Le capitaine de la sélection nationale junior de Côte d`Ivoire, Séry Michael, dans cet entretien, révèle l`état d`âme de tout le groupe. Son ambition, remporter la médaille d`or avec ses camarades.
Comment entrevoyez-vous cette finale contre le Congo ?
C`est une finale qui sera très enlevée. Ce sont les deux meilleures équipes du tournoi qui vont se croiser. En finale, il n`y a plus de calcul. Nous connaissons déjà les Congolais. Nous les avons croisés lors de notre deuxième match de poule. Ils jouent bien. Mais, il faut dire que nous les avions négligés. C`est la raison pour laquelle ils nous ont planté deux buts coup sur coup. Que mes amis ont égalisés par la suite après mon expulsion. Cette sortie brutale m`a beaucoup peiné. J`ai eu mal Je voudrais profiter de votre canard pour présenter mes excuses à mes coéquipiers, à mes encadreurs et au peuple ivoirien. Pour en revenir au match, je voudrais signaler que nous avons mis en place une stratégie pour étouffer dès le départ nos adversaires.
Pourquoi sous-estimez-vous vos adversaires à chaque match. Ne pensez-vous pas que c`est l`une des plaies de votre groupe ?
Vous avez raison de le dire. Mais, nous ne le faisons pas sciemment. Pour cette finale, l`heure n`est plus à la négligence. Nous allons nous concentrer au maximum. Ce match contre le Congo ne va pas ressembler au premier. Nous allons jouer avec toute notre énergie pour sortir vainqueur. C`est un impératif pour tout le groupe. Nous respectons l`adversaire. Mais, nous sommes obligés de gagner pour respecter le rang de nos devanciers qui ont remporté cette coupe en 2005 à Niamey au Niger. C`est un devoir moral pour nous.
C`est votre première finale depuis que votre groupe est avec le coach Alain Gouamené...
Justement, c`est le côté excitant de cette finale. Effectivement, c`est la première fois que nous jouons une finale depuis que le coach Alain Gouamené nous enseigne la science du football. La plupart des joueurs du groupe sont avec lui depuis la sélection nationale cadette. Il nous a vu grandir. Il nous a donné l`envie de jouer au football et surtout de défendre les couleurs nationales. C`est notre père spirituel. C`est vrai que ça ne marche pas depuis longtemps. Mais, je crois que le moment est certainement arrivé. Moralement, nous sommes obligés de lui offrir la médaille d`or de ces jeux de la Francophonie. En tout cas, nous voulons gagner cette coupe pour l`honorer. Nous prions le Tout- Puissant pour qu`il matérialise cette envie.
Vous avez suivi la demi-finale contre le Maroc depuis la tribune pour cause de suspension. Quel Sery Jean-Michael qui sera de retour?
C`est un Sery Jean-Michael gonflé à bloc que vous verrez ce mardi contre le Congo. J`ai un défi à relever. Je dois effacer ma grosse erreur qui a obligé l’arbitre à m`expulser contre cette même équipe du Congo. J`ai une revanche personnelle à prendre. Le coach Alain Gouamené m`attend au tournant. Je ne dois pas le décevoir.
Avant chaque match, tous les joueurs se concentrent toujours à huis clos. Quel est le message fort qui en sort et quel est celui de la finale ?
Effectivement, nous tenons une réunion de prise de conscience collective avant chaque match. C`est une manière pour nous de nous concentrer au maximum. Nous nous disons certaines vérités. Vous savez qu`il n`y a jamais d`hommes qui vivent ensemble sur cette terre sans histoires. Il y a toujours de petites querelles par-ci, par-là. Nos réunions à huis clos sont donc des occasions de laver notre linge sale en famille. Je crois que jusque-là, ça réussit toujours. Chacun d`entre-nous est conscient de notre présence à Beyrouth. Nous sommes venus ici pour gagner et non pour autre chose. Pour l`heure, nous sommes sur la bonne voie. Il ne nous reste plus qu`à parachever le bon parcours entamé depuis le lundi 28 septembre contre le Liban.
Un appel à lancer au public ivoirien qui reste à l`écoute ?
Au nom de mes coéquipiers, je demande aux Ivoiriens de rester confiants. Nous sommes sereins. Qu`ils prient pour nous afin que nous revenions à Abidjan jeudi prochain avec le trophée. Ce sera une belle récompense pour notre jeune génération et surtout pour nos encadreurs.
