L'Administration américaine et le milieu des Affaires entendent doper leurs relations de partenariats avec les pays africains
C’est ce mardi que le Chef de l'exécutif américain, Barack Obama, organise à New York, un déjeuner de travail auquel prendront part, plusieurs chefs d'Etat africains dont le Président Laurent Gbagbo de Côte d'Ivoire. Belle occasion pour le Président Obama qui ne connaît pas assez les arcanes politiques africains, d'échanger avec ses pairs africains. Présent à ce rendez-vous, le chef de l'Etat ivoirien, qui voit autrement les rapports économiques entre le Nord et le Sud, va certainement présenter sa vision. Des observateurs avertis de la scène diplomatique et du commerce international, estiment que s'il y a un président qui pourrait se sentir très à l'aise à ce rendez-vous, c'est bien le Président Gbagbo. Pour sa vision pour un partenariat nouveau entre l'Afrique l'Europe voire les Etats-Unis d'Amérique ( Usa). Aussi, le Président Gbagbo, à la tribune qui lui sera offerte va plaider pour une réintégration de la Côte d'Ivoire juste après l’élection présidentielle de la fameuse loi sur la promotion des exports vers les Usa; Law of American Growth Opportuned Acte (Agoa) dont n'ont pu véritablement tirer profits les opérateurs du secteur privé ivoirien du fait du coup d'Etat militaire de décembre 1999 et de l'éclatement de la crise militaro-politique du 19 septembre 2002. Faisant d'une pierre deux coups, le Président Gbagbo, pourrait présenter l'évolution du dossier sur l'exploitation des enfants dans la cacaoculture ivoirienne et les menaces de l'industrie chocolatière américaine qui planaient sur la consommation du chocolat à base du cacao ivoirien. Après la suspension des menaces grâce à l'implication du chef de l'Etat ivoirien, des lobbys américains et un talk force composé d'experts ivoiriens membres de l'Association pour la promotion des investissements en Côte d'Ivoire, (Apexci). Depuis, les préjugés sont non seulement tombés mais le processus de certification du Cacaoculture ivoirienne avance très bien. Pour ne citer que ces quelques dossiers. A préciser qu'après ce déjeuner, des dirigeants africains et des investisseurs américains s'apprêtent à se rencontrer à Washington pour un sommet commercial américano africain, un responsable de la Millennium Challenge Corporation (Mcc Société du compte du millénaire) souligne que les investissements en Afrique sont aujourd'hui, plus intéressants pour les entreprises qu'ils ne l'étaient avant la crise financière mondiale. Selon Jeri Jensen, directrice générale du Bureau des initiatives du secteur privé de la Mcc, pour le secteur privé, l'Afrique est la nouvelle frontière naturelle pour les investisseurs, et le partage du risque lié à l'investissement permet de créer des situations gagnant gagnant pour les partenariats qu'ils forment avec les bailleurs de fonds sur le continent. Selon le Fonds monétaire international, la croissance économique de l'Afrique devrait être de 3,4 % en 2009, chiffre plus élevé que celui de nombreuses autres régions du monde plus durement touchées par la crise financière mondiale. Mme Jensen a déclaré à America.gov qu'elle entendait dire dans certaines entreprises américaines qu'établir un partenariat avec un donateur en Afrique était plus intéressant maintenant qu'avant la crise du fait de la baisse considérable de la demande des consommateurs en Europe et aux Etats-Unis et du désir d'entreprises visionnaires de prendre pied en Afrique avec des investissements à long terme.
Selon les communiqués de presse, ce sommet commercial, qui se réunit tous les deux ans, rassemblera des chefs de gouvernement africains, dont 10 chefs d'Etat, et des représentants américains du secteur privé qui souhaitent commencer à investir ou investir davantage sur le continent africain. Le sommet se tiendra du 29 septembre au 1er octobre et est coparrainé par la Mcc et le Corporate Council on America, qui représente les intérêts du secteur privé. Pour de nombreux investisseurs américains, l'Afrique est un territoire inconnu, commente Mme Jensen. Les pays qui participent déjà aux programmes de la Mcc sont des partenaires d'investissement idéaux parce que pour y participer, ils doivent satisfaire à un certain nombre de normes en matière de gouvernance juste, d'investissement dans leurs ressources humaines et de réformes économiques. Nous avons constaté que les investissements étrangers directs dans les pays Mcc sont sensiblement plus importants que dans les autres pays en développement précise Mme Jensen. Pour le secteur privé, les pays Mcc sont une porte d'entrée qui leur permet de prendre la température de l'eau alors même qu'ils essaient de formuler leur stratégie pour l'Afrique.
