Chaque Hadj (pèlerinage) a ses difficultés. Pour l’édition 2009, les candidats au voyage en Terre sainte sont confrontés à deux difficultés. L’obtention du passeport biométrique et la limite d’âge imposée aux pèlerins. Ces deux difficultés étaient les principaux points à l’ordre du jour de la réunion organisée par le Conseil supérieur des imams (COSIM), samedi, à la grande mosquée de Williamsville. L’Imam Ousmane Diakité, secrétaire exécutif du COSIM, a dénoncé les misères vécues par les candidats pour la confection de leurs passeports. Et ce, malgré le fait qu’ils disposent de toutes les pièces demandées pour l’obtention de ce document administratif. Pour régler ce problème, le président du COSIM, le Cheick Boikary Fofana, a-t-il indiqué, a saisi le Premier ministre Soro Guillaume « afin que tous les pèlerins ivoiriens aient leurs passeports ». Pour ce qui est de la limitation d’âge à moins de 70 ans, le secrétaire exécutif du COSIM, a clairement indexé les autorités ivoiriennes.
Suite à une note de l’Arabie Saoudite adressée aux consulats et organisations internationales accréditées à Djeddah, recommandant aux « pèlerins en âge avancée, et ceux atteints de maladies chroniques, ainsi qu’aux enfants et aux femmes enceintes de reporter leur pèlerinage, pour cause d’épidémie de grippe H1N1 », l’Etat a décidé simplement d’exclure du voyage les candidats âgés de plus de 70 ans.
« La limite d’âge est venue de chez nous et non de l’Arabie Saoudite », s’est plaint l’imam Diakité, avant de marteler : « Cela est contraire à l’Islam. Dieu rend le pèlerinage obligatoire à celui qui a les moyens financiers, physiques et psychiques. La Côte d’Ivoire a assez de médecins compétents pour savoir qui est malade et qui ne l’est pas ». Selon lui, le COSIM fera tout pour que cette restriction soit levée. Concernant toujours les précautions à prendre contre la grippe H1N1, les autorités saoudiennes, demandent également aux pèlerins de présenter un certificat valable de vaccination contre la grippe saisonnière de deux semaines avant la délivrance du visa pour le Hadj, et un autre contre la grippe H1N1, en cas de disponibilité du vaccin à l’échelle mondiale.
Dao Maïmouna
Suite à une note de l’Arabie Saoudite adressée aux consulats et organisations internationales accréditées à Djeddah, recommandant aux « pèlerins en âge avancée, et ceux atteints de maladies chroniques, ainsi qu’aux enfants et aux femmes enceintes de reporter leur pèlerinage, pour cause d’épidémie de grippe H1N1 », l’Etat a décidé simplement d’exclure du voyage les candidats âgés de plus de 70 ans.
« La limite d’âge est venue de chez nous et non de l’Arabie Saoudite », s’est plaint l’imam Diakité, avant de marteler : « Cela est contraire à l’Islam. Dieu rend le pèlerinage obligatoire à celui qui a les moyens financiers, physiques et psychiques. La Côte d’Ivoire a assez de médecins compétents pour savoir qui est malade et qui ne l’est pas ». Selon lui, le COSIM fera tout pour que cette restriction soit levée. Concernant toujours les précautions à prendre contre la grippe H1N1, les autorités saoudiennes, demandent également aux pèlerins de présenter un certificat valable de vaccination contre la grippe saisonnière de deux semaines avant la délivrance du visa pour le Hadj, et un autre contre la grippe H1N1, en cas de disponibilité du vaccin à l’échelle mondiale.
Dao Maïmouna