Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Y. J Choi a annoncé à Abidjan, l’arrivée le mois prochain à Abidjan, d’une équipe d’évaluation du Conseil de sécurité.
«Le conseil de sécurité, à travers le secrétariat, va envoyer cette équipe pour examiner tous les problèmes liés aux retards et faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour aider les Ivoiriens à aller aux élections», a expliqué M Choi au micro d’Onuci Fm, au cours de l’émission «L ’Invité de la semaine» à diffuser samedi par la station onusienne.
Le Chef de l’Onuci a ainsi fait le point du processus électoral, de son mandat de certification ainsi que de l’accompagnement de la communauté internationale pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise.
S’agissant du processus électoral, le Représentant spécial a insisté sur la relance, le plus tôt possible, du processus du contentieux pour examiner les deux listes afin de produire rapidement la liste électorale définitive. M. Choi est revenu sur la gestion du contentieux sur la liste électorale provisoire. «Les listes peuvent être examinées», a-t-il indiqué. Cependant, a ajouté le Représentant spécial, cela doit se faire en apportant les preuves, selon le mode opératoire convenu. L’Onuci a certifié implicitement la liste provisoire en prenant en compte l’évaluation positive du processus notamment les audiences foraines, l’identification de la population et le recensement électoral. «Je suis certain que la liste définitive sera consensuelle car le processus du contentieux va mettre tout le monde d’accord», a-t-il affirmé.
Toujours en ce qui concerne le mandat de certification, M. Choi a fait savoir en quoi consiste clairement son rôle. «Avant, le Haut Représentant avait le rôle d’arbitre et de certificateur, celui-ci a été scindé en deux. Aujourd’hui avec l’Accord politique de Ouagadougou, l’arbitrage a été confié au Facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso et moi, j’ai le rôle de certificateur», a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, le Chef de l’Onuci, que je suis, était tenu d’afficher une impartialité pendant l’affaire dite du Président de la Commission électorale indépendante (Cei). «Un camp voulait le maintien du président tandis qu’un autre réclamait son départ, je ne pouvais prendre position publiquement, j’ai donc agi conformément à mon mandat en essayant de rallier les positions par des approches diplomatiques», a-t-il souligné.
M. Choi a ainsi rappelé le rôle de l’Onuci, qui, a-t-il précisé, a pour mission de sauvegarder le processus électoral et les résultats des élections. A ce sujet, il s’est voulu clair en affirmant que l’Onuci en avait les moyens. «L’élu sera l’élu», a –t-il martelé.
Il a déploré les nombreux retards dans le processus, ce qui, selon lui, engendre des frustrations. «En novembre 2009, nous pouvions presque sentir les élections qui étaient à portée de main pour 2010, mais cela ne doit pas nous décourager, il faut plutôt trouver une issue à cette impasse», a-t-il indiqué. Le Représentant spécial estime qu’il faut maintenant beaucoup d’énergie et de détermination pour retrouver la dynamique électorale affaiblie par le dilemme élections-réunification avant de réitérer la volonté et la détermination de la communauté internationale d’accompagner la Côte d’Ivoire à sortir de la crise dans la paix et la stabilité.
A la question de savoir s’il était possible d’organiser les élections alors que la réunification n’était pas effective, le Chef de l’Onuci a répondu que l’Accord de Ouagadougou 4 prévoyait une réunification de facto deux mois avant les élections. Dans ce cadre, M. Choi a cité les quatre volets de la réunification notamment l’unicité des caisses, l’extension de l’autorité de l’Etat au Nord et dans les zones Centre Nord et Ouest (Cno), la classification de tous les éléments des Forces nouvelles à savoir les militaires, les gendarmes, les policiers et les ex-combattants, leur cantonnement et réintégration dans la société ainsi que le paiement de tous.
S’agissant du désarmement, le Chef de l’Onuci a apporté un éclairage en expliquant que l’Apo prévoyait le cantonnement des ex-combattants dans quatre camps et le stockage des armes sous la surveillance du Centre de commandement intégré avec l’assistance des Forces impartiales. «Le désarmement dont il est question n’est pas classique, c’est un concept presque unique adapté à la réalité ivoirienne», a-t-il noté.
Pour terminer, le Représentant spécial a appelé le peuple ivoirien à garder espoir. «Les Ivoiriens ne doivent pas perdre confiance en eux, il y a une culture politique très raffinée dans ce pays». Faisant une comparaison avec les autres missions de maintien de la paix, M Choi a estimé que la situation en Côte d’Ivoire était nettement meilleure. «Il y a des retards, et des frustrations mais il y a aussi des aspects positifs qu’il ne faut pas perdre de vue ; la sortie de crise n’est plus loin», a-t-il conclu.
