Variétoscope tire à sa fin. Après deux mois de compétition, cinq groupes se sont démarqués et chacun d`eux constitue un prétendant sérieux pour remporter l`édition 2009.
La deuxième demi-finale de Variétoscope, émission culturelle de la Radio télévision ivoirienne (Rti) première chaîne, a livré ses secrets samedi. Au terme d`une manche très serrée, les groupes Hambol de Katiola et Génération royale de Tiassalé ont rejoint le Plateau vision plurielle (Pvp) d`Abidjan, Agir de Guibéroua et le Tchologo de Ferké, qualifiés pour la finale quelques jours plus tôt. Ces cinq groupes vont se retrouver le 4 octobre pour l`apothéose au Palais de la culture. Débuté avec 20 groupes, les manches éliminatoires ont permis de retenir dans un premier temps huit groupes, pour les demi-finales. Quatre formations se sont qualifiées directement pour participer à la finale. A ceux-là, il a été ajouté le meilleur troisième, c`est-à-dire le groupe qui est arrivé avec un nombre de points supérieur sur les deux manches. Les groupes vont prester au son d`un titre du dernier album des Konty Dj, morceau imposé pour la finale. Nord-Sud lève un coin de voile sur les atouts et les faiblesses de chaque groupe.
Génération royale de Tiassalé: un retour payant
Classé deuxième à la seconde demi-finale, le groupe de Tiassalé a réussi à remonter la pente. La qualification pour la finale s`est faite au bout de nombreux efforts. Le groupe s`est concentré sur la maîtrise du jeu scénique qui, contenait des imperfections durant la première manche. Les concurents de la ville de Lambert Yapi ont pour atout leur ``fait de société`` (une rubrique) et une bonne diction du narrateur. Mais, ils doivent faire attention aux détails dans la chorégraphie. Il faut qu`ils aient à l`esprit que c`est un concours et avoir des habillements moins chargés. Les princes de Tiassalé doivent faire un choix judicieux quant à la musique au choix qui reste à désirer. Ce qui constitue un handicap sérieux pour le groupe.
Tchologo de Ferké : l`outsider
Ce groupe a eu de la chance. Qualifié in-extrémis en tant que meilleur troisième des demi-finales, le groupe est un outsider sérieux pour la première place. Clopin-clopant, Ferké s`est frayé un chemin lors de la deuxième manche et compte parmi les prétendants à prendre au sérieux. La force de la formation est le soutien financier dont elle bénéficie. Seulement, elle ne convainc pas durant ses prestations. Aussi, le morceau choisi défavorise le groupe, vu le déficit de chansons rythmées venant de la région. A ces faiblesses, s`ajoute le manque de pertinence dans le ``fait de société`` et le nombre réduit de votants (le groupe qui obtient le plus de vote a un bonus de 10 points). Car, la finale se jouera sur les détails.
Agir de Guibéroua mise sur son sérieux
Le groupe venu de l`Ouest du pays est à craindre. Qualifié à la cinquième manche, les danseurs du groupe n`ont eu que quatre jours pour relever le défi des demi-finales. La force de ce groupe repose sur son abnégation, son harmonie et sa créativité. Leur ``fait de société`` est un atout. Mais, il faut que le groupe mobilise le maximum de votes pour réduire l`écart que creusent ses adversaires avec les 10 points qu`ils obtiennent. A force d`être trop simple, le groupe risque de ne pas convaincre le jury. Car c`est seulement en osant et en créant des émotions qu`il se classera en tête.
Hambol de Katiola bien positionné
Katiola est l`un des favoris de la compétition. Le groupe de la cité des potières est arrivé premier à la quatrième manche éliminatoire et à la deuxième demi-finale. Les chorégraphes de la cité du Centre-Nord ont imposé leur suprématie à leurs concurrents sans être véritablement inquiétés. Ils sont réalistes et font attention aux détails. Le groupe a aussi la sympathie du public qui le lui rend bien en le votant massivement. Mais, les nombres de points obtenus lors des manches remportées (177 points à la 4e manche et 230 points à la seconde demi-finale en plus des 10 points des votes), n`assure pas au groupe une victoire haut les mains. Le fait de société aussi est un autre élément que le groupe doit revoir. Il faut éviter un excès de confiance, qui peut être fatal au groupe.
Pvp dance du Plateau, la doyenne
C`est la défaite des protégés d`Akossi Benjo qui étonnera. Sinon, tout porte à croire que le groupe du Plateau est au-dessus de ses concurrents avec ses trois années de participation. Arrivé en tête de la première manche, après avoir raflé la meilleure narration et le meilleur fait coutumier, le groupe a réitéré l`exploit en occupant la place de leader durant la première demi-finale. Mais, le groupe doit faire très attention à Katiola et Guibéroua. Le point faible du groupe est le public. Celui-ci qui pense bien faire, veut donner l`impression au jury que tout est parfait. Alors que le public n`est pas le jury.
