Du 13 au 21 août, 117 jeunes venant de 48 pays d’Afrique ont séjourné en Chine, à l’invitation de la Fédération nationale de la jeunesse de Chine. Ils ont visité la capitale Beijing et la province de Liaoning. Les jeunes africains ont découvert un aspect du gigantisme chinois. Chongwen, un quartier du centre-ville de la capitale chinoise, Beijing (Pékin). De gigantesques et luxuriants buildings supplantent le ciel. Ils comptent des dizaines d’étages, voire des centaines. Ils sont aussi divers que splendides les uns les autres. Ce sont des réalisations qui frappent tant par la grandeur que par la beauté. Des immeubles sont bâtis sur environ 300 mètres carrés. D’autres sont plus grands. Les buildings sont construits en béton, en verre et en matériaux divers. Ils sont ovals, rectangulaires, triangulaires, circulaires, cylindriques, sous forme de trapèzes… Le quartier Chongwen compte plusieurs buildings et beaucoup de grands bâtiments de prestige. On se croirait dans une forêt où ces innombrables immeubles représentent les arbres. Les maisons basses sont très rares, comme les buildings le sont dans des pays. Chongwen est desservi par un réseau routier impressionnant . En parcourant Chongwen, on note que le quartier est desservi par un réseau routier impressionnant. Des boulevards et des autoroutes à six voies, voire huit voies relient les principaux secteurs de la ville. Il y a plusieurs échangeurs et beaucoup de ponts pour la jonction des voies express. Toutes les artères principales sont bitumées. Les rues sont en bon état et paraissent même neuves. De loin, on aperçoit clairement les bandes blanches. Les feux tricolores marchent normalement, et la circulation est bien régulée. Il y a beaucoup de ponts piétons sur les autoroutes, pour faciliter le passage aux piétons. Les engins à deux roues ont également leurs routes propres à eux. Les motos et vélos roulent sur un réseau routier bien tracé qui parcourt toutes les artères de la ville. Ainsi, la circulation est assez fluide dans la ville. Fluide au point qu’on se demande s’il y a réellement beaucoup de voitures à Beijing. Beijing, une ville propre Beijing est une ville propre. Ici, les bouts de papier et les sachets en plastique ne jonchent pas les rues. Il n’y a pas non plus d’ordures ou de dépotoirs à ciel ouvert. Aux carrefours, dans les artères de la ville et devant les surfaces de vente, il y a des poubelles à la disposition des populations. Elles sont soigneusement fermées. Elles ne dégagent pas de mauvaises odeurs, elles n’attirent pas non plus les mouches. Bien que le trafic soit dense, l’air n’est pas suffocant, car les voitures sont en bon état. D’ailleurs, beaucoup d’habitants de Beijing se déplacent à vélo ou à moto. Il y a des taxis motos et des taxis vélos pour le transport en commun. Les rues de la capitale chinoise sont embellies par des arbres et des fleurs le long des trottoirs. Beijing est donc une ville saine, rayonnante, éclatante, imposante et captivante. Chongwen abrite plusieurs sièges d’entreprises. Les noms et les symboles de celles-ci sont frappés en grands caractères sur les différents immeubles qui supplantent la ville. C’est le cas de Huawei, une entreprise leader dans les technologies. Elle est représentée dans 150 pays à travers le monde, avec une forte présence sur le continent africain. Le décor est légèrement différent à Xizhimen, dans cet autre quartier de Bejing. Ici, il y a beaucoup de sièges de structures étatiques. Notamment, des bureaux des services du ministère des transports, la direction de China state construction corp LTD. C’est une société d’Etat qui a à charge l’étude et la réalisation de grands ouvrages. Dans le cadre de la coopération sino-africaine, elle a réalisé des ponts, des stades ainsi que de nombreuses autres infrastructures dans les pays d’Afrique. China state construction corp LTD, Bank of China, China children’s hospital… Place Tian an men Place Tian an men, le cœur de Beijing. Il y a un gigantesque boulevard aménagé avec un décor resplendissant à l’image des Champs Elysée, à Paris en France. A quelques mètres de là, la Cité interdite (le Musée du Palais impérial). C’est à la fois un lieu d’histoire et de culture. La Cité interdite a été construite de 1406 à 1420 par le troisième empereur de la dynastie des Ming Yongle qui voulait déplacer sa capitale de Nanjing à Beijing. Elle a servi de résidence aux empereurs successifs. Elle était interdite au peuple, d’où le nom de Cité interdite. La cité est entourée d’eau qui servait à protéger l’empereur et sa suite des indélicats. Puis, elle est clôturée par les murs qui font plusieurs mètres de haut. La Cité interdite a une architecture originale qui fascine. Les toitures des maisons donnent de loin un ton d’harmonie extraordinaire avec différentes formes et des figures bien confectionnées. La Cité interdite est un lieu touristique. Il y a beaucoup de touristes étrangers, mais également et surtout des touristes chinois. Ces