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International Publié le vendredi 2 octobre 2009 | Le Temps

Relations franco-americaines - Barack Obama donne des leçons à Nicolas Sarkozy

22 septembre 2009: Barak Obama déjeune avec 25 dirigeants africains à New York.30 septembre 2009. Soit, 8 jours après cet événement, la bande d'enfoirés tapis dans les médias de l'opposition ivoirienne, montre son incapacité à digérer sa défaite diplomatique et politique. Elle qui disait de Gbagbo qu'il est " infréquentable", qu'" il n'a pas de relations ", a du mal à encaisser le coup. Prise de vertige, cette opposition dévitalisée, veut se convaincre d'être à la hauteur du Woody : " Mais qu'est donc allé faire Gbagbo… à New York ", s'interroge-t-elle à haute voix ? Réponse à ces compatriotes qui semblent souffrir d'une amétropie: Le président de la République y est allé pour travailler pour la Côte d'Ivoire. Si le N°1 ivoirien avait à choisir entre le rituel du prix Houphouët-Boigny à Paris (Unesco) et le déjeuner offert par le président de la plus Grande puissance mondiale, la voix de la raison conseillerait la destination Etats-Unis d'Amérique. Et pour cause, pour la première fois, Barak Obama permet à des présidents d'Afrique et des Etats-Unis, d'échanger, ensemble, sur des sujets communs. Sans condescendance. Rupture avec la manière d'être et d'agir de ceux qui ont transformé la Françafrique, en drôle d'attelage entre le cheval africain et le cavalier français. Un club où les chefs d'Etat africains, comme de véritables sous- préfets de la France, ou des vizirs, jouent des coudes pour apparaître sur la photo de famille, proches du calife. Fallait-il, après le déjeuner new-yorkais, offrir aux esprits retors et nostalgiques de la Françafrique, une photo de famille de dirigeants africains avec Obama ? Si cela avait été le cas, on s'imagine déjà la manchette des journaux de l'hexagone : "Obama comme Chirac ou Sarkozy". Où serait passé la marque Obama, telle que déclinée lors de son discours au Ghana ? Comme l'a dit le président ivoirien, témoin et acteur de cette rencontre historique, on ne peut que " aimer sa (Obama) manière. C'est modeste, humble et c'est respectueux des autres ". Peut-on dire autant de Sarkozy dont le discours au Sénégal sur l'Afrique, continue de courroucer les africains, malgré les excuses publiques de Ségolène Royale (opposition française) ? A ce déjeuner auquel a pris part Laurent Gbagbo, ce qui donne des démangeaisons à ses adversaires politiques, les thèmes abordés conduisent à la conclusion suivante : " La communauté internationale a besoin d'une Afrique prospère et en paix. "Une Afrique prospère et en paix est vitale du point de vue des intérêts des États-Unis et du reste du monde, a affirmé le président Obama, soulignant que l'avenir de l'Afrique était entre les mains des Africains. Lors d'une conférence de presse tenue à l'issue de ce déjeuner, Mme Michelle Gavin, assistante spéciale auprès du président et principale responsable des affaires africaines au sein du Conseil national de sécurité, a décrit cet événement comme un effort visant à faciliter le dialogue et à faire front sur les thèmes abordés par le président Obama lors du discours qu'il a prononcé à Accra (Ghana) en juillet dernier. M. Obama a notamment souligné l'importance de la coopération et de la création de débouchés en Afrique, entre autres, en multipliant les emplois, en encourageant les investissements et en renforçant le secteur agricole. Il a également profité de sa déclaration liminaire pour souligner l'importance de la lutte contre la corruption afin de promouvoir le commerce, les investissements et la création d'emplois. Mme Gavin a précisé que l'allocution de M. Obama avait été brève parce qu'il concevait ce déjeuner avant tout comme une occasion d'écouter ce que les dirigeants africains avaient à dire sur ces dossiers. Sentiments du Président Gbagbo à sa sortie : " C'était bien, c'était convivial et chaleureux. C'était un point de départ et je suis content d'être venu. Cela montre un changement dans la vision des relations avec l'Afrique ". Après avoir reçu formellement d'Obama, une invitation à ce déjeuner, l'opposition ivoirienne, l'éternelle angoissée, aurait certainement aimé voir la Côte d'Ivoire dans le rôle peu valorisant d'éternel absent,candidate à la politique de la chaise vide. Or, là où se jouent l'avenir et le destin du pays, un ivoirien digne de ce nom doit toujours y être présent. Ce que fait Gbagbo. Hier, pour la présidence de la commission de l'Oua, il a porté à bout de bras, la candidature du ministre Essy Amara du Pdci. Essy Amara, et on le saura plus tard, n'avait pas été soutenu par Bédié quand il s'était agi d'occuper un poste dans une institution internationale. Conclusion, le candidat du peuple travaille au rayonnement de la Côte d'Ivoire là où son opposition veut se servir du pays qu'il n'hésiterait pas à brader aux étrangers.
Douh-L. Patrice
pdouh@yahoo.fr

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