Entretien réalisé à Beyrouth par Jean-Claude Djakus
(Correspondance particulière)
Comment entrevoyez-vous cette finale contre le Congo ?
C`est une finale qui sera très enlevée. Ce sont les deux meilleures équipes du tournoi qui vont se croiser. En finale, il n`y a plus de calcul. Nous connaissons déjà les Congolais. Nous les avons croisés lors de notre deuxième match de poule. Ils jouent bien. Mais, il faut dire que nous les avions négligés. C`est la raison pour laquelle ils nous ont planté deux buts coup sur coup. Que mes amis ont égalisés par la suite après mon expulsion. Cette sortie brutale m`a beaucoup peiné. J`ai eu mal Je voudrais profiter de votre canard pour présenter mes excuses à mes coéquipiers, à mes encadreurs et au peuple ivoirien. Pour en revenir au match, je voudrais signaler que nous avons mis en place une stratégie pour étouffer dès le départ nos adversaires.
Pourquoi sous-estimez-vous vos adversaires à chaque match. Ne pensez-vous pas que c`est l`une des plaies de votre groupe ?
Vous avez raison de le dire. Mais, nous ne le faisons pas sciemment. Pour cette finale, l`heure n`est plus à la négligence. Nous allons nous concentrer au maximum. Ce match contre le Congo ne va pas ressembler au premier. Nous allons jouer avec toute notre énergie pour sortir vainqueur. C`est un impératif pour tout le groupe. Nous respectons l`adversaire. Mais, nous sommes obligés de gagner pour respecter le rang de nos devanciers qui ont remporté cette coupe en 2005 à Niamey au Niger. C`est un devoir moral pour nous.
C`est votre première finale depuis que votre groupe est avec le coach Alain Gouamené...
Justement, c`est le côté excitant de cette finale. Effectivement, c`est la première fois que nous jouons une finale depuis que le coach Alain Gouamené nous enseigne la science du football. La plupart des joueurs du groupe sont avec lui depuis la sélection nationale cadette. Il nous a vu grandir. Il nous a donné l`envie de jouer au football et surtout de défendre les couleurs nationales. C`est notre père spirituel. C`est vrai que ça ne marche pas depuis longtemps. Mais, je crois que le moment est certainement arrivé. Moralement, nous sommes obligés de lui offrir la médaille d`or de ces jeux de la Francophonie. En tout cas, nous voulons gagner cette coupe pour l`honorer. Nous prions le Tout- Puissant pour qu`il matérialise cette envie.
Vous avez suivi la demi-finale contre le Maroc depuis la tribune pour cause de suspension. Quel Sery Jean-Michael qui sera de retour?
C`est un Sery Jean-Michael gonflé à bloc que vous verrez ce mardi contre le Congo. J`ai un défi à relever. Je dois effacer ma grosse erreur qui a obligé l’arbitre à m`expulser contre cette même équipe du Congo. J`ai une revanche personnelle à prendre. Le coach Alain Gouamené m`attend au tournant. Je ne dois pas le décevoir.
Avant chaque match, tous les joueurs se concentrent toujours à huis clos. Quel est le message fort qui en sort et quel est celui de la finale ?
Effectivement, nous tenons une réunion de prise de conscience collective avant chaque match. C`est une manière pour nous de nous concentrer au maximum. Nous nous disons certaines vérités. Vous savez qu`il n`y a jamais d`hommes qui vivent ensemble sur cette terre sans histoires. Il y a toujours de petites querelles par-ci, par-là. Nos réunions à huis clos sont donc des occasions de laver notre linge sale en famille. Je crois que jusque-là, ça réussit toujours. Chacun d`entre-nous est conscient de notre présence à Beyrouth. Nous sommes venus ici pour gagner et non pour autre chose. Pour l`heure, nous sommes sur la bonne voie. Il ne nous reste plus qu`à parachever le bon parcours entamé depuis le lundi 28 septembre contre le Liban.
Un appel à lancer au public ivoirien qui reste à l`écoute ?
Au nom de mes coéquipiers, je demande aux Ivoiriens de rester confiants. Nous sommes sereins. Qu`ils prient pour nous afin que nous revenions à Abidjan jeudi prochain avec le trophée. Ce sera une belle récompense pour notre jeune génération et surtout pour nos encadreurs.
Entretien réalisé à Beyrouth par Jean-Claude Djakus
(Correspondance particulière)