Le président Laurent Gbagbo a pris part, hier de 13h à 14h30, à un déjeuner de travail avec le président américain Barack Obama au Waldorf Astoria de New York en compagnie de plusieurs autres chefs d’Etat d’Afrique subsaharienne. Rien n’a filtré des discussions. Mais, on sait qu’il s’agissait de définir les bases d’un partenariat entre les Etats-unis et l’Afrique.
Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Idriss Déby (Tchad), Faure Gnassingbé (Togo), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Meles Zenawi (Ethiopie)… Ils étaient une vingtaine de chefs d’Etat africains à répondre présents à ce rendez-vous historique dont malheureusement les envoyés spéciaux des différents médias n’auront aucune photo. Les américains ont décidé que personne ne fixe les images de cette rencontre. Tous les journalistes et photographes ont attendu en vain pendant près de deux heures dans le hall du Waldorf Astoria. Personne, en dehors des chefs d’Etat et de gouvernement africains, n’a pu apercevoir Barack Obama qui est entré dans la salle par une porte sécurisée loin des regards indiscrets. Son arrivée à New York, quelques heures plus tôt, avait d’ailleurs été l’occasion d’un impressionnant déploiement de policiers. Il y avait ceux qui étaient visibles avec leurs uniformes bleu nuit, armes de toutes sortes à la ceinture. Et ceux, en costume qui rôdaient partout dont certains étaient reconnaissables par les oreillettes de communication. Les véhicules de la police de New York, de couleur blanche, portant l’inscription «NYPD» et bardés de gyrophares en ajoutaient au décor impressionnant. Présents à tous les carrefours des voies passant autour du Waldorf Astoria, avec une dextérité à nulle autre pareille et sans brutalité aucune ni nervosité, ils organisaient la circulation des véhicules et des piétons. De sorte à éviter de trop longues files. A chaque barrage de police, les piétons, dans une discipline exemplaire, suivaient les indications des agents sans se lamenter ni rechercher la confrontation. «Ici, le policier ne discute pas. Il te dit ce que tu dois faire en toute courtoisie mais avec fermeté», fait remarquer un Ivoirien vivant au pays de l’Oncle Sam. Quand le cortège de Barck Obama arrive dans les environs du Waldorf Astoria, pas une mouche qui bouge. Seuls, les agents de police sont visibles sur le parcours. Depuis la veille, la police avait déjà quadrillé tout Manhattan, le quartier des buildings où se trouve le Waldorf Astoria. Un portique de sécurité avec scanner avait été installé aux deux entrées de cet immense hôtel. Tous ceux qui y entraient devaient désormais se soumettre à une fouille corporelle stricte mais généralement sans animosité : Palpation avec appareil électronique, passage des sacs et autres colis au scanner, utilisation de chiens renifleurs pour détecter des produits suspects ou toute arme que les appareils n’auraient pas pu déceler. A l’intérieur, le hall de l’hôtel est bourré de gens bizarres. De gens qui circulent sans qu’on sache vraiment ce qu’ils cherchent. Ils sont même sur les paliers, épiant le moindre geste suspect. Selon des sources crédibles, c’est au 37ème étage du Waldorf Astoria que Barack Obama a pris ses quartiers. Juste au-dessus de la suite du président Laurent Gbagbo installé au 36ème. A quelques heures du déjeuner, personne ne savait encore dans quelle salle il allait se dérouler. On ne savait pas non plus si les journalistes qui accompagnaient les chefs d’Etat y seraient admis. Pour des raisons de sécurité et au pays de l’Oncle Sam, on ne badine pas avec la sécurité du président de la république !
Augustin Kouyo envoyé spécial à New York
Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), Idriss Déby (Tchad), Faure Gnassingbé (Togo), Ellen Johnson Sirleaf (Liberia), Ernest Bai Koroma (Sierra Leone), Jacob Zuma (Afrique du Sud), Meles Zenawi (Ethiopie)… Ils étaient une vingtaine de chefs d’Etat africains à répondre présents à ce rendez-vous historique dont malheureusement les envoyés spéciaux des différents médias n’auront aucune photo. Les américains ont décidé que personne ne fixe les images de cette rencontre. Tous les journalistes et photographes ont attendu en vain pendant près de deux heures dans le hall du Waldorf Astoria. Personne, en dehors des chefs d’Etat et de gouvernement africains, n’a pu apercevoir Barack Obama qui est entré dans la salle par une porte sécurisée loin des regards indiscrets. Son arrivée à New York, quelques heures plus tôt, avait d’ailleurs été l’occasion d’un impressionnant déploiement de policiers. Il y avait ceux qui étaient visibles avec leurs uniformes bleu nuit, armes de toutes sortes à la ceinture. Et ceux, en costume qui rôdaient partout dont certains étaient reconnaissables par les oreillettes de communication. Les véhicules de la police de New York, de couleur blanche, portant l’inscription «NYPD» et bardés de gyrophares en ajoutaient au décor impressionnant. Présents à tous les carrefours des voies passant autour du Waldorf Astoria, avec une dextérité à nulle autre pareille et sans brutalité aucune ni nervosité, ils organisaient la circulation des véhicules et des piétons. De sorte à éviter de trop longues files. A chaque barrage de police, les piétons, dans une discipline exemplaire, suivaient les indications des agents sans se lamenter ni rechercher la confrontation. «Ici, le policier ne discute pas. Il te dit ce que tu dois faire en toute courtoisie mais avec fermeté», fait remarquer un Ivoirien vivant au pays de l’Oncle Sam. Quand le cortège de Barck Obama arrive dans les environs du Waldorf Astoria, pas une mouche qui bouge. Seuls, les agents de police sont visibles sur le parcours. Depuis la veille, la police avait déjà quadrillé tout Manhattan, le quartier des buildings où se trouve le Waldorf Astoria. Un portique de sécurité avec scanner avait été installé aux deux entrées de cet immense hôtel. Tous ceux qui y entraient devaient désormais se soumettre à une fouille corporelle stricte mais généralement sans animosité : Palpation avec appareil électronique, passage des sacs et autres colis au scanner, utilisation de chiens renifleurs pour détecter des produits suspects ou toute arme que les appareils n’auraient pas pu déceler. A l’intérieur, le hall de l’hôtel est bourré de gens bizarres. De gens qui circulent sans qu’on sache vraiment ce qu’ils cherchent. Ils sont même sur les paliers, épiant le moindre geste suspect. Selon des sources crédibles, c’est au 37ème étage du Waldorf Astoria que Barack Obama a pris ses quartiers. Juste au-dessus de la suite du président Laurent Gbagbo installé au 36ème. A quelques heures du déjeuner, personne ne savait encore dans quelle salle il allait se dérouler. On ne savait pas non plus si les journalistes qui accompagnaient les chefs d’Etat y seraient admis. Pour des raisons de sécurité et au pays de l’Oncle Sam, on ne badine pas avec la sécurité du président de la république !
Augustin Kouyo envoyé spécial à New York