Les pharmaciens maintiennent leur décision de suspension de la prise des bons de la Mugef-ci. C`est ce qui ressort de l`assemblée générale extraordinaire tenue le 6 octobre dernier, à l`hôtel du Golf par le syndicat national des pharmaciens privés de Côte d`Ivoire.
Au terme de leur Age qui a duré plus de 5 heures d`horloge, les pharmaciens ont jugé utile de poursuivre leur boycott de la Mugef-ci entamé depuis le 1er octobre. Les pharmaciens qui imputent "toutes les difficultés et souffrances causées aux mutualistes par cette suspension du service de bons", invitent les responsables de la Mugef-ci à une négociation de la convention cadre nationale des pharmaciens qui stipule entre autres : l`agrément de tous les pharmaciens d`officine pour une amélioration de l`accès des mutualistes aux soins ; le respect de la déontologie qui interdit aux pharmaciens de refuser de servir une ordonnance régulièrement établie imposé par la politique des quotas de la Mugef-ci, et l`amélioration de la relation du mutualiste avec son pharmacien de quartier". Quant à la fin du mot d`ordre qui est en vigueur depuis le 1er octobre, la présidente du syndicat des pharmaciens, Mme Kouamelan Christiane, a indiqué qu`elle est subordonnée à la négociation qui s`ouvre aujourd`hui entre la Mugef-ci et les pharmaciens. "Nous partons en négociation avec la nouvelle convention écrite par les pharmaciens. Si ça se passe bien, le mot d`ordre sera levé", a-t-elle indiqué. Le président du conseil national de l`ordre des pharmaciens, Dr Kouassi Parfait a, pour sa part, précisé que les pharmaciens ne sont pas prêts à accepter la nouvelle convention que leur propose la Mugef-ci et qui impose entre autres, "le prélèvement de 5% sur les factures des pharmaciens, l`inspection des pharmacies par la Mugef-ci, et qui impose aux pharmaciens de servir 30% de médicaments génériques sur le total de médicaments servis, chaque mois". Pour les pharmaciens, la mutuelle des fonctionnaires va trop loin, c`est pourquoi, ils entendent revoir toute la convention qui lie les deux parties.
Jules Claver Aka
Au terme de leur Age qui a duré plus de 5 heures d`horloge, les pharmaciens ont jugé utile de poursuivre leur boycott de la Mugef-ci entamé depuis le 1er octobre. Les pharmaciens qui imputent "toutes les difficultés et souffrances causées aux mutualistes par cette suspension du service de bons", invitent les responsables de la Mugef-ci à une négociation de la convention cadre nationale des pharmaciens qui stipule entre autres : l`agrément de tous les pharmaciens d`officine pour une amélioration de l`accès des mutualistes aux soins ; le respect de la déontologie qui interdit aux pharmaciens de refuser de servir une ordonnance régulièrement établie imposé par la politique des quotas de la Mugef-ci, et l`amélioration de la relation du mutualiste avec son pharmacien de quartier". Quant à la fin du mot d`ordre qui est en vigueur depuis le 1er octobre, la présidente du syndicat des pharmaciens, Mme Kouamelan Christiane, a indiqué qu`elle est subordonnée à la négociation qui s`ouvre aujourd`hui entre la Mugef-ci et les pharmaciens. "Nous partons en négociation avec la nouvelle convention écrite par les pharmaciens. Si ça se passe bien, le mot d`ordre sera levé", a-t-elle indiqué. Le président du conseil national de l`ordre des pharmaciens, Dr Kouassi Parfait a, pour sa part, précisé que les pharmaciens ne sont pas prêts à accepter la nouvelle convention que leur propose la Mugef-ci et qui impose entre autres, "le prélèvement de 5% sur les factures des pharmaciens, l`inspection des pharmacies par la Mugef-ci, et qui impose aux pharmaciens de servir 30% de médicaments génériques sur le total de médicaments servis, chaque mois". Pour les pharmaciens, la mutuelle des fonctionnaires va trop loin, c`est pourquoi, ils entendent revoir toute la convention qui lie les deux parties.
Jules Claver Aka