Le 5 novembre 2008 Barack Husein Obama accédait au pouvoir suprême des Etats-Unis d’Amérique, le plus puissant continent au monde. Un an après cette glorieuse ascension, quel bilan dresser de sa gestion ? L’Obamania draine-t-il toujours les passions et l’espoir suscités pendant le temps qu’ont duré les campagnes présidentielles ?
En ce début de novembre 2008, l’annonce de l’élection de Barack Obama avait suscité beaucoup d’espoirs. Au-delà des Etats-Unis d’Amérique, cette élection avait permis aux populations du monde entier de croire en des lendemains prometteurs, tellement son discours de campagne était empreint de changement, changement dus surtout aux guerres et autres crises qu’avaient entraîné la politique de son prédécesseur. Mais en même temps, l’élection de Barack Obama bouleversait l’ordre établi depuis. Pour la première fois en effet, un noir accédait à la plus haute marche mondiale. Cette élection a créé au sein des pays africains un sentiment de fierté légitime, car bien qu’Américain, Barack Obama est issu d’un père Kenyan et d’une mère américaine.
Une campagne très médiatisée
Le candidat Obama avait sillonné nombre de pôles essentiels en vue d’une campagne réussie. L’on a encore en mémoire l’étape de Berlin le 24 juillet 2008, qui a marqué la campagne européenne. Aux différentes étapes de ce périple présidentiel, Barack Obama notait sans ambages sa volonté de retirer les troupes américaines d’Irak. L’Obamania avait pris une telle ampleur que l’image du futur président inondait tous les médias du monde. Barack Obama était sur tous les supports, notamment, la presse, la télévision et surtout la toile mondiale qui était envahie de pages à l’effigie de l’ancien sénateur de l’Illinois. Le phénomène atteindra son point culminant lorsque plusieurs jeunes africains arboraient fièrement des T. Shirts estampillés Barack Omaba. Après cette effervescence, une interrogation revenait sur les lèvres : « Sera-t-il à la hauteur de son destin ?
Les cent premiers jours du Président Obama
Elu à 47 ans sur des préoccupations économiques et sociales dans le contexte d’une crise mondiale qui frappait de plein fouet les Etats-Unis, Barack Obama a réussi rapidement à ouvrir les principaux chantiers de sa présidence, en même temps qu’il ratifiait l’adoption d’un plan d’assainissement bancaire de près de 1000 milliards de dollars et un plan de relance de 787 milliards de dollars. Après quatre mois d’exercice du pouvoir, marqué par la poursuite des quatre priorités fixées, à savoir : la reforme de la sécurité sociale, l’éducation, la réhabilitation des infrastructures et l’énergie renouvelée, le président américain n’a pas été décevant, eu égard au calme ambiant qui régnait dans l’ensemble de la société américaine. Cela a dénoté que le 44e président des USA jouissait toujours, 100 jours après son élection d’un immense soutien dans l’opinion. Toutefois, sommes-nous à même d’affirmer que Barack Obama a réussi à dissiper le climat des rancoeurs noires et des inquiétudes blanches qui s’était emparé de la société américaine, au lendemain de son élection.
Obama, toujours en proie au racisme
Les Etats-Unis ont un lourd passif en matière de relations ethniques. Ils pensaient en avoir laissé une grande part derrière eux le 4 novembre 2008 en élisant pour la première fois à la plus haute fonction du pays un afro-américain. Le rêve de Martin Luther King semblait se réaliser. Malheureusement, un an à peine après l’élection de Barack Obama, il semblerait au contraire que celui-ci soit de plus en plus la cible d’attaques racistes. A l’origine de ces attaques, des rumeurs sur la nationalité et la religion de Barack Obama sont devenues plus virulentes. Tandis que certaines le présentent comme né au Kenya, d’autres par contre affirment qu’il serait musulman. Des médias et des personnalités s’y sont mis, oubliant l’essentiel pour lequel Barack Obama a été élu. Il s’agit notamment du très sérieux CNN qui donnait écho à ces rumeurs. Même au Congrès américain, ce sentiment de racisme sera observé, car les vieux élus du sud ont du mal à accepter d’être dirigé par un jeune noir, et qui plus est, vient du nord. Mais n’empêche. Après le ‘’yes, we can’’ qui a rythmé sa campagne, c’est le « change has come to America », qui ouvrait le 1er discours de Barack Obama après son élection à la tête des Etats-Unis. N’en déplaise aux esprits chagrins. « Le changement est arrivé » dont parle Barack Obama dans son discours à Chicago est articulé autour du changement, des défis à relever, les relations entre les Etats-Unis et le reste du monde. Chose qu’il semble bien réussir, malgré les embûches des néo-racistes. Presqu’un an après sa brillante élection à la magistrature suprême, Barack Obama se voit décerné le prix nobel de la paix le vendredi 9 octobre 2009 dernier. Ce prix vient couronner son opposition précoce à la guerre lancée contre l’Irak, l’Afghanistan et la crise au moyen orient, et sa volonté de fermer la honteuse prison de Guantanamo. Le prix nobel de la paix 2009 vient aussi et surtout récompenser les efforts extraordinaires du président américain en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples. Barack Obama inscrit donc son nom sur le registre Nobel après Jimmy Carter et Al Gore qui ont reçu respectivement le même prix en 2002 et 2007. Malgré quelques critiques enregistrées dans le camp républicain et au sein de quelques racistes en manque de publicité, Barack Obama jouit toujours d’une opinion favorable dans l’ensemble des Etats-Unis d’Amérique, où il a réussi la prouesse, en un an, de juguler la crise économique et financière dont souffrait le monde. En outre, Barack Obama jouit d’une très belle audience dans le monde.
