Mme Dominique Ouattara, Présidente-Fondatrice de la Fondation « Children Of Africa », a initié du lundi 6 au mardi 7 octobre dernier, une caravane de la solidarité dans le Moyen-Cavally. A l’issue de cette tournée, la dame au cœur d’or prévoit lancer un Fonds Dominique Ouattara pour aider les femmes de cette région défigurée par la pauvreté.
Madame la Présidente, pouvez-nous faire un bilan de vos dernières actions ?
Les actions entamées cette année, il y en a beaucoup. Il faudrait que j’aie la liste. Mais nous avons beaucoup travaillé. Nous avons fait beaucoup de dons dans les hôpitaux. Nous avons fait des actions ponctuelles pour la rénovation de certains centres de santé. Nous avons également distribué 1.800 kits scolaires. A cela, il faut ajouter les opérations de soutien à la lecture à travers le bibliobus. Nous avons aussi remis du matériel médical dans plusieurs hôpitaux. Nous avons, enfin, entrepris une caravane de vaccination contre la fièvre typhoïde dans le District d’Abidjan.
A combien estimez-vous les dons faits dans les localités de Duekoué, Toulepleu et Guiglo ?
Chacune des localités a reçu un don dont la valeur oscille entre 4 et 5 millions de Francs CFA. Mais, il n’y avait pas que des kits scolaires. On a offert aussi des matériels sportifs, des jouets et des vêtements. Parce que c’est une région appauvrie. On a ajouté à cela également des friandises. Enfin, tout ce qu’on pouvait trouver pour apporter la joie aux enfants. Le coût de ces dons tourne autour de quinze millions de Francs CFA.
Ces activités sociales coïncident avec la tournée de votre époux dans la région, n’y aura t-il pas d’amalgame ?
En fait, vous avez raison de poser la question. On peut effectivement se demander pourquoi on organise des actions sociales pendant des tournées politiques. Je n’ai pas l’autorisation de voyager seule dans certaines régions. Mon mari n’est pas d’accord que je voyage sans être fortement entourée. Le Moyen-Cavally est une région difficile où pullulent encore des milices. Ce sont des régions que je n’aurai pas pu voir si je n’étais pas venue avec mon mari. Je profite du fait que mon mari soit à un meeting politique pour organiser de notre côté, des remises de dons aux enfants. Parce que si je ne le fais pas, je viendrai dans une région avec mon époux et je vais rester à ses côtés sans aider les orphelins de guerre. Vous avez entendu à Duekoué, les cris de détresse des orphelins et des veuves de guerre. Et je n’aurai pas pu aider ces gens si je n’étais pas venue pendant la campagne de mon mari. Donc, vous voyez, c’est un peu difficile. Mais, nous avons pris le parti, chaque fois qu’on le pouvait, de répondre présent. De nous séparer du cortège de mon mari pour répondre aux sollicitations des populations.
Ces trois localités ont été visitées par vous et votre association. Des doléances ont été faites dans ces villes. Quelle suite comptez-vous donner à ces sollicitations ?
A Guiglo, l’école que nous avons visitée manque du minimum. C’est ce que me disaient les instituteurs. Il n’y a pas de latrines, d’électricité, de cantine et même de point d’eau. J’ai donné mon accord pour rénover totalement cette école. La situation des veuves de guerre, m’a également beaucoup émue. On va lancer un fonds Dominique Ouattara pour essayer de financer des micros-projets initiés par ces femmes, qui seront regroupées en coopératives.
A l’issue de ces remises de dons, pouvons-nous savoir quels sentiments vous animent ?
Je suis très triste, car j’aurais voulu faire dix fois plus. J’ai vu le bonheur de ces enfants quand ils recevaient ces cadeaux. Vous savez, normalement un kit scolaire, c’est une petite enveloppe contenant des cahiers, mais nous sommes venus avec des cartables. Et pour les enfants, un nouveau cartable c’est quelque chose de merveilleux, surtout que certains mettaient leurs livres dans des sachets de riz. Lorsque vous voyez cela, vous ne pouvez que vous dire que l’idéal serait que vous fassiez 20 fois plus que ce que vous avez fait. A chaque fois, je suis triste parce que je vois beaucoup de misère et de pauvreté. Mais, beaucoup de gentillesse aussi. Partout, les gens sont extrêmement gentils. Ils sont heureux de nous recevoir. Mais en même temps, je suis très triste de voir la pauvreté des gens surtout des enfants. Et cela me touche beaucoup. Je peux vous assurer que si les choses se passent bien pour mon époux, l’une des premières choses que je ferai, c’est réhabiliter les écoles et les hôpitaux. Et je ferai en sorte que chaque enfant ait un kit scolaire. Cela est vraiment utile, parce qu’aujourd’hui, les gens n’ont pas d’argent pour acheter les manuels scolaires et les cahiers.