Bamba Mafoumgbé (avec Washington file)
bamaf2000@yahoo.fr
C’est ce mardi que le Chef de l'exécutif américain, Barack Obama, organise à New York, un déjeuner de travail auquel prendront part, plusieurs chefs d'Etat africains dont le Président Laurent Gbagbo de Côte d'Ivoire. Belle occasion pour le Président Obama qui ne connaît pas assez les arcanes politiques africains, d'échanger avec ses pairs africains. Présent à ce rendez-vous, le chef de l'Etat ivoirien, qui voit autrement les rapports économiques entre le Nord et le Sud, va certainement présenter sa vision. Des observateurs avertis de la scène diplomatique et du commerce international, estiment que s'il y a un président qui pourrait se sentir très à l'aise à ce rendez-vous, c'est bien le Président Gbagbo. Pour sa vision pour un partenariat nouveau entre l'Afrique l'Europe voire les Etats-Unis d'Amérique ( Usa). Aussi, le Président Gbagbo, à la tribune qui lui sera offerte va plaider pour une réintégration de la Côte d'Ivoire juste après l’élection présidentielle de la fameuse loi sur la promotion des exports vers les Usa; Law of American Growth Opportuned Acte (Agoa) dont n'ont pu véritablement tirer profits les opérateurs du secteur privé ivoirien du fait du coup d'Etat militaire de décembre 1999 et de l'éclatement de la crise militaro-politique du 19 septembre 2002. Faisant d'une pierre deux coups, le Président Gbagbo, pourrait présenter l'évolution du dossier sur l'exploitation des enfants dans la cacaoculture ivoirienne et les menaces de l'industrie chocolatière américaine qui planaient sur la consommation du chocolat à base du cacao ivoirien. Après la suspension des menaces grâce à l'implication du chef de l'Etat ivoirien, des lobbys américains et un talk force composé d'experts ivoiriens membres de l'Association pour la promotion des investissements en Côte d'Ivoire, (Apexci). Depuis, les préjugés sont non seulement tombés mais le processus de certification du Cacaoculture ivoirienne avance très bien. Pour ne citer que ces quelques dossiers. A préciser qu'après ce déjeuner, des dirigeants africains et des investisseurs américains s'apprêtent à se rencontrer à Washington pour un sommet commercial américano africain, un responsable de la Millennium Challenge Corporation (Mcc Société du compte du millénaire) souligne que les investissements en Afrique sont aujourd'hui, plus intéressants pour les entreprises qu'ils ne l'étaient avant la crise financière mondiale. Selon Jeri Jensen, directrice générale du Bureau des initiatives du secteur privé de la Mcc, pour le secteur privé, l'Afrique est la nouvelle frontière naturelle pour les investisseurs, et le partage du risque lié à l'investissement permet de créer des situations gagnant gagnant pour les partenariats qu'ils forment avec les bailleurs de fonds sur le continent. Selon le Fonds monétaire international, la croissance économique de l'Afrique devrait être de 3,4 % en 2009, chiffre plus élevé que celui de nombreuses autres régions du monde plus durement touchées par la crise financière mondiale. Mme Jensen a déclaré à America.gov qu'elle entendait dire dans certaines entreprises américaines qu'établir un partenariat avec un donateur en Afrique était plus intéressant maintenant qu'avant la crise du fait de la baisse considérable de la demande des consommateurs en Europe et aux Etats-Unis et du désir d'entreprises visionnaires de prendre pied en Afrique avec des investissements à long terme.
Selon les communiqués de presse, ce sommet commercial, qui se réunit tous les deux ans, rassemblera des chefs de gouvernement africains, dont 10 chefs d'Etat, et des représentants américains du secteur privé qui souhaitent commencer à investir ou investir davantage sur le continent africain. Le sommet se tiendra du 29 septembre au 1er octobre et est coparrainé par la Mcc et le Corporate Council on America, qui représente les intérêts du secteur privé. Pour de nombreux investisseurs américains, l'Afrique est un territoire inconnu, commente Mme Jensen. Les pays qui participent déjà aux programmes de la Mcc sont des partenaires d'investissement idéaux parce que pour y participer, ils doivent satisfaire à un certain nombre de normes en matière de gouvernance juste, d'investissement dans leurs ressources humaines et de réformes économiques. Nous avons constaté que les investissements étrangers directs dans les pays Mcc sont sensiblement plus importants que dans les autres pays en développement précise Mme Jensen. Pour le secteur privé, les pays Mcc sont une porte d'entrée qui leur permet de prendre la température de l'eau alors même qu'ils essaient de formuler leur stratégie pour l'Afrique.
Bamba Mafoumgbé (avec Washington file)
bamaf2000@yahoo.fr