En prélude au lancement le 15 octobre 2009 de la 4è édition du concours national Les Guyzagn doté du Grand Prix Guy Nairay, les nouveaux trophées conçus par l’artiste plasticien Yapi Roger prévus pour être décernés le 18 décembre 2009 ont été confiés à une fondation, sponsor depuis la création de l’évènement. Au siège de ladite structure à Treichville, Mme Claudine Kouadio, chargée des projets, a reçu de la structure promotrice Houkami Guyzagn les quatre trophées. A savoir le trophée du meilleur plasticien, celui du meilleur photographe, du meilleur sculpteur de même que le prix du Grand Prix Guy Nairay. L’intérêt était de présenter le descriptif et dire le symbolisme du Grand prix en bronze patiné soutenu d’un socle en bois bété. Cette composition symbolise, selon le créateur Yapi, la « stabilité » qui doit être l’attitude du candidat méritant désireux d’atteindre le «sommet ». D’où la forme pyramidale (la première) au -dessus du socle constituée de « deux marches » pour marquer le pas. Présentant une allure qu’il donne au trophée qui paraît déséquilibré, Yapi indique que c’est dans le « fléchissement que l’on retrouve l’équilibre stabilisateur ». La masse comme une lampe qui représente la « tour » se compose d’une « bobine » pour interpeller le photographe, la « gouge » pour le sculpteur et la palette et le pinceau comme une adresse au plasticien. Par le sommet en forme de pyramide qu’il confère à sa création, l’auteur Yapi Roger présente « une nouvelle vision de l’élévation ». Celle-ci témoigne du vœu de tout candidat de se hisser sur la plus haute marche du podium pour s’emparer le trophée de 4,10 kg long de 39 cm. A la différence des éditions précédentes, le 2è et le 3è prix pourront bénéficier au même titre que le Grand Prix Guy Nairay d’une exposition individuelle. Autre innovation, des commissariats sectoriels sont créés et pour la photo (avec Zirignon), la sculpture avec Yapi Roger et la peinture confiée à Gossé Serge. Thierry Dia, le président du comité d’organisation du concours place la 4è édition sous le thème « Femmes, croissance et développement » pour témoigner le rôle joué par celles-ci pendant la crise. Avec les autres membres de son comité, il envisage ouvrir les Guyzagn à la sous-région. Aussi souhaite-t-il recevoir de l’Etat de Côte d’Ivoire une « subvention et la reconnaissance des Guyzagn au même titre que les Grapholies ».
Koné Saydoo
Koné Saydoo