Doucement, doucement, car on est pressé, dixit Laurent Gbagbo. Le chef de l`Etat ivoirien vient encore de démontrer qu`il ne sert à rien d`aller vite en besogne. L`essentiel est d`avoir foi en ses potentialités. Sa présence à New York est le signe qu`il repositionne son pays. La crise est derrière nous, comme il le dit si bien.
Le déjeuner de travail auquel sont conviés ce jour même, des dirigeants africains par le président américain, Barack Obama, est un signe des temps. Car, jamais une telle ouverture des Etats-Unis d`Amérique à l`égard de la Côte d`Ivoire n`avait été envisageable depuis l`ère Bush père et fils. L`Afrique avait été mise au restreint par les décideurs américains au point où le continent noir était relégué au rang de souffre douleur qui ne dépendait que de l`aide extérieure de l`occident. En invitant dix chefs d`Etat au nombre desquels se trouve le président ivoirien Laurent Gbagbo, à un déjeuner de travail, ce jour même, le chef de l`Administration américaine ouvre une période inédite. Cela voudrait dire que l`ère de la balkanisation est dépassée, c`est désormais l`ère de la coopération civilisée et intelligente. C`est en cela que Barack Obama se pose comme un dirigeant d`ouverture.
Quel sens donner à la présence du chef d`Etat ivoirien au nombre des convives ? On le voit bien, la Côte d`Ivoire quitte les sentiers battus des pays en guerre, une guerre qui a rendu ses dirigeants " infréquentables " pour bon nombre de dirigeants occidentaux. Elle s`est vêtue depuis le 4 mars 2007, date de la signature de l`Accord politique de Ouagadougou qui découle du génie politique de Laurent Gbagbo, de nouveaux habits de pays fréquentables. Une gestion intelligente de la crise qui porte ses fruits et qui est à mettre à l`actif du Président Laurent Gbagbo. On peut le dire, cette invitation à laquelle répond Laurent Gbagbo est tout sauf une autosatisfaction. Loin s`en faut car, en quoi cela serait-il utile à Laurent Gbagbo qui en a vu des vertes et des pas mûres, d`être à la table du chef d`Etat américain si cela ne peut profiter à son peuple ? C`est donc un dirigeant ivoirien sûr d`avoir placé son pays
Cà aurait pu être quelque autre dirigeant, comme par exemple Tanja du Niger, Mugabé de Zimbabwe, Rajoelina de Madagascar, El Béchir du Soudan, ou même Moussa Dadis de Guinée. Mais ceux-là ne feront pas partie de la séance de travail présidentielle. La raison ne peut être que l`environnement économique sécurisé qui tient tant aux dirigeants américains qui veillent sur les investissements de leur secteur privé comme sur la prunelle de leurs yeux. Or, la Côte d` Ivoire, malgré la crise, fait partie des pays de l`Afrique subsaharienne qui ont fait d`énormes efforts dans ce sens.
Selon le Washington File, du 29 septembre au 1er octobre se tiendra en marge de l`Assemblée annuelle de l`Onu, un sommet commercial. En effet, c`est tous les deux ans que ce rendez-vous se tient et il se tient avec des représentants américains du secteur privé coparrainé par la Mcc et l`illustre Corporate Council on America, qui représente les intérêts dudit secteur. Selon les propos rapportés par Washington File, un responsable de la Millennium Challenge Corporation (Mcc Société du compte du millénaire) souligne que les investissements en Afrique sont aujourd`hui, plus intéressants pour les entreprises qu`ils ne l`étaient avant la crise financière mondiale. Une thèse approuvée par Jeri Jensen, directrice générale du Bureau des initiatives du secteur privé de la Mcc, pour le secteur privé. Celle-ci estime que l`Afrique est la nouvelle frontière naturelle pour les investisseurs, et le partage du risque lié à l`investissement permet de créer des situations `` gagnant gagnant `` pour les partenariats qu`ils forment avec les bailleurs de fonds sur le continent. Ce n`est donc pas un fait du hasard si le Président Laurent Gbagbo est parmi les chefs d`Etat africains invités à prendre part au " déjeuner de travail " avec le Président Barack Obama. Bien ciblée, la Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo a montré des dispositions non négligeables tant politiques que financières en termes de potentialités. Ce pays est même parmi ceux considérés par les Américains comme étant des contre poids aux pays émergents d`Asie. C`est donc à juste titre quand Laurent Gbagbo dit souvent que " la Côte d`Ivoire est un pays essentiel, un pays solide ". La preuve vient de lui être faite par son homologue américain.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr
Le déjeuner de travail auquel sont conviés ce jour même, des dirigeants africains par le président américain, Barack Obama, est un signe des temps. Car, jamais une telle ouverture des Etats-Unis d`Amérique à l`égard de la Côte d`Ivoire n`avait été envisageable depuis l`ère Bush père et fils. L`Afrique avait été mise au restreint par les décideurs américains au point où le continent noir était relégué au rang de souffre douleur qui ne dépendait que de l`aide extérieure de l`occident. En invitant dix chefs d`Etat au nombre desquels se trouve le président ivoirien Laurent Gbagbo, à un déjeuner de travail, ce jour même, le chef de l`Administration américaine ouvre une période inédite. Cela voudrait dire que l`ère de la balkanisation est dépassée, c`est désormais l`ère de la coopération civilisée et intelligente. C`est en cela que Barack Obama se pose comme un dirigeant d`ouverture.
