En marge de l'atelier sur l'élaboration du Programme communautaire de développement, M. Mamadou Cissokho, le président de la plate-forme du comité de pilotage de la société civile régionale a bien voulu se prononcer sur certaines préoccupations dans l'espace communautaire.
Croyez- vous en la libre circulation des hommes et des biens dans l'espace Cedeao ?
C'est une vue de l'esprit dans nos Etats. Car dans aucun de nos pays, l'Assemblée nationale n'a voté de loi pour confirmer cela. On fait certes de grands discours, mais les gens sont réticents. Cette reconnaissance par les chefs d'Etat ouvre la porte et nous pensons qu'ils vont être vigilents. Pour le moment, nous avons été invités pour mettre le pied à l'étrier et nous allons faire des propositions. Ce, sur la manière dont nous allons être positifs, puisque nous pensons qu'en dernier ressort, dans la construction de la région, nous avons notre mot à dire et qu'il n'y a pas de responsabilité élevée pour les uns que les autres. C'est ensemble, que nous allons réussir.
Quelles sont les propositions concrètes que vous allez faire ?
La première proposition que nous allons faire et qui nous tient à cœur, est que la circulation des personnes et des biens soient légiférée dans tous les Etats et que cela ne soit plus un simple discours de nos chefs d'Etat.
Chacun est en train de se replier sur lui-même en prenant une décision qui concerne seulement sa population. Ne disons-nous pas une chose et son contraire à la fois ?
Ce n'est pas nous membres de la société civile. Nous avons un pouvoir et la base de celui-ci, c'est l’entente entre nous. N'oubliez pas que les représentants de nos Etats, sont des élus et leur légitimité vient de là. Puis, nous faisons partie de la majorité des électeurs. Il faut que nous tirions dans le même sens. Car, il faut être réaliste chez nous aussi, nous ne sommes pas des saints et il y a des divergences. Cette fois-ci, nous sommes en train de nous mettre ensemble, pour démontrer que nous ne sommes pas antinomiques. Nous pensons que notre droit de citoyens, nous permet d'avancer dans une déclaration, pour montrer que les déclarations de nos chefs d'Etat, doivent être légiférées. Ensemble, veillons à l'application stricte des lois qui vont sortir. En ayant à l'esprit que personnes ne gagne en se renfermant sur soi. Aujourd'hui plus que par le passé, il n'y a pas d'alternative à l'intégration prônée depuis 35 ans. Ce qui voudrait dire, que chacun doit laisser de côté, une partie de sa souveraineté, pour aller à la construction de l'intégration.
A l'époque, vous aviez rejeté l'Ape ?
Non, nous ne l'avons pas rejeté. Nous avons été mis devant le fait accompli. Quand on dit que l'Union européenne doit négocier avec l'Afrique de l'Ouest, c'est l'Europe qui prépare les documents de travail, qui finance les réunions et qui paye les experts. Nous avons été clairs en disant que nous ne sommes pas d'accord. Aujourd'hui, les chefs d'Etat nous ont entendus et on parle d'Ape de développement et ils ont dit que désormais, la référence c'est le programme communautaire de développement.
Vous avez été écoutés donc ?
Ce sont les acteurs économiques, socioculturels qui ont formé un seul groupe pour dire que cette méthode ne marche pas. On veut que les choses se fassent avec nos cerveaux, et sur la base de la concertation et du dialogue. Dans lesquelles chacun a sa place. Si nous partons sur la base de ce que nous indique le Pcd, nous devons pouvoir aller très vite.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
Croyez- vous en la libre circulation des hommes et des biens dans l'espace Cedeao ?
C'est une vue de l'esprit dans nos Etats. Car dans aucun de nos pays, l'Assemblée nationale n'a voté de loi pour confirmer cela. On fait certes de grands discours, mais les gens sont réticents. Cette reconnaissance par les chefs d'Etat ouvre la porte et nous pensons qu'ils vont être vigilents. Pour le moment, nous avons été invités pour mettre le pied à l'étrier et nous allons faire des propositions. Ce, sur la manière dont nous allons être positifs, puisque nous pensons qu'en dernier ressort, dans la construction de la région, nous avons notre mot à dire et qu'il n'y a pas de responsabilité élevée pour les uns que les autres. C'est ensemble, que nous allons réussir.
Quelles sont les propositions concrètes que vous allez faire ?
La première proposition que nous allons faire et qui nous tient à cœur, est que la circulation des personnes et des biens soient légiférée dans tous les Etats et que cela ne soit plus un simple discours de nos chefs d'Etat.
Chacun est en train de se replier sur lui-même en prenant une décision qui concerne seulement sa population. Ne disons-nous pas une chose et son contraire à la fois ?
Ce n'est pas nous membres de la société civile. Nous avons un pouvoir et la base de celui-ci, c'est l’entente entre nous. N'oubliez pas que les représentants de nos Etats, sont des élus et leur légitimité vient de là. Puis, nous faisons partie de la majorité des électeurs. Il faut que nous tirions dans le même sens. Car, il faut être réaliste chez nous aussi, nous ne sommes pas des saints et il y a des divergences. Cette fois-ci, nous sommes en train de nous mettre ensemble, pour démontrer que nous ne sommes pas antinomiques. Nous pensons que notre droit de citoyens, nous permet d'avancer dans une déclaration, pour montrer que les déclarations de nos chefs d'Etat, doivent être légiférées. Ensemble, veillons à l'application stricte des lois qui vont sortir. En ayant à l'esprit que personnes ne gagne en se renfermant sur soi. Aujourd'hui plus que par le passé, il n'y a pas d'alternative à l'intégration prônée depuis 35 ans. Ce qui voudrait dire, que chacun doit laisser de côté, une partie de sa souveraineté, pour aller à la construction de l'intégration.
A l'époque, vous aviez rejeté l'Ape ?
Non, nous ne l'avons pas rejeté. Nous avons été mis devant le fait accompli. Quand on dit que l'Union européenne doit négocier avec l'Afrique de l'Ouest, c'est l'Europe qui prépare les documents de travail, qui finance les réunions et qui paye les experts. Nous avons été clairs en disant que nous ne sommes pas d'accord. Aujourd'hui, les chefs d'Etat nous ont entendus et on parle d'Ape de développement et ils ont dit que désormais, la référence c'est le programme communautaire de développement.
Vous avez été écoutés donc ?
Ce sont les acteurs économiques, socioculturels qui ont formé un seul groupe pour dire que cette méthode ne marche pas. On veut que les choses se fassent avec nos cerveaux, et sur la base de la concertation et du dialogue. Dans lesquelles chacun a sa place. Si nous partons sur la base de ce que nous indique le Pcd, nous devons pouvoir aller très vite.
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr