Les sages-femmes et infirmiers de la capitale politique et sous-préfectures, ainsi que ceux des villages environnants étaient absents à leurs postes hier.
Selon Béhina Martin, secrétaire régional du syndicat des infirmiers de Côte d’Ivoire, après cinq jours de grève, aucune solution favorable n’a été obtenue auprès du gouvernement. Depuis samedi donc, à l’appel du syndicat et surtout de l’assemblée générale, la grève a été reconduite. Mais cette fois-ci, dit-il avec « réduction du service minimum ».
Plus grave encore, les infirmiers et sages-femmes entendent faire des sit-in dans toutes les directions régionales de santé à commencer par Abidjan, dans les locaux de la Fonction publique à Yamoussoukro. Pour Mme Olui, sage-femme, majore de la maternité au Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro, elle et ses paires sont contraintes d’observer cet arrêt de travail. « C’est une désolation pour les sages-femmes qui n’ont pas l’habitude de se mettre dans les grèves», avoue t-elle. Avant d’ajouter : « Si aujourd’hui, elles rejoignent le syndicat, c’est parce que, la goûte d’eau a débordé le vase». Mme Olui exhorte les autorités à prendre en compte toutes leurs revendications, histoire d’éviter des désagréments à la population.
Il s’agit entre autres, de la signature effective du décret portant sur leur profil de carrière, la définition d’une grille indiciaire et l’adoption de la loi sur l’ordre des sages-femmes.
Jacquelin Mintoh
Selon Béhina Martin, secrétaire régional du syndicat des infirmiers de Côte d’Ivoire, après cinq jours de grève, aucune solution favorable n’a été obtenue auprès du gouvernement. Depuis samedi donc, à l’appel du syndicat et surtout de l’assemblée générale, la grève a été reconduite. Mais cette fois-ci, dit-il avec « réduction du service minimum ».
Plus grave encore, les infirmiers et sages-femmes entendent faire des sit-in dans toutes les directions régionales de santé à commencer par Abidjan, dans les locaux de la Fonction publique à Yamoussoukro. Pour Mme Olui, sage-femme, majore de la maternité au Centre hospitalier régional (CHR) de Yamoussoukro, elle et ses paires sont contraintes d’observer cet arrêt de travail. « C’est une désolation pour les sages-femmes qui n’ont pas l’habitude de se mettre dans les grèves», avoue t-elle. Avant d’ajouter : « Si aujourd’hui, elles rejoignent le syndicat, c’est parce que, la goûte d’eau a débordé le vase». Mme Olui exhorte les autorités à prendre en compte toutes leurs revendications, histoire d’éviter des désagréments à la population.
Il s’agit entre autres, de la signature effective du décret portant sur leur profil de carrière, la définition d’une grille indiciaire et l’adoption de la loi sur l’ordre des sages-femmes.
Jacquelin Mintoh