F I F : Jacques Anouma, après 7 ans de gestion - La marche difficile d’un passionné de footbal

Ayant traîné sa bosse pendant Longtemps à la Fédération Ivoirienne de Football, Jacques Bernard Anouma a fini par prendre les rênes du football ivoirien. 7 ans après, après avoir essuyé plusieurs coups, le premier responsable du football ivoirien a su transformer ce qui était vu comme un cadeau empoisonné en un vaste programme où seuls les gagneurs ont leur place. Certains de ses proches ne vendaient pas cher sa peau. Parce que diriger la FIF demandait non seulement une certaine ouverture d'esprit mais en plus, il fallait être disponible. Pour le directeur financier de la présidence de la république, ce défi n'était pas au-dessus de ses capacités parce qu'il n'était pas un parachuté au football. Ancien dirigeant de la Jca Teichville, c'est avec cette riche expérience que le Président Jacques Anouma a assuré l’intérim de Dieng Ousséinou. Après son élection, le patron de la FIF qui avait un lourd héritage savait sa tâche très ardue. Il fixe son principal objectif sur le mondial 2006 ".

L’Apocalypse d’Anouma

Contre vents et marées, Jacques Anouma a réussi, le pari de qualifier l’équipe nationale de Côte d’Ivoire au Mondial 2006. Sous son premier mandat, il a permis aux Ivoiriens de goûter au bonheur de la coupe du monde 2006. Mais pour y parvenir, il est passé par le feu. Au soir du 04 septembre 2005, il a l’impression que tout s’écroule autour de lui. Les Eléphants de côte d’Ivoire ont perdu face aux Lions Indomptables du Cameroun, un match décisif au stade Houphouët Boigny. Entre temps, les sélectionneurs sollicités par le président, ne donnaient pas de satisfaction. Le 29 mars 2009, une page noire vient ternir l’image de la Fif, 20 morts au stade Houphouët Boigny. Un long procès s’ensuit au palais de la justice plus tard avec à la clé la condamnation avec surcis de Anzouan kacou. Les délations et autres critiques acerbes fusent de toutes parts. Au lieu d’être atteint au moral, l’Ambassadeur se réarme de courage et reprend son bâton.


Découragement n’est pas Ivoirien

Comme on le voit, Jacques Anouma en prenant les rênes de la Fédération Ivoirienne de Football avait un but bien précis et il s'est donné les moyens pour les atteindre. Ni les peaux de banane, ni les menaces ont eu raison de la hargne du bosseur. Les résultats sont là et ne sont pas le fait du hasard. Aujourd'hui grâce aux performances de l’équipe nationale, la Côte d’Ivoire plane sur le football africain. Mieux, Jacques Anouma s’est offert un deuxième challenge, les Eléphants
ont acquis la qualification au Mondial. Jacques Anouma mérite plus que jamais la confiance et la reconnaissance de tous les Ivoiriens. Et ce n'est que justice rendue quand le premier magistrat de ce pays lui a réitéré sa confiance et ses encouragements après la brillante qualification de notre équipe nationale pour la prochaine coupe du monde en Afrique du Sud.

François NGORAN
ricesther76@yahoo.fr