derniers viennent de toutes les provinces du pays pour connaître leur histoire. Aux abords de la cité, il y a plusieurs petits commerces… La Grande Muraille de Chine La Grande Muraille de Chine. Une richesse culturelle pour la Chine et pour le monde entier. Elle est classée dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. C’est la structure architecturale la plus grande construite par l’homme. La Grande Muraille de Chine est un ensemble de fortification militaire chinoise construite, détruite et reconstruite en plusieurs endroits entre le Ve siècle avant J.C. et le XVIème pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. Selon des experts, le mur mesure plus de 6700 kilomètres de long, 6 à 7 mètres de haut et 4 à 5 mètres de large. La Grande Muraille est bâtie sur une vaste chaîne de montagnes recouverte de forêt. L’accès est bien aménagé pour les visiteurs. Là, il y a une floraison de petits commerces. Des vendeurs de documents sur la Grande Muraille, des photographes, des cafétérias…L’édifice impressionne tant par son gigantisme que par sa splendeur. On ne se lasse pas de le contempler. Le «Nid d’oiseau», une oeuvre imposante Nous sommes à présent dans le quartier Chaoyang. De loin, on aperçoit le Nid d’oiseau, le stade qui a abrité les Jeux olympiques en juin 2008. L’œuvre est imposante. Elle supplante les constructions dans le périmètre immédiat. Son architecture est captivante. De près, on l’apprécie à la fois dans sa grandeur et dans sa splendeur. En face, il y a la piscine olympique qui a abrité les compétitions de natation. C’est un cube fait à base de matière plastique. A l’image de l’eau de mer, il est bleu ciel. La piscine est moins grande que le stade olympique, cependant, elle est reluisante et belle. Beijing, la capitale chinoise, est loin de refléter la forte population qui caractérise la République populaire de Chine. A Chongwen, à Xizhimen et à Chaoyang, il y a très peu de personnes dans les rues. De même, la circulation des véhicules se fait normalement sans accrocs majeurs. Beijing est donc une ville calme et paisible, contrairement à ce qu’on aurait cru. La ville provinciale est belle et rayonnante Shenyang, dans la province de Liaoning, au Nord-est de la Chine. Des buildings gigantesques supplantent la ville. Ils rivalisent de taille et de prestige. Ils donnent une allure à la ville. Shenyang dispose d’autoroutes et d’échangeurs qui desservent et relient les principaux secteurs de la ville. Toutes les principales artères entre les quartiers sont bitumées. Shenyang n’a rien à envier à Beijing. Elle rivalise avec les grandes capitales comme Paris, Londres, pour ne citer que celles-là. La ville provinciale est belle, et rayonnante. Shenyang est en chantier. De grands travaux d’aménagement des voiries sont engagés. Plusieurs ponts et des échangeurs sont en construction à travers la ville. Il y a également de nouveaux immeubles qui sortent de terre. Les chantiers sont si immenses qu’on devine qu’ils vont changer le visage de Shenyang dans les mois et les années à venir. Cap sur Anshan, une autre ville de la province de Liaoning. Elle est située au centre. Il n’ y a pas de rupture de décor. Shenyang et Anshan sont distantes de 89 kilomètres. Elles sont reliées par l’autoroute. Tout au long de la route, il y a de grands travaux de construction de ponts et d’échangeurs destinés à relier d’autres villes de la province. Anshan est une ville moderne où les transports sont développés. Il y a de nombreux chemins de fer qui relient les villes de Beijing, Shanghai, Dalian, Changchun, etc. C’est une région riche en ressources naturelles. Il y a 35 mines différentes dont une réserve de fer estimée à 10 milliards de tonnes… Dalian, une ville industrielle importante Dalian, une ville industrielle importante. Elle abrite le troisième port de Chine et le premier pour les hydrocarbures. Dalian impressionne par sa modernité et son développement. La ville regorge d’innombrables buildings splendides qui tendent à cueillir le ciel. Dalian comme Shenyang et Anshan est bien logé en matière d’infrastructures routières. De larges autoroutes et plusieurs échangeurs parcourent la ville. Le centre-ville ressemble étrangement à la ville de New York aux Etats-Unis. Deux buildings luxuriants supplantent la ville, comme les tours jumelles du World Trade Center. D’ailleurs, Dalian est reconnu par les Chinois comme l’une des villes à l’architecture occidentale. La ville est animée et paraît même peuplée que Pékin. Dalian est une ville riche, où de nombreux investisseurs en provenance de la Corée toute proche et du Japon ont des usines et des entreprises. La Chine est un géant. Avec la récession économique actuelle, elle réalise une croissance annuelle de plus de 10%. Si cette tendance est maintenue, il est clair que les années à venir, l’ordre du monde va changer.
César Ebrokié
ebrokie2@yahoo.fr
envoyé spécial en Chine
César Ebrokié
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