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon au siège des nations unies. l Gbagbo intervient à l'Onu Le vendredi, avant de regagner Abidjan, le président Laurent Gbagbo fera une intervention à la tribune de l'assemblée générale des nations unies. l Gbagbo rencontre des hommes d'affaires En dehors des rencontres à caractère politique et diplomatique, le président Gbagbo aura de nombreuses rencontres avec des hommes d'affaires qui s'intéressent à la Côte d'Ivoire.

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