S.A.
La deuxième demi-finale de Variétoscope, émission culturelle de la Radio télévision ivoirienne (Rti) première chaîne, a livré ses secrets samedi. Au terme d`une manche très serrée, les groupes Hambol de Katiola et Génération royale de Tiassalé ont rejoint le Plateau vision plurielle (Pvp) d`Abidjan, Agir de Guibéroua et le Tchologo de Ferké, qualifiés pour la finale quelques jours plus tôt. Ces cinq groupes vont se retrouver le 4 octobre pour l`apothéose au Palais de la culture. Débuté avec 20 groupes, les manches éliminatoires ont permis de retenir dans un premier temps huit groupes, pour les demi-finales. Quatre formations se sont qualifiées directement pour participer à la finale. A ceux-là, il a été ajouté le meilleur troisième, c`est-à-dire le groupe qui est arrivé avec un nombre de points supérieur sur les deux manches. Les groupes vont prester au son d`un titre du dernier album des Konty Dj, morceau imposé pour la finale. Nord-Sud lève un coin de voile sur les atouts et les faiblesses de chaque groupe.
Génération royale de Tiassalé: un retour payant
Classé deuxième à la seconde demi-finale, le groupe de Tiassalé a réussi à remonter la pente. La qualification pour la finale s`est faite au bout de nombreux efforts. Le groupe s`est concentré sur la maîtrise du jeu scénique qui, contenait des imperfections durant la première manche. Les concurents de la ville de Lambert Yapi ont pour atout leur ``fait de société`` (une rubrique) et une bonne diction du narrateur. Mais, ils doivent faire attention aux détails dans la chorégraphie. Il faut qu`ils aient à l`esprit que c`est un concours et avoir des habillements moins chargés. Les princes de Tiassalé doivent faire un choix judicieux quant à la musique au choix qui reste à désirer. Ce qui constitue un handicap sérieux pour le groupe.
Tchologo de Ferké : l`outsider
Ce groupe a eu de la chance. Qualifié in-extrémis en tant que meilleur troisième des demi-finales, le groupe est un outsider sérieux pour la première place. Clopin-clopant, Ferké s`est frayé un chemin lors de la deuxième manche et compte parmi les prétendants à prendre au sérieux. La force de la formation est le soutien financier dont elle bénéficie. Seulement, elle ne convainc pas durant ses prestations. Aussi, le morceau choisi défavorise le groupe, vu le déficit de chansons rythmées venant de la région. A ces faiblesses, s`ajoute le manque de pertinence dans le ``fait de société`` et le nombre réduit de votants (le groupe qui obtient le plus de vote a un bonus de 10 points). Car, la finale se jouera sur les détails.
Agir de Guibéroua mise sur son sérieux
Le groupe venu de l`Ouest du pays est à craindre. Qualifié à la cinquième manche, les danseurs du groupe n`ont eu que quatre jours pour relever le défi des demi-finales. La force de ce groupe repose sur son abnégation, son harmonie et sa créativité. Leur ``fait de société`` est un atout. Mais, il faut que le groupe mobilise le maximum de votes pour réduire l`écart que creusent ses adversaires avec les 10 points qu`ils obtiennent. A force d`être trop simple, le groupe risque de ne pas convaincre le jury. Car c`est seulement en osant et en créant des émotions qu`il se classera en tête.
Hambol de Katiola bien positionné
Katiola est l`un des favoris de la compétition. Le groupe de la cité des potières est arrivé premier à la quatrième manche éliminatoire et à la deuxième demi-finale. Les chorégraphes de la cité du Centre-Nord ont imposé leur suprématie à leurs concurrents sans être véritablement inquiétés. Ils sont réalistes et font attention aux détails. Le groupe a aussi la sympathie du public qui le lui rend bien en le votant massivement. Mais, les nombres de points obtenus lors des manches remportées (177 points à la 4e manche et 230 points à la seconde demi-finale en plus des 10 points des votes), n`assure pas au groupe une victoire haut les mains. Le fait de société aussi est un autre élément que le groupe doit revoir. Il faut éviter un excès de confiance, qui peut être fatal au groupe.
Pvp dance du Plateau, la doyenne
C`est la défaite des protégés d`Akossi Benjo qui étonnera. Sinon, tout porte à croire que le groupe du Plateau est au-dessus de ses concurrents avec ses trois années de participation. Arrivé en tête de la première manche, après avoir raflé la meilleure narration et le meilleur fait coutumier, le groupe a réitéré l`exploit en occupant la place de leader durant la première demi-finale. Mais, le groupe doit faire très attention à Katiola et Guibéroua. Le point faible du groupe est le public. Celui-ci qui pense bien faire, veut donner l`impression au jury que tout est parfait. Alors que le public n`est pas le jury.
S.A.
