Très satisfait de la qualification des Eléphants à la Coupe du Monde Afrique du Sud 2010, le Président Laurent Gbagbo a exprimé son satisfecit et félicité le président Jacques Anouma et son équipe pour le travail abattu.
A l'instar de tous les Ivoiriens, le premier capitaine de la sélection nationale de Côte d'Ivoire, le Président Laurent Gbagbo s'est réjoui de la qualification des Eléphants au Mondial 2010. Sur les antennes de la radio et de la télévision ivoirienne, il n'a pas manqué de tirer son chapeau aux principaux acteurs de cette réussite. Notamment, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, le sélectionneur Vahid Halilhodzic et tous les joueurs. Il a salué leurs mérites pour avoir qualifié, pour la deuxième fois consécutive, la Côte d’Ivoire à la grand'messe du football mondial. Morceaux choisis : "Après le match contre le Burkina Faso, je savais qu'on était qualifié. Mais il fallait attendre la qualification formelle. Parce que pour qu'on soit éliminé, il fallait que nous perdions les deux matches contre le Malawi et contre la Guinée et qu'on les perde avec 14 buts d'encaissés. C'était impossible. Je suis très content de la tactique de l'entraîneur. Il n'a pas joué un match. Il a joué une qualification. Il a fait ce que moi j'aurais fait. Il a dû laisser la plupart des joueurs au repos jusqu'à ce qu'on en fasse rentrer un ou deux en cas de difficultés. C'est ce qu'il a exactement fait. Ce n'est pas la peine, une fois qu'on sait qu'on est qualifié déjà, de tenter le sort et d'exposer les joueurs. Même le match qui arrive, s'il veut classer l'équipe B, il peut le faire. Parce que le résultat n'aura rien à voir avec notre qualification. Donc, il faut que les Ivoiriens comprennent un peu ce qu'est un coach. On ne va pas à un match uniquement pour gagner. On va dans une compétition pour la gagner. Or, la compétition, ce n'est pas un match. Il faut être capable de disposer de ses joueurs, de ses talents de telle sorte qu'on finisse la compétition en étant victorieux. Il est déjà victorieux et il n'avait pas besoin d'exposer ses joueurs. Je suis surtout content de la manière dont l'entraîneur a procédé. Il ne faudrait pas qu'on ait des blessés inutiles là-bas…
“Anouma et son équipe méritent reconnaissance”
C'est le fruit du travail fondamental que la Fédération d'Anouma a fait. Pour ça, il faut le féliciter. C'est un travail de fond qu'il a fait avec Robert Nouzaret (ex-entraîneur des Eléphants). Ils ont parcouru toute l'Europe et coché à peu près 90 joueurs. Aujourd'hui on voit Drogba, mais Drogba existait. Avant 2002, il existait. Parce que personne ne l'avait jamais découvert parce que personne n'avait mis sur pied une politique pour répertorier des jeunes Ivoiriens vivant en Europe. Drogba n'est pas né en 2002. Kolo, tout le monde le connait. Il était le capitaine des "Académiciens" en Côte d'Ivoire. Mais quand lui et tous les autres étaient partis en Europe, on les avait oubliés. Or, ils existaient. Il a fallu aller les chercher un à un. On les a cherchés, on les a ramenés à la maison et on leur a donné l'envie de défendre les couleurs nationales. Plutôt que de se fondre dans les autres nationalités. C'est cela le travail de fond qui a été effectué par Jacques Anouma et son équipe. Rien que pour ça, ils méritent notre reconnaissance…". En somme, le Président Laurent Gbagbo invite tous les Ivoiriens à faire corps autour des Eléphants. Qui iront défendre, très prochainement, les couleurs ivoiriennes d'une part à la Can en Angola et d’autre part en Afrique du Sud, l'an prochain.
Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr
A l'instar de tous les Ivoiriens, le premier capitaine de la sélection nationale de Côte d'Ivoire, le Président Laurent Gbagbo s'est réjoui de la qualification des Eléphants au Mondial 2010. Sur les antennes de la radio et de la télévision ivoirienne, il n'a pas manqué de tirer son chapeau aux principaux acteurs de cette réussite. Notamment, le président de la Fédération ivoirienne de football (Fif), Jacques Anouma, le sélectionneur Vahid Halilhodzic et tous les joueurs. Il a salué leurs mérites pour avoir qualifié, pour la deuxième fois consécutive, la Côte d’Ivoire à la grand'messe du football mondial. Morceaux choisis : "Après le match contre le Burkina Faso, je savais qu'on était qualifié. Mais il fallait attendre la qualification formelle. Parce que pour qu'on soit éliminé, il fallait que nous perdions les deux matches contre le Malawi et contre la Guinée et qu'on les perde avec 14 buts d'encaissés. C'était impossible. Je suis très content de la tactique de l'entraîneur. Il n'a pas joué un match. Il a joué une qualification. Il a fait ce que moi j'aurais fait. Il a dû laisser la plupart des joueurs au repos jusqu'à ce qu'on en fasse rentrer un ou deux en cas de difficultés. C'est ce qu'il a exactement fait. Ce n'est pas la peine, une fois qu'on sait qu'on est qualifié déjà, de tenter le sort et d'exposer les joueurs. Même le match qui arrive, s'il veut classer l'équipe B, il peut le faire. Parce que le résultat n'aura rien à voir avec notre qualification. Donc, il faut que les Ivoiriens comprennent un peu ce qu'est un coach. On ne va pas à un match uniquement pour gagner. On va dans une compétition pour la gagner. Or, la compétition, ce n'est pas un match. Il faut être capable de disposer de ses joueurs, de ses talents de telle sorte qu'on finisse la compétition en étant victorieux. Il est déjà victorieux et il n'avait pas besoin d'exposer ses joueurs. Je suis surtout content de la manière dont l'entraîneur a procédé. Il ne faudrait pas qu'on ait des blessés inutiles là-bas…
“Anouma et son équipe méritent reconnaissance”
C'est le fruit du travail fondamental que la Fédération d'Anouma a fait. Pour ça, il faut le féliciter. C'est un travail de fond qu'il a fait avec Robert Nouzaret (ex-entraîneur des Eléphants). Ils ont parcouru toute l'Europe et coché à peu près 90 joueurs. Aujourd'hui on voit Drogba, mais Drogba existait. Avant 2002, il existait. Parce que personne ne l'avait jamais découvert parce que personne n'avait mis sur pied une politique pour répertorier des jeunes Ivoiriens vivant en Europe. Drogba n'est pas né en 2002. Kolo, tout le monde le connait. Il était le capitaine des "Académiciens" en Côte d'Ivoire. Mais quand lui et tous les autres étaient partis en Europe, on les avait oubliés. Or, ils existaient. Il a fallu aller les chercher un à un. On les a cherchés, on les a ramenés à la maison et on leur a donné l'envie de défendre les couleurs nationales. Plutôt que de se fondre dans les autres nationalités. C'est cela le travail de fond qui a été effectué par Jacques Anouma et son équipe. Rien que pour ça, ils méritent notre reconnaissance…". En somme, le Président Laurent Gbagbo invite tous les Ivoiriens à faire corps autour des Eléphants. Qui iront défendre, très prochainement, les couleurs ivoiriennes d'une part à la Can en Angola et d’autre part en Afrique du Sud, l'an prochain.
Eugène Djabia
djabia05664285@yahoo.fr
