Charles Blé Goudé, le leader des jeunes patriotes sort de sa réserve et met l'opposition à sa place.
Le chef de l'Etat a été invité par le Président Obama en marge du sommet de l'Onu. Quel est le commentaire que vous en faites.
Merci pour l'occasion que vous m'offrez. Je dois dire qu'au-delà même des Usa, le Président Gbagbo est en train de dérouler son rouleau compresseur. Quant à ses relations avec les chefs d'Etat étrangers, il a reçu pas mal de ses pairs en Côte d'Ivoire. Il vient de recevoir le Facilitateur. Il est allé à l'Onu en même temps, à l'invitation du Président Obama. Il faut indiquer que depuis la mort du Président Houphouët, un chef de l'Etat ivoirien n'a jamais été l'invité personnel d'un Président américain. Il ne faut pas se voiler la face, les Usa, c'est l'Etat le plus puissant au monde. Ça va donc ouvrir des portes à la Côte d'Ivoire. Cela montre que la destination Côte d'Ivoire est désormais fréquentable.
Pourtant, la presse de l'opposition affirme que Obama n'a pas reçu Gbagbo. On dit même qu'il a été humilié.
Peut-être que c'est un tour de magie, de ne pas être dans une salle, être à Abidjan ici et deviner ce qui s'est passé dans cette salle. Le seul et l'unique invité qui représente la Côte d'Ivoire en ce moment à ce déjeuner, s'appelle Laurent Gbagbo. C'est lui qui était dans la salle. Je ne sais pas ce que veut dire humilier quelqu'un pour cette soi-disant opposition dont vous parlez. Pour moi, il n'y a pas d'opposition en Côte d'Ivoire. Pour moi, la manière d'humilier le Président Gbagbo, c'était d'inviter les autres présidents africains et pour Obama ignorer le chef d'Etat ivoirien. Je pense que c'est de la considération non seulement pour la Côte d'Ivoire, mais aussi pour le Président Gbagbo que d'être invité à une telle rencontre. Ça été la même chose quand Jesse Jackson est venu ici. Les mêmes journaux ont écrit que : " Jesse Jackson dribble Laurent Gbagbo ". Mais la meilleure manière pour Jesse Jackson de dribbler Gbagbo, c'était de ne pas venir en Côte d'Ivoire. La meilleure manière pour Obama d'humilier Gbagbo, c'était de ne même pas l'inviter alors qu'il a invité ses homologues. C'est une invitation sélective. Cela a été clair, ce ne sont pas tous les chefs d'Etat africains qui ont été invités. Il y en a qui y ont été invités dont le Président Gbagbo. Je pense que l'opposition ivoirienne est en train de pleurer. Elle est en train de montrer son manque de patriotisme. Les opposants ivoiriens, dont M. Alassane Dramane Ouattara s'étaient toujours vantés de leurs relations sur le plan international. Alassane se faisait même passer pour le pion des Américains. Il a même dit récemment que " ceux qui n'ont pas de relations dégagent". Et c'est dans la même période que le Président Gbagbo est invité par Obama aux Usa et à la tribune de l'Onu. Du coup, la mystification de Ouattara prend fin. Alors, qui a les relations ? Et qui n'en a pas ? Alassane Ouattara se prévaut de son amitié avec le Président Sarkozy partout où il passe. Tout cela est aujourd'hui anéanti. Quand je lis tous ces articles, je me rends compte que ce ne n'est plus du journalisme que fait la presse de l'opposition. C'est de la haine qui est déversée. Les Ivoiriens doivent comprendre que l'opposition est aux abois. Elle montre là son impuissance face à la percée internationale du Président Gbagbo. Là où la France dit que Gbagbo n'a pas encore gagné les élections, donc on ne peut pas le recevoir, le Président américain le reçoit. Gbagbo n'est pas allé à un tête-à-tête avec Obama. C'était très clair. En marge du sommet de l'Onu, avec ses homologues africains, ils partaient à un déjeuner pour parler de développement avec le Président américain. Chaque Président de la République avait une communication à faire. C'était un débat ouvert. Quand on dit que Obama n'a pas parlé avec Gbagbo, peut-être qu'il a été chassé de la salle. Mais ça, on l'aurait su. Sinon, dès l'instant où le Président Obama est dans une salle avec le Président Gbagbo, le débat a eu lieu.
Pourquoi vous dites que l'opposition est en larmes ?
