La dissension et la zizanie au sein des supporters de l`Africa Sports ne doivent pas être occultées par la Fédération ivoirienne de football (Fif) au cours de ce match Asec-Africa. L`instance fédérale doit plutôt prendre toutes les circonspections pour parer à toute imprévoyance entre les pro-Kuyo et les anti-Kuyo. Dans les deux camps complètement antinomiques depuis plusieurs semaines, la tension est palpable. Les uns et les autres jurent de se faire la peau au stade Félix Houphouët-Boigny. Plutôt que la tension baisse, elle ne cesse d`aller grandissante. Les deux camps se regardent en chiens de faïence désormais. Ceux d`entre eux qui militent pour le président Kuyo jurent de faire la peau à ceux qui ne veulent plus de lui. Les premiers cités ne veulent pas voir leurs anciens camarades demain dimanche au Félicia. La tension est vive. Très vive même. Le président du Comité national des supporters (Oyé), Antoine Bahi est sorti de son mutisme pour pointer un doigt accusateur contre le président Narcisse Kuyo Téa qui serait le principal instigateur de la chienlit qui règne dans la grande famille de l`Africa. "Si le président Kuyo continue de laisser ses acolytes faire des déclarations et s`attaquer à nous, le match de dimanche n`aura pas lieu, a prévenu Antoine Bahi… Sinon Kuyo va assumer tout ce qui va se passer. C`est pour l`image de l`Africa que nous ne faisons rien. Mais j`ai des hommes avec moi…". Si la Fif n`y prend garde et fait la sourde oreille, le pire va se produire. Et la Fifa pourrait suspendre le Félicia. A bon entendeur…
E. D
E. D