A partir du 1er octobre 2009, les Etats membres de l’Uemoa reconnaîtront mutuellement les visas délivrés par un autre Etat de l’Union. Cette date marquera le début d’une phase transitoire vers la mise en œuvre du visa unique. Celui-ci entrera en vigueur en janvier 2011.
Des experts de l’Uemoa sont réunis du 28 septembre au 2 octobre à l’hôtel Radisson Blue, situé à l’ACI 2000 (quartier d’Hamdallaye) à Bamako. Ils préparent la mise en œuvre de la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres. Et le message du Commissaire, Rui Duarte Barros, représentant du président de la Commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé, à cette réunion était bien clair: la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres, entrera effectivement en vigueur, conformément au vœu des plus hautes autorités de l’Uemoa, soulignait-il.
Cette reconnaissance mutuelle annonce le visa unique de l’espace Uemoa qui entrera en vigueur en janvier 2011. En prélude donc à cette intégration en règle des Etats de l’espace Uemoa, les experts se sont donné rendez-vous à Bamako pour «une réunion préparatoire de l’application de la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres».
Cette volonté affichée par les Etats membres de l’Union sera concrétisée le 1er octobre 2009 par le démarrage effectif de politique commune qui se manifeste par la reconnaissance par un Etat du document de voyage qu’il n’a pas délivré. En effet, le titulaire du visa de l’un des Etats membres, pourra accéder à l’ensemble du territoire de l’Union, sans être assujetti, pour chaque entrée à solliciter un visa.
C’est incontestablement la première étape de «la suppression des frontières intra-communautaires, par la reconnaissance mutuelle des visas nationaux par tous les Etats membres», a indiqué avec force le Commissaire de l’Uemoa, Rui Duarte Barros. Avant d’engager les experts participant à cette rencontre de Bamako, à «favoriser les échanges d’informations utiles à l’identification des visas délivrés par chacun des Etats membres de l’Uemoa». Cette première étape au cours de laquelle, les Etats sont exemptés de faire une nouvelle vignette permettra d’expérimenter et de prendre des dispositions pour l’application d’un visa unique.
Selon Mme Maïga Sina Damba, ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, qui assurait l’intérim de son homologue du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la marche de ce processus remonte au 17 mars 2009 et au 26 juin 2009, par l’adoption d’une part de l’acte additionnel N° 01/2009/CCEG/Uemoa. Ce document institue une politique commune de l’Uemoa dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’union et de celle d’autre part du règlement N°06/2009/CM/Uemoa, portant reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres. Elle a toutefois précisé que ces actes émanent respectivement de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa et de son conseil des ministres. Pour cela, une rencontre des experts était nécessaire pour partager les informations utiles en vue du succès de cette phase transitoire, d’où cette rencontre de Bamako, a-t-elle précisé. Ils examineront le régime des visas et les modalités de contrôle aux frontières de chacun des huit Etats partageant l’espace Uemoa. Ils devront également adopter le projet de règlement portant création du comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement de la phase transitoire de reconnaissance mutuelle. L’intérêt du processus est de faire de l’union une zone porteuse d’investissements, favorable aux investissements de capitaux étrangers, et où se développent des secteurs clés tels que le tourisme. D’où la définition des conditions d’entrée et de séjour des ressortissants des Etats non membres de l’Uemoa.
D’après une correspondance particulière à Bamako
Des experts de l’Uemoa sont réunis du 28 septembre au 2 octobre à l’hôtel Radisson Blue, situé à l’ACI 2000 (quartier d’Hamdallaye) à Bamako. Ils préparent la mise en œuvre de la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres. Et le message du Commissaire, Rui Duarte Barros, représentant du président de la Commission de l’Uemoa, Soumaïla Cissé, à cette réunion était bien clair: la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres, entrera effectivement en vigueur, conformément au vœu des plus hautes autorités de l’Uemoa, soulignait-il.
Cette reconnaissance mutuelle annonce le visa unique de l’espace Uemoa qui entrera en vigueur en janvier 2011. En prélude donc à cette intégration en règle des Etats de l’espace Uemoa, les experts se sont donné rendez-vous à Bamako pour «une réunion préparatoire de l’application de la reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres».
Cette volonté affichée par les Etats membres de l’Union sera concrétisée le 1er octobre 2009 par le démarrage effectif de politique commune qui se manifeste par la reconnaissance par un Etat du document de voyage qu’il n’a pas délivré. En effet, le titulaire du visa de l’un des Etats membres, pourra accéder à l’ensemble du territoire de l’Union, sans être assujetti, pour chaque entrée à solliciter un visa.
C’est incontestablement la première étape de «la suppression des frontières intra-communautaires, par la reconnaissance mutuelle des visas nationaux par tous les Etats membres», a indiqué avec force le Commissaire de l’Uemoa, Rui Duarte Barros. Avant d’engager les experts participant à cette rencontre de Bamako, à «favoriser les échanges d’informations utiles à l’identification des visas délivrés par chacun des Etats membres de l’Uemoa». Cette première étape au cours de laquelle, les Etats sont exemptés de faire une nouvelle vignette permettra d’expérimenter et de prendre des dispositions pour l’application d’un visa unique.
Selon Mme Maïga Sina Damba, ministre de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, qui assurait l’intérim de son homologue du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, la marche de ce processus remonte au 17 mars 2009 et au 26 juin 2009, par l’adoption d’une part de l’acte additionnel N° 01/2009/CCEG/Uemoa. Ce document institue une politique commune de l’Uemoa dans le domaine de la circulation et du séjour des personnes non ressortissantes de l’union et de celle d’autre part du règlement N°06/2009/CM/Uemoa, portant reconnaissance mutuelle des visas délivrés par les Etats membres. Elle a toutefois précisé que ces actes émanent respectivement de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Uemoa et de son conseil des ministres. Pour cela, une rencontre des experts était nécessaire pour partager les informations utiles en vue du succès de cette phase transitoire, d’où cette rencontre de Bamako, a-t-elle précisé. Ils examineront le régime des visas et les modalités de contrôle aux frontières de chacun des huit Etats partageant l’espace Uemoa. Ils devront également adopter le projet de règlement portant création du comité de pilotage et de suivi de la mise en œuvre des mesures d’accompagnement de la phase transitoire de reconnaissance mutuelle. L’intérêt du processus est de faire de l’union une zone porteuse d’investissements, favorable aux investissements de capitaux étrangers, et où se développent des secteurs clés tels que le tourisme. D’où la définition des conditions d’entrée et de séjour des ressortissants des Etats non membres de l’Uemoa.
D’après une correspondance particulière à Bamako