Quel sens donner à la présence du chef d`Etat ivoirien au nombre des convives ? On le voit bien, la Côte d`Ivoire quitte les sentiers battus des pays en guerre, une guerre qui a rendu ses dirigeants " infréquentables " pour bon nombre de dirigeants occidentaux. Elle s`est vêtue depuis le 4 mars 2007, date de la signature de l`Accord politique de Ouagadougou qui découle du génie politique de Laurent Gbagbo, de nouveaux habits de pays fréquentables. Une gestion intelligente de la crise qui porte ses fruits et qui est à mettre à l`actif du Président Laurent Gbagbo. On peut le dire, cette invitation à laquelle répond Laurent Gbagbo est tout sauf une autosatisfaction. Loin s`en faut car, en quoi cela serait-il utile à Laurent Gbagbo qui en a vu des vertes et des pas mûres, d`être à la table du chef d`Etat américain si cela ne peut profiter à son peuple ? C`est donc un dirigeant ivoirien sûr d`avoir placé son pays
Cà aurait pu être quelque autre dirigeant, comme par exemple Tanja du Niger, Mugabé de Zimbabwe, Rajoelina de Madagascar, El Béchir du Soudan, ou même Moussa Dadis de Guinée. Mais ceux-là ne feront pas partie de la séance de travail présidentielle. La raison ne peut être que l`environnement économique sécurisé qui tient tant aux dirigeants américains qui veillent sur les investissements de leur secteur privé comme sur la prunelle de leurs yeux. Or, la Côte d` Ivoire, malgré la crise, fait partie des pays de l`Afrique subsaharienne qui ont fait d`énormes efforts dans ce sens.
Selon le Washington File, du 29 septembre au 1er octobre se tiendra en marge de l`Assemblée annuelle de l`Onu, un sommet commercial. En effet, c`est tous les deux ans que ce rendez-vous se tient et il se tient avec des représentants américains du secteur privé coparrainé par la Mcc et l`illustre Corporate Council on America, qui représente les intérêts dudit secteur. Selon les propos rapportés par Washington File, un responsable de la Millennium Challenge Corporation (Mcc Société du compte du millénaire) souligne que les investissements en Afrique sont aujourd`hui, plus intéressants pour les entreprises qu`ils ne l`étaient avant la crise financière mondiale. Une thèse approuvée par Jeri Jensen, directrice générale du Bureau des initiatives du secteur privé de la Mcc, pour le secteur privé. Celle-ci estime que l`Afrique est la nouvelle frontière naturelle pour les investisseurs, et le partage du risque lié à l`investissement permet de créer des situations `` gagnant gagnant `` pour les partenariats qu`ils forment avec les bailleurs de fonds sur le continent. Ce n`est donc pas un fait du hasard si le Président Laurent Gbagbo est parmi les chefs d`Etat africains invités à prendre part au " déjeuner de travail " avec le Président Barack Obama. Bien ciblée, la Côte d`Ivoire de Laurent Gbagbo a montré des dispositions non négligeables tant politiques que financières en termes de potentialités. Ce pays est même parmi ceux considérés par les Américains comme étant des contre poids aux pays émergents d`Asie. C`est donc à juste titre quand Laurent Gbagbo dit souvent que " la Côte d`Ivoire est un pays essentiel, un pays solide ". La preuve vient de lui être faite par son homologue américain.
Simplice Allard
al08062317@yahoo.fr