Geneviève Bro Grébé, la Directrice nationale adjointe chargée de la mobilisation des femmes de la Majorité présidentielle jette un regard rétrospectif sur la gestion de la CEI sous Beugré Mambé.
La CEI a un nouveau président qui est Youssouf Bakayoko, déjà des voix s’élèvent pour mettre en cause son impartialité. Qu’en pensez-vous ?
Il vient à peine d’être élu, il faut lui laisser le temps de travailler. Mais je comprends les craintes de ces personnes car le nouveau président est aussi issu du PDCI. Dans la mesure où le PDCI a soutenu un tricheur, nous comprenons que ce n’est pas un parti sérieux. Et que tous ceux qui sont rassemblés au sein du RHDP ne sont pas sérieux, non plus, dans la mesure où ils soutiennent la tricherie et la fraude. Cela veut dire qu’il faut être vigilant, ouvrir les yeux par rapport à ce qui va se passer. Mais nous connaissons le président pour être un grand homme, grand croyant, un monsieur respectueux des institutions, un ambassadeur… Nous pensons que nous pouvons lui faire confiance. Mais en mettant des gardes fous pour ne pas qu’il soit tout-puissant comme Mambé.
Que proposez –vous comme garde –fous ?
Je pense que les personnes qui doivent y réfléchir sont en train de travailler dans ce sens. Mais je ne peux pas en parler maintenant.
Beugré Mambé a affirmé lors de sa prise de fonction à la CEI, qu’il avait une mission divine. Mais la suite, on la connaît….
Je crois effectivement que Mambé avait une mission divine parce que grâce à lui, toute la communauté nationale et internationale a su qu’il y avait quelque chose qui se tramait contre le camp présidentiel ; sinon ça aurait été la catastrophe. Beugré Mambé a été investi d’une mission divine pour sauver le camp présidentiel. Grâce à lui, le camp présidentiel a ouvert les yeux, le camp présidentiel beaucoup plus vigilant aujourd’hui sur la question du contentieux électoral.
Après le retour à la quiétude, vous voulez reprendre votre bâton de pèlerin pour le compte de LMP.
On remarque que la plupart des activités, l’absence à vos côtés d’Odette Lorougnon, votre adjointe directe. Qu’est ce qui explique cela ?
Mon adjointe est non seulement directrice départementale de campagne(DDC) de Laurent Gbagbo à Attécoubé, puis présidente de l’organisation des femmes Front Populaire Ivoirien(OFPI). Si vous ne l’avez pas vue à Abobo lors de la cérémonie à laquelle la Première dame a pris part, si vous ne la voyez pas souvent avec moi, c’est justement parce qu’elle a plusieurs casquettes. Elle doit donc s’organiser pour mener à bien les différentes missions à elle confiées.
Ce n’est donc pas un problème de leadership comme le pensent certaines personnes ?
Non, il ne saurait y avoir de problème de leadership. Il y a une nomination, il y a une DNCA et une DNCA adjointe. Donc, il n’y a aucun problème.
Votre regard sur le nouveau gouvernement qui vient d’être formé, avec les hésitations du RHDP qui a finalement accepté d’y entrer.
C’est dommage qu’on ait aujourd’hui en Côte d’Ivoire, des personnes, des autorités importantes, d’illustres personnalités qui ont géré ce pays et qui ont appelé à saccager, à brûler, à piller, à faire des vagues de terrorisme, de vandalisme et d’anarchie. J’ai honte à leur place. J’ai mal à la Côte d’Ivoire, de voir des personnes de ce rang descendre dans la poubelle. Il y a eu des morts, et cela rien que pour soutenir la fraude et la tricherie. Car, il est établi qu’il y a eu la tricherie. Malgré cela, le RHDP a soutenu Mambé en demandant aux jeunes de descendre dans la rue pour piller et pour bruler. On ne saurait accepter cela, c’est une honte pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, les membres du RHDP d retournent au gouvernement quand bien même que Beugré Mambé n’ait pas été rétablit dans ses fonctions. Il ya une nouvelle CEI qui est mise n place avec de nouvelles personnalités. Il y a un nouveau gouvernement qui est formé sans les personnes que le président ne veut plus voir. Je suis d’accord leurs militants pour dire qu’ils ne sont pas dignes de confiance. Et les Ivoiriens doivent voir que finalement ces personnes ne travaillent que pour leurs intérêts, pas pour le pays. Pour les élections à venir, les Ivoiriens doivent trier entre l’ivraie, et le bon grain.
