A deux jours du départ des athlètes ivoiriens aux Jeux de la Francophonie, les artistes ne sont pas situés sur leur sort.
La 6e édition des Jeux de la Francophonie se tiendra du 27 septembre au 6 octobre à Beyrouth au Liban. Outre les sportifs, la Côte d’Ivoire sera représentée par la Compagnie de danse, Kagnondé, Mathurin N’Guessan, conteur, Pascal Konan, peintre, et Emmanuel Adou, photographe. A quelques jours du début des Jeux, certains représentants culturels ivoiriens perdent de plus en plus espoir quant à leur participation à cette rencontre. Ils font face à de nombreuses difficultés et ne savent plus à quel saint se vouer. A ce jour, seuls le peintre et le photographe ont déposé leurs œuvres. Car, selon le règlement, les productions de ces deux disciplines devaient être envoyées au Liban via sa représentation diplomatique en Côte d’Ivoire, quelques jours avant le début de la manifestation. Pour cela, ils ont bénéficié d’une aide personnelle de certains responsables du ministère de la Culture et de la Francophonie. Pourtant, des inquiétudes existent à leur niveau. Konan Pascal n’apprécie pas le silence du ministère d’Augustin Komoé et le manque de suivi des œuvres avant leur expédition au Liban. « Aucun inspecteur n’est passé voir les tableaux avant qu’ils ne soient déposés. A deux jours de notre départ, nous n’avons eu aucune rencontre avec les responsables du ministère », s’indigne-t-il. Mais, c’est le conteur et la Compagnie de danse Kagnondé qui souffrent le plus. Ils sont pessimistes pour plusieurs raisons. Ils n’ont pas reçu de soutien financier pour leur préparation. Jusqu’à ce jour, l’ensemble de danse de Péhoula Zirignon est en attente d’une aide de l’Etat pour la confection de ses costumes de scène. Et, les griefs de la responsable de la Compagnie sont nombreux. Elle recherche désespérément des interlocuteurs. « Lorsque nous allons au ministère de la Culture et de la Francophonie, on nous renvoie au ministère des Sports. Là-bas, on nous dit que le problème se situe au niveau du Trésor public qui doit décaisser l’argent », explique-t-elle. Mais, elle se dit prête à remporter des médailles pour son pays. L’ensemble est à sa deuxième participation aux Jeux de la Francophonie. Il avait ramené en 2005 la médaille de bronze dans une situation difficile et similaire à celle qui se présente à lui. Et, il compte réitérer l’exploit cette année et même faire mieux. « Nous sommes prêts à ramener des médailles. Nous innovons toujours et nous allons au-delà des attentes. Nous ferons bien notre devoir », précise-t-elle. La troupe compte cette année 10 membres. Uniquement des danseurs et percussionnistes. Elle n’a pas de technicien de lumière. Cette situation peut constituer un handicap lors de la prestation. « Nous allons sans notre technicien de lumière car, il n’y a plus de place. Alors qu’une forte délégation du ministère prendra part au voyage », s’indigne-t-elle. Officiellement, le départ des artistes est fixé pour aujourd’hui 25 septembre. Pour éviter des surprises désagréables, la responsable de la Compagnie Kagnondé lance un appel pressant aux autorités ivoiriennes. « Il faut que les plus hautes autorités pensent à nous. Nous ne demandons pas des enveloppes. Mais, nous voulons simplement qu’on nous aide à mieux représenter la Côte d’Ivoire », implore-t-elle.
S.A.
La 6e édition des Jeux de la Francophonie se tiendra du 27 septembre au 6 octobre à Beyrouth au Liban. Outre les sportifs, la Côte d’Ivoire sera représentée par la Compagnie de danse, Kagnondé, Mathurin N’Guessan, conteur, Pascal Konan, peintre, et Emmanuel Adou, photographe. A quelques jours du début des Jeux, certains représentants culturels ivoiriens perdent de plus en plus espoir quant à leur participation à cette rencontre. Ils font face à de nombreuses difficultés et ne savent plus à quel saint se vouer. A ce jour, seuls le peintre et le photographe ont déposé leurs œuvres. Car, selon le règlement, les productions de ces deux disciplines devaient être envoyées au Liban via sa représentation diplomatique en Côte d’Ivoire, quelques jours avant le début de la manifestation. Pour cela, ils ont bénéficié d’une aide personnelle de certains responsables du ministère de la Culture et de la Francophonie. Pourtant, des inquiétudes existent à leur niveau. Konan Pascal n’apprécie pas le silence du ministère d’Augustin Komoé et le manque de suivi des œuvres avant leur expédition au Liban. « Aucun inspecteur n’est passé voir les tableaux avant qu’ils ne soient déposés. A deux jours de notre départ, nous n’avons eu aucune rencontre avec les responsables du ministère », s’indigne-t-il. Mais, c’est le conteur et la Compagnie de danse Kagnondé qui souffrent le plus. Ils sont pessimistes pour plusieurs raisons. Ils n’ont pas reçu de soutien financier pour leur préparation. Jusqu’à ce jour, l’ensemble de danse de Péhoula Zirignon est en attente d’une aide de l’Etat pour la confection de ses costumes de scène. Et, les griefs de la responsable de la Compagnie sont nombreux. Elle recherche désespérément des interlocuteurs. « Lorsque nous allons au ministère de la Culture et de la Francophonie, on nous renvoie au ministère des Sports. Là-bas, on nous dit que le problème se situe au niveau du Trésor public qui doit décaisser l’argent », explique-t-elle. Mais, elle se dit prête à remporter des médailles pour son pays. L’ensemble est à sa deuxième participation aux Jeux de la Francophonie. Il avait ramené en 2005 la médaille de bronze dans une situation difficile et similaire à celle qui se présente à lui. Et, il compte réitérer l’exploit cette année et même faire mieux. « Nous sommes prêts à ramener des médailles. Nous innovons toujours et nous allons au-delà des attentes. Nous ferons bien notre devoir », précise-t-elle. La troupe compte cette année 10 membres. Uniquement des danseurs et percussionnistes. Elle n’a pas de technicien de lumière. Cette situation peut constituer un handicap lors de la prestation. « Nous allons sans notre technicien de lumière car, il n’y a plus de place. Alors qu’une forte délégation du ministère prendra part au voyage », s’indigne-t-elle. Officiellement, le départ des artistes est fixé pour aujourd’hui 25 septembre. Pour éviter des surprises désagréables, la responsable de la Compagnie Kagnondé lance un appel pressant aux autorités ivoiriennes. « Il faut que les plus hautes autorités pensent à nous. Nous ne demandons pas des enveloppes. Mais, nous voulons simplement qu’on nous aide à mieux représenter la Côte d’Ivoire », implore-t-elle.
S.A.