Mais une opposition, elle n'est pas opposée à son pays. Elle n'est pas opposée à la percée de son pays, à une image propre qu'on donne à son pays à l'extérieur. Ici, le fait que la Côte d'Ivoire soit invitée à une rencontre internationale gène l'opposition ivoirienne. On dit même : " Ouf, Obama nous a sauvés" en inventant qu'il n'a pas parlé à Gbagbo. Pour eux, Obama les a sauvés. Je ne sais pas comment on peut expliquer cela. C'est une opposition inculte, donc pour nous, elle n'existe pas. Aujourd'hui, l'opposition ivoirienne pleure. Elle a toujours fait passer le Président Laurent Gbagbo pour un homme isolé. Elle s'est toujours fait passer pour une opposition qui a des tentacules à l'extérieur. Or, depuis un moment, ceux qui ont des yeux voient, ceux qui ont des oreilles entendent. Aujourd'hui, ils sont obligés de dire des contrevérités pour maintenir leurs militants. Les militants du Rdr et du Pdci doivent savoir que leurs " champions " ne sont que des faire-valoir. Des gens qui vont tourner aux Usa pour boire le vin et le champagne là, alors qu'ils ne connaissent personne là-bas. On a découvert le pot aux roses. Voilà la réalité.
Peut-on dire que l'invitation du Président Gbagbo aux Usa par Obama est la suite de l'effet Jesse Jackson ?
Non, mais le Président Gbagbo est un chef d'Etat qui a son programme, qui a ses relations qu'il gère. Je ne peux pas lier cela à la visite de Jesse Jackson en Côte d'Ivoire. Cela peut-être un apport. Mais la Côte d'Ivoire a un représentant à l'Onu. Il s'appelle Alcide Djédjé. Il travaille. L'essentiel pour moi, c'est que notre chef d'Etat a été invité à l'Assemblée générale de l'Onu. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est quelqu'un d'autre qui parlait toujours à notre place à l'Onu. Maintenant que notre chef d'Etat est invité, c'est une reconnaissance. Combien de fois le Président Bédié est allé parler à l'Onu au nom de la Côte d'Ivoire, quand il était chef d'Etat ? Combien de fois il a rencontré Bill Clinton quand il était aux affaires ? Même le fils de Bill Clinton, Bédié ne pouvait pas rêver le rencontrer. Je pense qu'il faut laisser cette opposition avec ses pleurs. J'ai aussi entendu que le Président Gbagbo n'a pas pris de photo avec Obama. Mais c'est de l'enfantillage. Le Président Gbagbo n'est pas allé à une séance photos aux Usa. Il n'est pas encore de retour. Mais c'est comme cela que cette opposition tombe toujours dans la précipitation. L'objectif, c'est de maintenir le moral des militants. Nous sommes à la veille des élections. Donc les passions sont aiguisées. On ne voit plus l'objectivité. Mais on peut ne pas aimer quelqu'un. Il faut reconnaître que Gbagbo ne travaille pas pour lui-même. Il travaille pour la Côte d'Ivoire. Et il est bon que quand notre pays soit invité à une telle tribune, nous puissions l'applaudir.
On dit qu'en politique, on ne fait pas de passe à l'adversaire.
Nous n'avons pas besoin de la passe de l'adversaire. Parce que cet adversaire même est inexistant. Je vous rappelle qu'en face de Laurent Gbagbo, il n'y a personne. Il y a plusieurs sortes de politiciens. Il y a, par exemple, les politiciens occasionnels. Comme Alassane Ouattara qui est apparu en Côte d'Ivoire parce que Houphouët lui a fait appel. Sinon, depuis le lycée, il n'a jamais voulu embrasser une carrière politique. Il est donc un politicien occasionnel et événementiel. Et il y a les politiciens de métier. C'est-à-dire, ceux qui depuis leur jeunesse, décident d'embrasser une carrière politique. Ceux-là se fraient un chemin en fonction de cela. Depuis le lycée, Laurent Gbagbo avait une vision pour la Côte d'Ivoire. En face de lui, il y a les politiciens événementiels comme Alassane Ouattara et Bédié qui sont des sacs au dos.
Vous êtes très dur avec l'opposition.
Je préfère être dur avec des individus que d'être dur avec mon pays. C'est une opposition qui a à sa tête, des gens qui n'ont que la haine. Regardez Bédié quand il parle, il dit "le Fpi c'est pipi" ils vont "fraya". C'est à 75 ans que Bédié veut apprendre à parler le nouchi. Au moment où ceux-là mêmes qui parlent le nouchi, veulent se réinsérer, se socialiser. Je demande à ces conseillers en communication de revoir leur copie.