Réalisée par Aristide Otré, coll. A. Francine
La CEI a un nouveau président qui est Youssouf Bakayoko, déjà des voix s’élèvent pour mettre en cause son impartialité. Qu’en pensez-vous ?
Il vient à peine d’être élu, il faut lui laisser le temps de travailler. Mais je comprends les craintes de ces personnes car le nouveau président est aussi issu du PDCI. Dans la mesure où le PDCI a soutenu un tricheur, nous comprenons que ce n’est pas un parti sérieux. Et que tous ceux qui sont rassemblés au sein du RHDP ne sont pas sérieux, non plus, dans la mesure où ils soutiennent la tricherie et la fraude. Cela veut dire qu’il faut être vigilant, ouvrir les yeux par rapport à ce qui va se passer. Mais nous connaissons le président pour être un grand homme, grand croyant, un monsieur respectueux des institutions, un ambassadeur… Nous pensons que nous pouvons lui faire confiance. Mais en mettant des gardes fous pour ne pas qu’il soit tout-puissant comme Mambé.
Que proposez –vous comme garde –fous ?
Je pense que les personnes qui doivent y réfléchir sont en train de travailler dans ce sens. Mais je ne peux pas en parler maintenant.
Beugré Mambé a affirmé lors de sa prise de fonction à la CEI, qu’il avait une mission divine. Mais la suite, on la connaît….
Je crois effectivement que Mambé avait une mission divine parce que grâce à lui, toute la communauté nationale et internationale a su qu’il y avait quelque chose qui se tramait contre le camp présidentiel ; sinon ça aurait été la catastrophe. Beugré Mambé a été investi d’une mission divine pour sauver le camp présidentiel. Grâce à lui, le camp présidentiel a ouvert les yeux, le camp présidentiel beaucoup plus vigilant aujourd’hui sur la question du contentieux électoral.
Après le retour à la quiétude, vous voulez reprendre votre bâton de pèlerin pour le compte de LMP.
On remarque que la plupart des activités, l’absence à vos côtés d’Odette Lorougnon, votre adjointe directe. Qu’est ce qui explique cela ?
Mon adjointe est non seulement directrice départementale de campagne(DDC) de Laurent Gbagbo à Attécoubé, puis présidente de l’organisation des femmes Front Populaire Ivoirien(OFPI). Si vous ne l’avez pas vue à Abobo lors de la cérémonie à laquelle la Première dame a pris part, si vous ne la voyez pas souvent avec moi, c’est justement parce qu’elle a plusieurs casquettes. Elle doit donc s’organiser pour mener à bien les différentes missions à elle confiées.
Ce n’est donc pas un problème de leadership comme le pensent certaines personnes ?
Non, il ne saurait y avoir de problème de leadership. Il y a une nomination, il y a une DNCA et une DNCA adjointe. Donc, il n’y a aucun problème.
Votre regard sur le nouveau gouvernement qui vient d’être formé, avec les hésitations du RHDP qui a finalement accepté d’y entrer.
C’est dommage qu’on ait aujourd’hui en Côte d’Ivoire, des personnes, des autorités importantes, d’illustres personnalités qui ont géré ce pays et qui ont appelé à saccager, à brûler, à piller, à faire des vagues de terrorisme, de vandalisme et d’anarchie. J’ai honte à leur place. J’ai mal à la Côte d’Ivoire, de voir des personnes de ce rang descendre dans la poubelle. Il y a eu des morts, et cela rien que pour soutenir la fraude et la tricherie. Car, il est établi qu’il y a eu la tricherie. Malgré cela, le RHDP a soutenu Mambé en demandant aux jeunes de descendre dans la rue pour piller et pour bruler. On ne saurait accepter cela, c’est une honte pour la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, les membres du RHDP d retournent au gouvernement quand bien même que Beugré Mambé n’ait pas été rétablit dans ses fonctions. Il ya une nouvelle CEI qui est mise n place avec de nouvelles personnalités. Il y a un nouveau gouvernement qui est formé sans les personnes que le président ne veut plus voir. Je suis d’accord leurs militants pour dire qu’ils ne sont pas dignes de confiance. Et les Ivoiriens doivent voir que finalement ces personnes ne travaillent que pour leurs intérêts, pas pour le pays. Pour les élections à venir, les Ivoiriens doivent trier entre l’ivraie, et le bon grain.
Réalisée par Aristide Otré, coll. A. Francine