(Source : Onuci)
«Le conseil de sécurité, à travers le secrétariat, va envoyer cette équipe pour examiner tous les problèmes liés aux retards et faire en sorte que toutes les conditions soient réunies pour aider les Ivoiriens à aller aux élections», a expliqué M Choi au micro d’Onuci Fm, au cours de l’émission «L ’Invité de la semaine» à diffuser samedi par la station onusienne.
Le Chef de l’Onuci a ainsi fait le point du processus électoral, de son mandat de certification ainsi que de l’accompagnement de la communauté internationale pour aider la Côte d’Ivoire à sortir de la crise.
S’agissant du processus électoral, le Représentant spécial a insisté sur la relance, le plus tôt possible, du processus du contentieux pour examiner les deux listes afin de produire rapidement la liste électorale définitive. M. Choi est revenu sur la gestion du contentieux sur la liste électorale provisoire. «Les listes peuvent être examinées», a-t-il indiqué. Cependant, a ajouté le Représentant spécial, cela doit se faire en apportant les preuves, selon le mode opératoire convenu. L’Onuci a certifié implicitement la liste provisoire en prenant en compte l’évaluation positive du processus notamment les audiences foraines, l’identification de la population et le recensement électoral. «Je suis certain que la liste définitive sera consensuelle car le processus du contentieux va mettre tout le monde d’accord», a-t-il affirmé.
Toujours en ce qui concerne le mandat de certification, M. Choi a fait savoir en quoi consiste clairement son rôle. «Avant, le Haut Représentant avait le rôle d’arbitre et de certificateur, celui-ci a été scindé en deux. Aujourd’hui avec l’Accord politique de Ouagadougou, l’arbitrage a été confié au Facilitateur, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso et moi, j’ai le rôle de certificateur», a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, a-t-il poursuivi, le Chef de l’Onuci, que je suis, était tenu d’afficher une impartialité pendant l’affaire dite du Président de la Commission électorale indépendante (Cei). «Un camp voulait le maintien du président tandis qu’un autre réclamait son départ, je ne pouvais prendre position publiquement, j’ai donc agi conformément à mon mandat en essayant de rallier les positions par des approches diplomatiques», a-t-il souligné.
M. Choi a ainsi rappelé le rôle de l’Onuci, qui, a-t-il précisé, a pour mission de sauvegarder le processus électoral et les résultats des élections. A ce sujet, il s’est voulu clair en affirmant que l’Onuci en avait les moyens. «L’élu sera l’élu», a –t-il martelé.
Il a déploré les nombreux retards dans le processus, ce qui, selon lui, engendre des frustrations. «En novembre 2009, nous pouvions presque sentir les élections qui étaient à portée de main pour 2010, mais cela ne doit pas nous décourager, il faut plutôt trouver une issue à cette impasse», a-t-il indiqué. Le Représentant spécial estime qu’il faut maintenant beaucoup d’énergie et de détermination pour retrouver la dynamique électorale affaiblie par le dilemme élections-réunification avant de réitérer la volonté et la détermination de la communauté internationale d’accompagner la Côte d’Ivoire à sortir de la crise dans la paix et la stabilité.
A la question de savoir s’il était possible d’organiser les élections alors que la réunification n’était pas effective, le Chef de l’Onuci a répondu que l’Accord de Ouagadougou 4 prévoyait une réunification de facto deux mois avant les élections. Dans ce cadre, M. Choi a cité les quatre volets de la réunification notamment l’unicité des caisses, l’extension de l’autorité de l’Etat au Nord et dans les zones Centre Nord et Ouest (Cno), la classification de tous les éléments des Forces nouvelles à savoir les militaires, les gendarmes, les policiers et les ex-combattants, leur cantonnement et réintégration dans la société ainsi que le paiement de tous.
S’agissant du désarmement, le Chef de l’Onuci a apporté un éclairage en expliquant que l’Apo prévoyait le cantonnement des ex-combattants dans quatre camps et le stockage des armes sous la surveillance du Centre de commandement intégré avec l’assistance des Forces impartiales. «Le désarmement dont il est question n’est pas classique, c’est un concept presque unique adapté à la réalité ivoirienne», a-t-il noté.
Pour terminer, le Représentant spécial a appelé le peuple ivoirien à garder espoir. «Les Ivoiriens ne doivent pas perdre confiance en eux, il y a une culture politique très raffinée dans ce pays». Faisant une comparaison avec les autres missions de maintien de la paix, M Choi a estimé que la situation en Côte d’Ivoire était nettement meilleure. «Il y a des retards, et des frustrations mais il y a aussi des aspects positifs qu’il ne faut pas perdre de vue ; la sortie de crise n’est plus loin», a-t-il conclu.
(Source : Onuci)