Le Président Laurent Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire le samedi 26 septembre 2009, après un séjour aux Etats-Unis. Accueilli à sa descente d’avion par des présidents d’institutions et des membres du gouvernement, le chef de l’Etat s’est prononcé sur les acquis de ce voyage. « Désormais, on demande l’avis de la Côte d’Ivoire sur les questions du monde. La Côte d’Ivoire qui, hier était déchirée et que personne n’écoutait, est écoutée aujourd’hui », a indiqué le Président de la République, SEM Laurent Gbagbo qui a séjourné aux Etats-Unis, à l’occasion de la 64ème session de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unis. Pour Laurent Gbagbo, l’organisation internationale n’est plus performante pour faire face aux problèmes mondiaux. « Les Nations Unies ne sont plus adaptées aux problèmes actuels. L’ONU est devenue trop petite pour les problèmes du monde, le monde est devenu trop grand pour les Nations Unies », a estimé le Président de la République qui propose une réforme au sein de cette organisation, notamment l’instauration du droit de veto au continent africain. Sur un autre sujet, Laurent Gbagbo a levé le voile sur le déjeuner qu’il a eu avec son homologue américain, Barack Obama. «C’était un déjeuner à bâtons rompus. Il voulait se faire une idée des problèmes qui assaillent l’Afrique pour pouvoir définir une politique», a confessé le Président Gbagbo, qui garde toujours le suspense quant à sa candidature à l’élection présidentielle du 29 novembre prochain. «La CEI dit que le dernier délai des candidatures est fixé au 26 octobre à minuit. Nous sommes le 26 septembre et la question n’aura de sens que lorsque le délai sera passé. Je profite de cette question pour répondre à ceux qui disent pourquoi je n’ai pas encore désigné mon directeur de campagne. Le jour que je serai candidat, vous verrez par la même occasion mon directeur de campagne», a coupé Laurent Gbagbo
Olivier Dion
Olivier Dion
