L’ancien chef de l’Etat repose depuis hier à Kabakouman, son village natal après avoir reçu les hommages de la nation en présence du président de la République. Décédé le 19 septembre 2002, le Géneral de brigade Robert Guei, ancien de l’Etat de Côte d’Ivoire a été inhumé hier à Kabakouma, son village natal dans le departement de Biankouman en présence du président de la République. Avant cette ultime étape des obsèques débutées jeudi dernier, le patron de la transition militaire de décembre 1999 à octobre 2000 a reçu les hommages de la nation. Tapis rouge pour la dépouille mortelle et honneurs militaires à travers un impressionnant défilé exécuté par plusieurs sections des forces armées nationales. Le tout couronné par une oraison funèbre lue par le chef d’Etat Major des Armées. Le Général Philippe Mangou a reparcouru “la prestigieuse carrière militaire” du défunt qu’il a presenté comme un grand serviteur de la nation qui a contribué au renforcement de la démocratie. Le président Laurent Gbagbo qui a tenu à honnorer la memoire de son prédécesseur s’est incliné devant le corps du Général Guéi escorté par six officiers superieurs, tout corps confondus, dont trois généraux sur la musique mortuaire. Le chef de l’Etat entouré du premier ministre Guillaume Soro, du president du conseil economique et social, Laurent Dona Fologo et de plusiures membres du gouvernement a assisté de bout en bout à la ceremonie qui s’est deroulée dans la pure tradition militaire. Au nom des cadres de la région de l’ouest, le président de la Cour Suprême, Tia Koné a exprimé sa gratitude au président Gbagbo pour son sens de la fraternité. Pour sa part, Mme Tia Monnet Bertine, a traduit le reconnaissance de la famille éplorée au chef de l’Etat dont la présence dira-t-elle attenue les douleurs. Quant au ministre Mabri Toikeusse, président de l’UDPCI, parti créé par le defunt, il s’est dit heureux de voir Robert Guei reposer sur la terre de ses ancêtres. Il a exprimé la gratitude de son parti au président Gbagbo pour avoir tenu parole. En revanche, Mabri a souhaité que la lumière soit faite sur les circontances de la disparition de l’ancien patron du comité national de salut public (CNSP). Junior Dekassan Envoyé spécial à Kabakouma
Politique Publié le samedi 3 octobre 2009 | Notre Voie