C'est quand même de bonne guerre, pour avoir la jeunesse à sa cause.
Vous appelez ça de bonne guerre. La jeunesse ivoirienne n'est pas une jeunesse de nouchi. Les loubards et les enfants de la rue sont les purs produits du système mis en place depuis 50 ans. Au lieu de les réinsérer, le Pdci les a utilisés contre le peuple, contre les étudiants. Ils ont été mis à l'écart. Le Président Gbagbo cherche à les réinsérer, là où Bédié les encourage à rester dans cet état. Ce n'est pas à 75 ans qu'on apprend à parler le nouchi. C'est décevant de la part d'un ancien chef d'Etat. Je demande au Pdci d'aider Bédié à profiter de sa jeunesse. Alassane Ouattara est un grand mystificateur. Tout le monde se rend compte qu'il ne connaît personne aux Usa. Comment comprendre que partout où il passe, il chante que Sarkozy est son ami. Mais les Ivoiriens n'ont rien à foutre avec ça. Une amitié est une relation personnelle d'un individu avec un autre. Entre Etats, on parle de partenariat, collaboration. Alassane a-t-il une vision pour la Côte d'Ivoire ? Oui ou non. Quelle est cette vision ? Depuis quand l'a-t-elle eue ? Est-ce que Bédié a pris le pouvoir et qu'il l'a chassé ? Pourquoi c'est maintenant ? J'invite donc les Ivoiriens à lire mon livre "Chapitre 4". Ado et Bédié : atout ou handicap pour Gbagbo ". Par leur faiblesse, leur manque de critique Bédié et Ouattara sont des atouts pour Gbagbo. Et je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens de se mobiliser pour accueillir notre chef d'Etat qui rentre à Abidjan ce samedi. Parce que, contrairement à ce que Bédié et Ouattara font croire, Gbagbo a amené la Côte d'Ivoire à un escalier beaucoup plus haut. Nous allons nous mobiliser et je vais lancer un appel dès demain. (Nldr aujourd'hui vendredi).
Entretien réalisé par Guéhi Brence & Yacouba Gbané
Le chef de l'Etat a été invité par le Président Obama en marge du sommet de l'Onu. Quel est le commentaire que vous en faites.
Merci pour l'occasion que vous m'offrez. Je dois dire qu'au-delà même des Usa, le Président Gbagbo est en train de dérouler son rouleau compresseur. Quant à ses relations avec les chefs d'Etat étrangers, il a reçu pas mal de ses pairs en Côte d'Ivoire. Il vient de recevoir le Facilitateur. Il est allé à l'Onu en même temps, à l'invitation du Président Obama. Il faut indiquer que depuis la mort du Président Houphouët, un chef de l'Etat ivoirien n'a jamais été l'invité personnel d'un Président américain. Il ne faut pas se voiler la face, les Usa, c'est l'Etat le plus puissant au monde. Ça va donc ouvrir des portes à la Côte d'Ivoire. Cela montre que la destination Côte d'Ivoire est désormais fréquentable.
Pourtant, la presse de l'opposition affirme que Obama n'a pas reçu Gbagbo. On dit même qu'il a été humilié.
