La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) s'est prononcée hier, à son siège sur les possibles retard dans l’exécution du chronogramme des opérations du processus électoral en cours en Côte d’ Ivoire.
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), par la voix de son Coordonnateur national, Dr N'Gouan Patrick, a demandé à la Commission électorale indépendante (Cei), dirigée par Beugré Mambé, de reconsidérer le chronogramme du processus électoral.
Primo : afin de proposer une fois pour toutes, un calendrier réaliste couvrant toutes les étapes devant conduire assurément à la tenue effective du scrutin présidentiel. Secundo : indiquer clairement à la communauté nationale et internationale, les aspects techniques à mettre en œuvre, pour la tenue effective du premier tour du scrutin présidentiel à venir, ainsi que les dispositions pratiques pour l'affichage de la liste électorale provisoire.
Tertio : accréditer sans délai, toutes les organisations, aussi bien nationales qu'internationales, en vue de l'observation effective du processus électoral, pour des élections transparentes et crédibles. En réalité, la Csci se dit préoccupée face aux " multiples et intempestifs manquements de la Cei à ses propres engagements. Faisant ainsi planer une lourde hypothèque sur le respect de l'échéance annoncée du 29 novembre 2009 ". Ces inquiétudes étant aussi partagées, entre autres, par le Conseil de Sécurité des Nations unies. Qui, lors de sa 6193e séance du mardi 29 septembre 2009, a demandé aux acteurs politiques ivoiriens de publier sans délai, la liste provisoire. Tout en exigeant une implication sans exclusive, de la société civile ivoirienne dans le processus électoral. A ce propos, le conférencier fait noter l'absence au niveau de la Cei de tout mécanisme ou procédure effective pour l'accréditation des observateurs. " A la place, la Csci constate que la Cei ne cesse d'entretenir un certain flou artistique sur les critères et les conditions à remplir à cet effet ". Déplorant les reports successifs de dates d'affichages de la liste électorale provisoire (24 août, 15 septembre et fin du mois de septembre 2009). Pour lui, ces reports sont liés à l'improvisation et au tâtonnement de la Cei". En raison d'un "manque de planification claire et rigoureuse" des différentes opérations cruciales pour la réussite du processus électoral. " Il faut encore des délais supplémentaires à la Cei, pour non seulement procéder à la publication de la liste électorale provisoire, mais également pour l'exécution des autres opérations devant conduire à la tenue effective du scrutin présidentiel de sortie de crise". Parce qu'aucune disposition pratique laissant présager un quelconque affichage imminent des listes électorales, n'existe à ce jour dans les centres de collecte du pays. Le matériel et les équipements. Tels que les contre-plaqués, les marteaux, les clous et la colle qui doivent être mis à la disposition des agents commis à l'affichage des listes électorales provisoires au niveau des différents centres de collecte ne sont toujours pas disponibles".
Par ailleurs, N'Gouan Patrick se dit inquiet, quant à la lente évolution des questions politiques connexes ayant une influence certaine sur le bon déroulement du processus électoral. Il s'agit notamment du déploiement effectif des éléments du Centre de commandement intégré (Cci), en charge de la sécurisation du processus électoral; de la démobilisation des combattants des anciennes factions belligérantes et surtout de la résolution complète de la question des grades des militaires.
Il en appelle donc au gouvernement. Afin de tout mettre en œuvre, pour résoudre les questions du déploiement des éléments du Centre de commandement intégré (Cci) ; de la démobilisation des ex-, combattants et la question des grades pour la sécurisation du processus. Et enfin, d'honorer l'intégralité de ses engagements financiers à l'égard de la Cei et de faire du processus électoral, une priorité nationale.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr
La Convention de la société civile ivoirienne (Csci), par la voix de son Coordonnateur national, Dr N'Gouan Patrick, a demandé à la Commission électorale indépendante (Cei), dirigée par Beugré Mambé, de reconsidérer le chronogramme du processus électoral.
Primo : afin de proposer une fois pour toutes, un calendrier réaliste couvrant toutes les étapes devant conduire assurément à la tenue effective du scrutin présidentiel. Secundo : indiquer clairement à la communauté nationale et internationale, les aspects techniques à mettre en œuvre, pour la tenue effective du premier tour du scrutin présidentiel à venir, ainsi que les dispositions pratiques pour l'affichage de la liste électorale provisoire.
Tertio : accréditer sans délai, toutes les organisations, aussi bien nationales qu'internationales, en vue de l'observation effective du processus électoral, pour des élections transparentes et crédibles. En réalité, la Csci se dit préoccupée face aux " multiples et intempestifs manquements de la Cei à ses propres engagements. Faisant ainsi planer une lourde hypothèque sur le respect de l'échéance annoncée du 29 novembre 2009 ". Ces inquiétudes étant aussi partagées, entre autres, par le Conseil de Sécurité des Nations unies. Qui, lors de sa 6193e séance du mardi 29 septembre 2009, a demandé aux acteurs politiques ivoiriens de publier sans délai, la liste provisoire. Tout en exigeant une implication sans exclusive, de la société civile ivoirienne dans le processus électoral. A ce propos, le conférencier fait noter l'absence au niveau de la Cei de tout mécanisme ou procédure effective pour l'accréditation des observateurs. " A la place, la Csci constate que la Cei ne cesse d'entretenir un certain flou artistique sur les critères et les conditions à remplir à cet effet ". Déplorant les reports successifs de dates d'affichages de la liste électorale provisoire (24 août, 15 septembre et fin du mois de septembre 2009). Pour lui, ces reports sont liés à l'improvisation et au tâtonnement de la Cei". En raison d'un "manque de planification claire et rigoureuse" des différentes opérations cruciales pour la réussite du processus électoral. " Il faut encore des délais supplémentaires à la Cei, pour non seulement procéder à la publication de la liste électorale provisoire, mais également pour l'exécution des autres opérations devant conduire à la tenue effective du scrutin présidentiel de sortie de crise". Parce qu'aucune disposition pratique laissant présager un quelconque affichage imminent des listes électorales, n'existe à ce jour dans les centres de collecte du pays. Le matériel et les équipements. Tels que les contre-plaqués, les marteaux, les clous et la colle qui doivent être mis à la disposition des agents commis à l'affichage des listes électorales provisoires au niveau des différents centres de collecte ne sont toujours pas disponibles".
Par ailleurs, N'Gouan Patrick se dit inquiet, quant à la lente évolution des questions politiques connexes ayant une influence certaine sur le bon déroulement du processus électoral. Il s'agit notamment du déploiement effectif des éléments du Centre de commandement intégré (Cci), en charge de la sécurisation du processus électoral; de la démobilisation des combattants des anciennes factions belligérantes et surtout de la résolution complète de la question des grades des militaires.
Il en appelle donc au gouvernement. Afin de tout mettre en œuvre, pour résoudre les questions du déploiement des éléments du Centre de commandement intégré (Cci) ; de la démobilisation des ex-, combattants et la question des grades pour la sécurisation du processus. Et enfin, d'honorer l'intégralité de ses engagements financiers à l'égard de la Cei et de faire du processus électoral, une priorité nationale.
Frimo K. Djipro
koukoudf@yahoo.fr