La Côte d'Ivoire, qualifiée samedi pour sa deuxième Coupe du monde après son nul (1-1) au Malawi, espère faire mieux en 2010 qu'en 2006, où elle avait été éliminée après deux matches malgré ses stars, Didier Drogba en tête, et de vraies promesses dans le jeu.
"La première fois, on a un peu fait de la figuration, estime le gardien Boubacar Copa Barry, interrogé par l'AFP, c'était tout nouveau pour nous, mais on a acquis de l'expérience, on ne va pas aller au Mondial pour faire acte de présence, mais franchir des paliers, passer au moins un tour."
Les Eléphants ont quatre ans de plus, pendant lesquels ils ont atteint une demi-finale de CAN (en 2008, la prochaine a lieu en janvier en Angola) et survolé leur groupe de qualification au Mondial-2010 (quatre victoires, un nul et 16 buts marqués).
Copa, deuxième gardien des Eléphants en Allemagne, est maintenant un titulaire indiscutable, même s'il assure qu'"une place n'est jamais acquise". "La première j'étais remplaçant, dit-il, mais c'était une belle aventure pour un footballeur".
Une aventure un peu courte, toutefois. Tombée dans le +groupe de la mort+ avec l'Argentine, les Pays-Bas et la Serbie-Monténégro, la Côte d'Ivoire avait été battue de la même façon (1-2) par les Argentins et les Néerlandais pour ses deux premiers matches. Elle ne s'était mise à jouer, et à vraiment bousculer ses deux prestigieux adversaires, que menée 2-0.
"Petite équipe"
La victoire pour l'honneur de l'équipe B au troisième match, 3-2 contre la Serbie, n'avait pas sucré l'amertume des Oranges d'Afrique, attendus comme une des surprises potentielles du Mondial.
"Beaucoup bons joueurs, mais petite équipe, rien gagné encore", avait dit dans son français haché, le sélectionneur Vahid Halilhodzic, peu après son arrivée au printemps 2008. "Tout le monde dit la même chose de mon équipe, mais on n'a encore rien vu. Les individualités doivent s'exprimer, il faut trouver un esprit d'équipe", avait-il ajouté.
"Nous ne sommes pas encore une puissance africaine, abonde +Copa+ Barry, ce serait prétentieux. Halilhodzic le dit, pour être une grande équipe, il faut gagner quelque chose, et notre palmarès reste vierge. On va déjà essayer de remporter la Coupe d'Afrique" en Angola.
Avec Drogba, qui a marqué le but de la qualification au Malawi, et Salomon Kalou, tous deux de Chelsea, mais aussi le champion d'Europe (avec Barcelone) Yaya Touré, son frère Kolo (Manchester City), et une phalange de bons joueurs comme Didier Zokora (FC Séville), Arthur Boka (Stuttgart), Baky Koné (Marseille) ou Emmanuel Eboué (Arsenal), la Côte d'Ivoire aura fière allure en Afrique du Sud.
Pour optimiser ses ressources humaines, elle compte sur +Coach Vahid+, "quelqu'un de dur, dit +Copa+, avec lui, le boulot c'est le boulot, mais les résultats sont là".
Même les velléités de départ de Halilhodzic en juin dernier, attiré par l'or de Portsmouth, ont été pardonnées. "Ça nous a peiné un peu, admet Barry, mais c'est le foot, il obtient de bons résultats, c'est normal qu'il soit sollicité. Nous, on voulait continuer avec lui. Mais c'est clos, il nous en a parlé, c'était vraiment difficile pour lui, il a opté pour la Côte d'Ivoire et nous a dit qu'il était content d'être sélectionneur."
Pour faire définitivement de cette génération dorée une grande équipe.
"La première fois, on a un peu fait de la figuration, estime le gardien Boubacar Copa Barry, interrogé par l'AFP, c'était tout nouveau pour nous, mais on a acquis de l'expérience, on ne va pas aller au Mondial pour faire acte de présence, mais franchir des paliers, passer au moins un tour."
Les Eléphants ont quatre ans de plus, pendant lesquels ils ont atteint une demi-finale de CAN (en 2008, la prochaine a lieu en janvier en Angola) et survolé leur groupe de qualification au Mondial-2010 (quatre victoires, un nul et 16 buts marqués).
Copa, deuxième gardien des Eléphants en Allemagne, est maintenant un titulaire indiscutable, même s'il assure qu'"une place n'est jamais acquise". "La première j'étais remplaçant, dit-il, mais c'était une belle aventure pour un footballeur".
Une aventure un peu courte, toutefois. Tombée dans le +groupe de la mort+ avec l'Argentine, les Pays-Bas et la Serbie-Monténégro, la Côte d'Ivoire avait été battue de la même façon (1-2) par les Argentins et les Néerlandais pour ses deux premiers matches. Elle ne s'était mise à jouer, et à vraiment bousculer ses deux prestigieux adversaires, que menée 2-0.
"Petite équipe"
La victoire pour l'honneur de l'équipe B au troisième match, 3-2 contre la Serbie, n'avait pas sucré l'amertume des Oranges d'Afrique, attendus comme une des surprises potentielles du Mondial.
"Beaucoup bons joueurs, mais petite équipe, rien gagné encore", avait dit dans son français haché, le sélectionneur Vahid Halilhodzic, peu après son arrivée au printemps 2008. "Tout le monde dit la même chose de mon équipe, mais on n'a encore rien vu. Les individualités doivent s'exprimer, il faut trouver un esprit d'équipe", avait-il ajouté.
"Nous ne sommes pas encore une puissance africaine, abonde +Copa+ Barry, ce serait prétentieux. Halilhodzic le dit, pour être une grande équipe, il faut gagner quelque chose, et notre palmarès reste vierge. On va déjà essayer de remporter la Coupe d'Afrique" en Angola.
Avec Drogba, qui a marqué le but de la qualification au Malawi, et Salomon Kalou, tous deux de Chelsea, mais aussi le champion d'Europe (avec Barcelone) Yaya Touré, son frère Kolo (Manchester City), et une phalange de bons joueurs comme Didier Zokora (FC Séville), Arthur Boka (Stuttgart), Baky Koné (Marseille) ou Emmanuel Eboué (Arsenal), la Côte d'Ivoire aura fière allure en Afrique du Sud.
Pour optimiser ses ressources humaines, elle compte sur +Coach Vahid+, "quelqu'un de dur, dit +Copa+, avec lui, le boulot c'est le boulot, mais les résultats sont là".
Même les velléités de départ de Halilhodzic en juin dernier, attiré par l'or de Portsmouth, ont été pardonnées. "Ça nous a peiné un peu, admet Barry, mais c'est le foot, il obtient de bons résultats, c'est normal qu'il soit sollicité. Nous, on voulait continuer avec lui. Mais c'est clos, il nous en a parlé, c'était vraiment difficile pour lui, il a opté pour la Côte d'Ivoire et nous a dit qu'il était content d'être sélectionneur."
Pour faire définitivement de cette génération dorée une grande équipe.