Peut-être que c'est un tour de magie, de ne pas être dans une salle, être à Abidjan ici et deviner ce qui s'est passé dans cette salle. Le seul et l'unique invité qui représente la Côte d'Ivoire en ce moment à ce déjeuner, s'appelle Laurent Gbagbo. C'est lui qui était dans la salle. Je ne sais pas ce que veut dire humilier quelqu'un pour cette soi-disant opposition dont vous parlez. Pour moi, il n'y a pas d'opposition en Côte d'Ivoire. Pour moi, la manière d'humilier le Président Gbagbo, c'était d'inviter les autres présidents africains et pour Obama ignorer le chef d'Etat ivoirien. Je pense que c'est de la considération non seulement pour la Côte d'Ivoire, mais aussi pour le Président Gbagbo que d'être invité à une telle rencontre. Ça été la même chose quand Jesse Jackson est venu ici. Les mêmes journaux ont écrit que : " Jesse Jackson dribble Laurent Gbagbo ". Mais la meilleure manière pour Jesse Jackson de dribbler Gbagbo, c'était de ne pas venir en Côte d'Ivoire. La meilleure manière pour Obama d'humilier Gbagbo, c'était de ne même pas l'inviter alors qu'il a invité ses homologues. C'est une invitation sélective. Cela a été clair, ce ne sont pas tous les chefs d'Etat africains qui ont été invités. Il y en a qui y ont été invités dont le Président Gbagbo. Je pense que l'opposition ivoirienne est en train de pleurer. Elle est en train de montrer son manque de patriotisme. Les opposants ivoiriens, dont M. Alassane Dramane Ouattara s'étaient toujours vantés de leurs relations sur le plan international. Alassane se faisait même passer pour le pion des Américains. Il a même dit récemment que " ceux qui n'ont pas de relations dégagent". Et c'est dans la même période que le Président Gbagbo est invité par Obama aux Usa et à la tribune de l'Onu. Du coup, la mystification de Ouattara prend fin. Alors, qui a les relations ? Et qui n'en a pas ? Alassane Ouattara se prévaut de son amitié avec le Président Sarkozy partout où il passe. Tout cela est aujourd'hui anéanti. Quand je lis tous ces articles, je me rends compte que ce ne n'est plus du journalisme que fait la presse de l'opposition. C'est de la haine qui est déversée. Les Ivoiriens doivent comprendre que l'opposition est aux abois. Elle montre là son impuissance face à la percée internationale du Président Gbagbo. Là où la France dit que Gbagbo n'a pas encore gagné les élections, donc on ne peut pas le recevoir, le Président américain le reçoit. Gbagbo n'est pas allé à un tête-à-tête avec Obama. C'était très clair. En marge du sommet de l'Onu, avec ses homologues africains, ils partaient à un déjeuner pour parler de développement avec le Président américain. Chaque Président de la République avait une communication à faire. C'était un débat ouvert. Quand on dit que Obama n'a pas parlé avec Gbagbo, peut-être qu'il a été chassé de la salle. Mais ça, on l'aurait su. Sinon, dès l'instant où le Président Obama est dans une salle avec le Président Gbagbo, le débat a eu lieu.
Pourquoi vous dites que l'opposition est en larmes ?
Mais une opposition, elle n'est pas opposée à son pays. Elle n'est pas opposée à la percée de son pays, à une image propre qu'on donne à son pays à l'extérieur. Ici, le fait que la Côte d'Ivoire soit invitée à une rencontre internationale gène l'opposition ivoirienne. On dit même : " Ouf, Obama nous a sauvés" en inventant qu'il n'a pas parlé à Gbagbo. Pour eux, Obama les a sauvés. Je ne sais pas comment on peut expliquer cela. C'est une opposition inculte, donc pour nous, elle n'existe pas. Aujourd'hui, l'opposition ivoirienne pleure. Elle a toujours fait passer le Président Laurent Gbagbo pour un homme isolé. Elle s'est toujours fait passer pour une opposition qui a des tentacules à l'extérieur. Or, depuis un moment, ceux qui ont des yeux voient, ceux qui ont des oreilles entendent. Aujourd'hui, ils sont obligés de dire des contrevérités pour maintenir leurs militants. Les militants du Rdr et du Pdci doivent savoir que leurs " champions " ne sont que des faire-valoir. Des gens qui vont tourner aux Usa pour boire le vin et le champagne là, alors qu'ils ne connaissent personne là-bas. On a découvert le pot aux roses. Voilà la réalité.
Peut-on dire que l'invitation du Président Gbagbo aux Usa par Obama est la suite de l'effet Jesse Jackson ?
Non, mais le Président Gbagbo est un chef d'Etat qui a son programme, qui a ses relations qu'il gère. Je ne peux pas lier cela à la visite de Jesse Jackson en Côte d'Ivoire. Cela peut-être un apport. Mais la Côte d'Ivoire a un représentant à l'Onu. Il s'appelle Alcide Djédjé. Il travaille. L'essentiel pour moi, c'est que notre chef d'Etat a été invité à l'Assemblée générale de l'Onu. Parce qu'il ne faut pas oublier que c'est quelqu'un d'autre qui parlait toujours à notre place à l'Onu. Maintenant que notre chef d'Etat est invité, c'est une reconnaissance. Combien de fois le Président Bédié est allé parler à l'Onu au nom de la Côte d'Ivoire, quand il était chef d'Etat ? Combien de fois il a rencontré Bill Clinton quand il était aux affaires ? Même le fils de Bill Clinton, Bédié ne pouvait pas rêver le rencontrer. Je pense qu'il faut laisser cette opposition avec ses pleurs. J'ai aussi entendu que le Président Gbagbo n'a pas pris de photo avec Obama. Mais c'est de l'enfantillage. Le Président Gbagbo n'est pas allé à une séance photos aux Usa. Il n'est pas encore de retour. Mais c'est comme cela que cette opposition tombe toujours dans la précipitation. L'objectif, c'est de maintenir le moral des militants. Nous sommes à la veille des élections. Donc les passions sont aiguisées. On ne voit plus l'objectivité. Mais on peut ne pas aimer quelqu'un. Il faut reconnaître que Gbagbo ne travaille pas pour lui-même. Il travaille pour la Côte d'Ivoire. Et il est bon que quand notre pays soit invité à une telle tribune, nous puissions l'applaudir.
