A la faveur du lancement de la campagne café-cacao 2008-2009, le Comité de gestion de la filière café-cacao, (Cgfcc) a félicité publiquement M. Malick Tohé, Secrétaire exécutif du projet Système de suivi du travail des enfants (Sste). Malick Tohé, en effet, depuis son avènement à la tête de cette structure, n'a cessé d'abattre un très bon travail en vue de la certification de la cacaoculture ivoirienne. "L'apposition du label Certifié Bonne qualité de votre production est aujourd'hui, la condition qui permettra de bénéficier pleinement du prix indicatif avec une prime dans certains cas. Demain, ce sera la condition première pour que votre production soit tout simplement achetée. C'est une exigence du marché à laquelle vous devez vous préparer. Le projet Système de suivi du travail des enfants (Sste), piloté par notre jeune frère Malick Tohé y travaille ardemment. Le Comité de gestion pour sa part, explore des projets de partenariat structurant devant vous aider à y parvenir", a indiqué Anoh Gilbert à l’attention des producteurs. Rappelons que depuis son avènement à la tête du Sste, M. Tohé ne cesse de parcourir les zones de production pour non seulement installer des comités de sensibilisation et de lutte contre les pires formes de travaille des enfants dans la cacaoculture. Ce, pour éloigner définitivement les menaces qui planaient sur le cacao ivoirien par l'industrie chocolatière américaine. Aussi, face au vieillissement du verger ivoirien qui a souffert de la grave crise dont la Côte d'Ivoire est en train d'émerger, le Programme 2qc a-t-il permis de limiter le mal. " Force est de connaître - cependant - que les prévisions les plus optimistes anticipent hélas une baisse de la production. Le renforcement de la qualité, voire la certification de notre production, sont des choses non négociables. C'est le prix à payer pour que la Côte d'Ivoire maintienne non seulement sa position de leader mondial, mais aussi cesear le prix à payer pour que notre pays reste sur le marché et maintienne, voire améliore les revenus de ses producteurs. Ce, malgré la baisse tendancielle de la production que toutes les études sérieuses annoncent", précisera M. Anoh Gilbert.
B.M.
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