x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Art et Culture Publié le mercredi 30 septembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Festival Marcellin Yacé de la créativité et de l’excellence - 7 ans après, le public a oublié “Synthé”

Où sont-ils passés, ces mélomanes et autres fans de Marcellin Yacé qui avaient pourtant versé des larmes à l’annonce de la mort de cet artiste, le jeudi 19 septembre 2002 ? Sont-ils encore vivants ou morts, eux aussi ? Ces questions méritent bien d’être posées, au regard de ce qu’il nous a été donné de constater le mardi 29 septembre 2009, lors de l’ouverture du Festival Marcellin Yacé de la créativité et de l’excellence (Femyce) organisé par Kadhy Bomou et l’Association K’Art Center pour rendre hommage à l’artiste disparu. La dizaine de bâches installée pour la circonstance est restée vide tout le temps qu’a duré la cérémonie. Seuls quelques écoliers visiblement descendus des cours y ont apporté leur ‘’caution’’. A l’exception de quelques inconditionnels de la chose culturelle, comme Wêrê Wêrê Liking, Souleymane Koly, Mme Klauzen de l’Institut Goethe et Bomou Mamadou - le maître de la parole, la grande partie des personnes invitées, le public y compris, ont brillé par leur absence. Même les habitants de la Cité des Arts de Cocody (cité qui a vu naître et disparaître Marcellin Yacé), qui abrite les festivités de la première édition du Femyce, n’ont pas daigné non plus pointer du nez. Alors même que Maman Christine, la mère de Feu Marcellin Yacé, quoique malade et sous le poids très visible de l’âge, a tenu à participer à la fête. « Pourquoi la vieille Yacé est-elle là, et ceux qui devraient être aussi là ne sont pas présents », a regretté le maître de cérémonie, Marcel Bilé. Une grosse désolation pour Kadhy Bomou et son équipe qui gardent, néanmoins, un certain optimisme quant à la suite des activités du Femyce. « Nous n’avons pas eu d’aides conséquentes pour pouvoir assurer la communication ; et le bouche à oreille n’a pas très bien marché. Mais nous avons espoir. Et puis, pour nous, les personnes qui étaient présentes (Ndlr : voir les noms cités plus haut), peuvent équivaloir la présence de cent, voire mille personnes », a tenté d’expliquer Mme Bomou. La note de gaieté a été apportée par la Compagnie de danses ‘’Munlato’’ qui, dans une parade carnavalesque haut en couleurs et dont elle a seule le secret, a donné à la Cité des Arts tout son sens. En attendant le grand concert de clôture le samedi 3 octobre 2009 au Palais de la Culture de Treichville, les festivités se poursuivent avec des ateliers sur l’art de la scène et de la parole, des concours de stylisme et modélisme, des concours de guitare, etc.

DY
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Art et Culture

Toutes les vidéos Art et Culture à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