On dit qu'en politique, on ne fait pas de passe à l'adversaire.
Nous n'avons pas besoin de la passe de l'adversaire. Parce que cet adversaire même est inexistant. Je vous rappelle qu'en face de Laurent Gbagbo, il n'y a personne. Il y a plusieurs sortes de politiciens. Il y a, par exemple, les politiciens occasionnels. Comme Alassane Ouattara qui est apparu en Côte d'Ivoire parce que Houphouët lui a fait appel. Sinon, depuis le lycée, il n'a jamais voulu embrasser une carrière politique. Il est donc un politicien occasionnel et événementiel. Et il y a les politiciens de métier. C'est-à-dire, ceux qui depuis leur jeunesse, décident d'embrasser une carrière politique. Ceux-là se fraient un chemin en fonction de cela. Depuis le lycée, Laurent Gbagbo avait une vision pour la Côte d'Ivoire. En face de lui, il y a les politiciens événementiels comme Alassane Ouattara et Bédié qui sont des sacs au dos.
Vous êtes très dur avec l'opposition.
Je préfère être dur avec des individus que d'être dur avec mon pays. C'est une opposition qui a à sa tête, des gens qui n'ont que la haine. Regardez Bédié quand il parle, il dit "le Fpi c'est pipi" ils vont "fraya". C'est à 75 ans que Bédié veut apprendre à parler le nouchi. Au moment où ceux-là mêmes qui parlent le nouchi, veulent se réinsérer, se socialiser. Je demande à ces conseillers en communication de revoir leur copie.
C'est quand même de bonne guerre, pour avoir la jeunesse à sa cause.
Vous appelez ça de bonne guerre. La jeunesse ivoirienne n'est pas une jeunesse de nouchi. Les loubards et les enfants de la rue sont les purs produits du système mis en place depuis 50 ans. Au lieu de les réinsérer, le Pdci les a utilisés contre le peuple, contre les étudiants. Ils ont été mis à l'écart. Le Président Gbagbo cherche à les réinsérer, là où Bédié les encourage à rester dans cet état. Ce n'est pas à 75 ans qu'on apprend à parler le nouchi. C'est décevant de la part d'un ancien chef d'Etat. Je demande au Pdci d'aider Bédié à profiter de sa jeunesse. Alassane Ouattara est un grand mystificateur. Tout le monde se rend compte qu'il ne connaît personne aux Usa. Comment comprendre que partout où il passe, il chante que Sarkozy est son ami. Mais les Ivoiriens n'ont rien à foutre avec ça. Une amitié est une relation personnelle d'un individu avec un autre. Entre Etats, on parle de partenariat, collaboration. Alassane a-t-il une vision pour la Côte d'Ivoire ? Oui ou non. Quelle est cette vision ? Depuis quand l'a-t-elle eue ? Est-ce que Bédié a pris le pouvoir et qu'il l'a chassé ? Pourquoi c'est maintenant ? J'invite donc les Ivoiriens à lire mon livre "Chapitre 4". Ado et Bédié : atout ou handicap pour Gbagbo ". Par leur faiblesse, leur manque de critique Bédié et Ouattara sont des atouts pour Gbagbo. Et je voudrais lancer un appel aux Ivoiriens de se mobiliser pour accueillir notre chef d'Etat qui rentre à Abidjan ce samedi. Parce que, contrairement à ce que Bédié et Ouattara font croire, Gbagbo a amené la Côte d'Ivoire à un escalier beaucoup plus haut. Nous allons nous mobiliser et je vais lancer un appel dès demain. (Nldr aujourd'hui vendredi).
Entretien réalisé par Guéhi Brence & Yacouba Gbané
