La non-maîtrise des techniques culturales reste un handicap pour le développement de l'hévéaculture. Selon Alphonse Koua Dg de la Société des plantations de Côte d'Ivoire (Splci), les pertes dues à la méconnaissance des techniques peuvent atteindre 50% de la production. C'est fort de cette situation que sa structure a initié samedi, à Cocody-Angré, un séminaire de formation à l'endroit des promoteurs. L'hévéaculture, a-t-il précisé, est un sujet économique qui prend de l'ampleur en Côte d'Ivoire. Mais malheureusement, de nombreux producteurs et promoteurs subissent des pertes financières importantes parce qu'ils ignorent les caractéristiques de cette plante. «Il ne suffit pas d'avoir plusieurs hectares de plantations pour conclure que cela va vous rapporter de grosses sommes au moment de la récolte. Il faut avoir de la pépinière de qualité, maîtriser les techniques de planting et d'entretien et surtout de la saignée. Ces données sont importantes pour améliorer la productivité», a-t-il expliqué. Avant d'annoncer que bientôt le Firca (Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles) va lancer un programme de formation de jeunes pépiniéristes. «C'est la base de la réussite des plantations d'hévéa », a soutenu Alphonse Koua. Pour lui, les promoteurs doivent comprendre que si l'hévéa résiste à certains parasites, il reste fortement menacé par d'autres maladies telles que les «Fomes». Les responsables de la Splci estiment que le choix du sol, la préparation de terrain et la maîtrise des saisons sont également déterminant. Cependant, ils restent convaincus que tout paysan doit se faire assister par un spécialiste en vue de rentabiliser son investissement.
C.C.E
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