Propos recueillis par D. Konaté,
Envoyé spécial à Duekoué
Madame la Présidente, pouvez-nous faire un bilan de vos dernières actions ?
Les actions entamées cette année, il y en a beaucoup. Il faudrait que j’aie la liste. Mais nous avons beaucoup travaillé. Nous avons fait beaucoup de dons dans les hôpitaux. Nous avons fait des actions ponctuelles pour la rénovation de certains centres de santé. Nous avons également distribué 1.800 kits scolaires. A cela, il faut ajouter les opérations de soutien à la lecture à travers le bibliobus. Nous avons aussi remis du matériel médical dans plusieurs hôpitaux. Nous avons, enfin, entrepris une caravane de vaccination contre la fièvre typhoïde dans le District d’Abidjan.
A combien estimez-vous les dons faits dans les localités de Duekoué, Toulepleu et Guiglo ?
Chacune des localités a reçu un don dont la valeur oscille entre 4 et 5 millions de Francs CFA. Mais, il n’y avait pas que des kits scolaires. On a offert aussi des matériels sportifs, des jouets et des vêtements. Parce que c’est une région appauvrie. On a ajouté à cela également des friandises. Enfin, tout ce qu’on pouvait trouver pour apporter la joie aux enfants. Le coût de ces dons tourne autour de quinze millions de Francs CFA.
Ces activités sociales coïncident avec la tournée de votre époux dans la région, n’y aura t-il pas d’amalgame ?
En fait, vous avez raison de poser la question. On peut effectivement se demander pourquoi on organise des actions sociales pendant des tournées politiques. Je n’ai pas l’autorisation de voyager seule dans certaines régions. Mon mari n’est pas d’accord que je voyage sans être fortement entourée. Le Moyen-Cavally est une région difficile où pullulent encore des milices. Ce sont des régions que je n’aurai pas pu voir si je n’étais pas venue avec mon mari. Je profite du fait que mon mari soit à un meeting politique pour organiser de notre côté, des remises de dons aux enfants. Parce que si je ne le fais pas, je viendrai dans une région avec mon époux et je vais rester à ses côtés sans aider les orphelins de guerre. Vous avez entendu à Duekoué, les cris de détresse des orphelins et des veuves de guerre. Et je n’aurai pas pu aider ces gens si je n’étais pas venue pendant la campagne de mon mari. Donc, vous voyez, c’est un peu difficile. Mais, nous avons pris le parti, chaque fois qu’on le pouvait, de répondre présent. De nous séparer du cortège de mon mari pour répondre aux sollicitations des populations.
Ces trois localités ont été visitées par vous et votre association. Des doléances ont été faites dans ces villes. Quelle suite comptez-vous donner à ces sollicitations ?
A Guiglo, l’école que nous avons visitée manque du minimum. C’est ce que me disaient les instituteurs. Il n’y a pas de latrines, d’électricité, de cantine et même de point d’eau. J’ai donné mon accord pour rénover totalement cette école. La situation des veuves de guerre, m’a également beaucoup émue. On va lancer un fonds Dominique Ouattara pour essayer de financer des micros-projets initiés par ces femmes, qui seront regroupées en coopératives.
A l’issue de ces remises de dons, pouvons-nous savoir quels sentiments vous animent ?
Je suis très triste, car j’aurais voulu faire dix fois plus. J’ai vu le bonheur de ces enfants quand ils recevaient ces cadeaux. Vous savez, normalement un kit scolaire, c’est une petite enveloppe contenant des cahiers, mais nous sommes venus avec des cartables. Et pour les enfants, un nouveau cartable c’est quelque chose de merveilleux, surtout que certains mettaient leurs livres dans des sachets de riz. Lorsque vous voyez cela, vous ne pouvez que vous dire que l’idéal serait que vous fassiez 20 fois plus que ce que vous avez fait. A chaque fois, je suis triste parce que je vois beaucoup de misère et de pauvreté. Mais, beaucoup de gentillesse aussi. Partout, les gens sont extrêmement gentils. Ils sont heureux de nous recevoir. Mais en même temps, je suis très triste de voir la pauvreté des gens surtout des enfants. Et cela me touche beaucoup. Je peux vous assurer que si les choses se passent bien pour mon époux, l’une des premières choses que je ferai, c’est réhabiliter les écoles et les hôpitaux. Et je ferai en sorte que chaque enfant ait un kit scolaire. Cela est vraiment utile, parce qu’aujourd’hui, les gens n’ont pas d’argent pour acheter les manuels scolaires et les cahiers.
Propos recueillis par D. Konaté,
Envoyé spécial à Duekoué