Une cérémonie en vue de l'entrée au Fpi de « 500 ex-combattants unis pour Gbagbo » a été annulée en dernière minute suite à une incompréhension entre les Force nouvelles et les responsables du Fpi.
Un « incident ». C'est ainsi que le délégué général des Forces nouvelles (Fn), Soro Kaningui Mamadou, qualifie les événements qui ont conduit hier à l'annulation de la cérémonie d'allégeance du Mouvement des « 500 ex-combattants unis pour la victoire de Gbagbo » qui devait se tenir à la place de l'indépendance. Une clarification nécessaire en cette période sensible d'autant que Coulibaly Yacouba, directeur de campagne départemental secteur sous-préfecture Korhogo du candidat Laurent Gbagbo y voit une volonté d'empêcher son parti de mener ses activités politiques. Selon lui, « 500 démobilisés anciennement membres de l'armée des Forces armées des Forces nouvelles nous ont approché pour nous faire part de leur volonté d'adhérer au Fpi. Et une cérémonie publique était prévue. Quelle ne fut notre surprise de voir un impressionnant détachement militaire venu empêcher ladite manifestation alors que nous avions tous les accords de principe ». Pour le directeur de campagne du candidat du Fpi, « c'est une violation fragrante du code de bonne conduite. Il faut que cela cesse et que les partisans des différents candidats aient la latitude de s'afficher sur toute l'étendue du territoire national ». Les faits. Une cérémonie d'allégeance du Mouvement des 500 ex-combattants unis pour la victoire de Gbagbo était prévue. Le lieu de la manifestation a été pris d'assaut par les militants du Front populaire ivoirien (Fpi). Mais très vite, un dispositif militaire des FaFn arrive sur place. Le taux d'adrénaline monte d'un cran. Conciliabules, coups de fils interminables entre le Commandant de zone, Fofié Kouakou, et le Préfet de région Auguste Than font finalement baisser la tension. Il sera décidé du report à une date ultérieure de ladite cérémonie. Les partisans du candidat Laurent Gbagbo pointe un doigt accusateur à l'endroit de Soro Kaningui Mamadou, qui selon eux est manipulé par le Rassemblement des républicains (Rdr). Le mis en cause s'en défend : « dans le processus de sortie de crise, les FaFn ont une qualité d'rbitre. Si subitement en début de match ou en plein match l'arbitre enfile le maillot d'une des équipes engagées dans la compétition, sa crédibilité et son impartialité seraient entachées. Les Forces nouvelles doivent se tenir à équidistance des chapelles politiques. Le dispositif mis en place n'était que sécuritaire. Il faut éviter de transformer l'incident en événement ».
Cheick Timité Correspondant régional
Un « incident ». C'est ainsi que le délégué général des Forces nouvelles (Fn), Soro Kaningui Mamadou, qualifie les événements qui ont conduit hier à l'annulation de la cérémonie d'allégeance du Mouvement des « 500 ex-combattants unis pour la victoire de Gbagbo » qui devait se tenir à la place de l'indépendance. Une clarification nécessaire en cette période sensible d'autant que Coulibaly Yacouba, directeur de campagne départemental secteur sous-préfecture Korhogo du candidat Laurent Gbagbo y voit une volonté d'empêcher son parti de mener ses activités politiques. Selon lui, « 500 démobilisés anciennement membres de l'armée des Forces armées des Forces nouvelles nous ont approché pour nous faire part de leur volonté d'adhérer au Fpi. Et une cérémonie publique était prévue. Quelle ne fut notre surprise de voir un impressionnant détachement militaire venu empêcher ladite manifestation alors que nous avions tous les accords de principe ». Pour le directeur de campagne du candidat du Fpi, « c'est une violation fragrante du code de bonne conduite. Il faut que cela cesse et que les partisans des différents candidats aient la latitude de s'afficher sur toute l'étendue du territoire national ». Les faits. Une cérémonie d'allégeance du Mouvement des 500 ex-combattants unis pour la victoire de Gbagbo était prévue. Le lieu de la manifestation a été pris d'assaut par les militants du Front populaire ivoirien (Fpi). Mais très vite, un dispositif militaire des FaFn arrive sur place. Le taux d'adrénaline monte d'un cran. Conciliabules, coups de fils interminables entre le Commandant de zone, Fofié Kouakou, et le Préfet de région Auguste Than font finalement baisser la tension. Il sera décidé du report à une date ultérieure de ladite cérémonie. Les partisans du candidat Laurent Gbagbo pointe un doigt accusateur à l'endroit de Soro Kaningui Mamadou, qui selon eux est manipulé par le Rassemblement des républicains (Rdr). Le mis en cause s'en défend : « dans le processus de sortie de crise, les FaFn ont une qualité d'rbitre. Si subitement en début de match ou en plein match l'arbitre enfile le maillot d'une des équipes engagées dans la compétition, sa crédibilité et son impartialité seraient entachées. Les Forces nouvelles doivent se tenir à équidistance des chapelles politiques. Le dispositif mis en place n'était que sécuritaire. Il faut éviter de transformer l'incident en événement ».
Cheick Timité Correspondant régional
