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Société Publié le vendredi 9 octobre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Bouaké / En grève - Les Forces nouvelles demandent le départ des enseignants véreux

Suite à la fermeture des établissements scolaires pour cause de grève des enseignants en rapport avec la mort tragique d’un des leurs et aussi pour fait de non paiement des primes d’incitation et d’installation, les Forces Nouvelles sont sorties de leur silence. Félicien Sékongo au nom des FN exige à leur tour le départ de ces enseignants « véreux » des zones qu’elles tiennent depuis septembre 2002. Ils ont fait cette déclaration hier jeudi 08 octobre 2009 au cours d’un point de presse. Si ces enseignants avaient un peu de conscience et l’amour du travail bien fait, ils devraient avoir honte des résultats scolaires obtenus l’année dernière. Cette honte devrait d’autant être plus grande que des jeunes volontaires, travaillant dans un bénévolat total ont produit des résultats très satisfaisants. Le comportement des enseignants témoigne de leur désaffection pour la Côte d’Ivoire et surtout pour l’avenir de milliers d’élèves vivant dans la zone CNO. Avouons que cela ne pourrait en être autrement, quand dans un processus de sortie de crise, des gens soucieux du devenir de leur nation paralysent l’éducation sous le fallacieux prétexte de primes impayées. Si le respect d’une promesse est un devoir pour l’Etat de Côte d’Ivoire, il est aussi un devoir pour les enseignants de respecter le droit à l’éducation des élèves. Autrement dit, c’est faire preuve d’inconscience professionnelle que de bafouer ce droit des élèves pour réclamer quelque chose dont on n’a posé aucun acte pour le mériter. Sinon, quelle sera la part de sacrifice pour ces enseignants pour sortir le pays de la crise ? Or donc, ces enseignants sont venus dans la partie nord du pays que par le désir d’acquérir un supplément financier ou pour assouvir d’autres desseins inavoués. Sur la question de l’insécurité, les enseignants ont vite fait de vouloir retourner au sud du pays pour l’assassinat d’un des leurs. Il faut d’emblée condamner cette situation, parce que un énième citoyen a perdu la vie. Pour sa mémoire, les Forces nouvelles demandent à tous de savoir raison garder et de ne pas tomber dans des affabulations honteuses. Que les enseignants qui ont envie de retourner au sud ne prennent pas pour alibi, la disparition de notre regretté concitoyen, d’autant plus que partout dans le monde et en Côte d’Ivoire particulièrement, cette situation n’est pas nouvelle. Est-il possible de rappeler que les braquages, les tueries, vols, etc. sont des faits de société qui se déroulent partout sur la planète ? Pour preuve, un magistrat, un sous-préfet pour ne citer que ceux-là ont trouvé la mort à Abidjan. Personne n’a réclamé le départ des fonctionnaires du sud pour le nord. Comprenons que les Forces nouvelles n’accepteront pas que l’opprobre soit jeté sur elles par qui que ce soit et qui agirait au nom de quelque considération tendancieuse. En définitive, les Forces nouvelles se joignent aux revendications des élèves et parents d’élèves pour demander la réouverture sans condition des classes dans les zones Cno. Elles invitent les populations à prendre leur responsabilité et souhaitent que les enseignants véreux retournent d’où ils viennent et que de véritables volontaires soient affectés dans les zones Cno. Les Forces nouvelles invitent le gouvernement à prendre dans les plus brefs délais, des mesures pour remplacer ces enseignants fauteurs de troubles qui, selon elles, sont animés d’intentions autres que l’éducation des enfants. Les Forces nouvelles, prenant à témoin l’opinion nationale et internationale, voudraient indiquer que plus jamais, elles ne toléreront d’attaques à tort contre elles.

Fait à Bouaké le jeudi 08 octobre 2009
Le secrétariat général des F.N
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