Idrissa Konaté
En ce début de novembre 2008, l’annonce de l’élection de Barack Obama avait suscité beaucoup d’espoirs. Au-delà des Etats-Unis d’Amérique, cette élection avait permis aux populations du monde entier de croire en des lendemains prometteurs, tellement son discours de campagne était empreint de changement, changement dus surtout aux guerres et autres crises qu’avaient entraîné la politique de son prédécesseur. Mais en même temps, l’élection de Barack Obama bouleversait l’ordre établi depuis. Pour la première fois en effet, un noir accédait à la plus haute marche mondiale. Cette élection a créé au sein des pays africains un sentiment de fierté légitime, car bien qu’Américain, Barack Obama est issu d’un père Kenyan et d’une mère américaine.
Une campagne très médiatisée
Le candidat Obama avait sillonné nombre de pôles essentiels en vue d’une campagne réussie. L’on a encore en mémoire l’étape de Berlin le 24 juillet 2008, qui a marqué la campagne européenne. Aux différentes étapes de ce périple présidentiel, Barack Obama notait sans ambages sa volonté de retirer les troupes américaines d’Irak. L’Obamania avait pris une telle ampleur que l’image du futur président inondait tous les médias du monde. Barack Obama était sur tous les supports, notamment, la presse, la télévision et surtout la toile mondiale qui était envahie de pages à l’effigie de l’ancien sénateur de l’Illinois. Le phénomène atteindra son point culminant lorsque plusieurs jeunes africains arboraient fièrement des T. Shirts estampillés Barack Omaba. Après cette effervescence, une interrogation revenait sur les lèvres : « Sera-t-il à la hauteur de son destin ?
Les cent premiers jours du Président Obama
Elu à 47 ans sur des préoccupations économiques et sociales dans le contexte d’une crise mondiale qui frappait de plein fouet les Etats-Unis, Barack Obama a réussi rapidement à ouvrir les principaux chantiers de sa présidence, en même temps qu’il ratifiait l’adoption d’un plan d’assainissement bancaire de près de 1000 milliards de dollars et un plan de relance de 787 milliards de dollars. Après quatre mois d’exercice du pouvoir, marqué par la poursuite des quatre priorités fixées, à savoir : la reforme de la sécurité sociale, l’éducation, la réhabilitation des infrastructures et l’énergie renouvelée, le président américain n’a pas été décevant, eu égard au calme ambiant qui régnait dans l’ensemble de la société américaine. Cela a dénoté que le 44e président des USA jouissait toujours, 100 jours après son élection d’un immense soutien dans l’opinion. Toutefois, sommes-nous à même d’affirmer que Barack Obama a réussi à dissiper le climat des rancoeurs noires et des inquiétudes blanches qui s’était emparé de la société américaine, au lendemain de son élection.
Obama, toujours en proie au racisme
Les Etats-Unis ont un lourd passif en matière de relations ethniques. Ils pensaient en avoir laissé une grande part derrière eux le 4 novembre 2008 en élisant pour la première fois à la plus haute fonction du pays un afro-américain. Le rêve de Martin Luther King semblait se réaliser. Malheureusement, un an à peine après l’élection de Barack Obama, il semblerait au contraire que celui-ci soit de plus en plus la cible d’attaques racistes. A l’origine de ces attaques, des rumeurs sur la nationalité et la religion de Barack Obama sont devenues plus virulentes. Tandis que certaines le présentent comme né au Kenya, d’autres par contre affirment qu’il serait musulman. Des médias et des personnalités s’y sont mis, oubliant l’essentiel pour lequel Barack Obama a été élu. Il s’agit notamment du très sérieux CNN qui donnait écho à ces rumeurs. Même au Congrès américain, ce sentiment de racisme sera observé, car les vieux élus du sud ont du mal à accepter d’être dirigé par un jeune noir, et qui plus est, vient du nord. Mais n’empêche. Après le ‘’yes, we can’’ qui a rythmé sa campagne, c’est le « change has come to America », qui ouvrait le 1er discours de Barack Obama après son élection à la tête des Etats-Unis. N’en déplaise aux esprits chagrins. « Le changement est arrivé » dont parle Barack Obama dans son discours à Chicago est articulé autour du changement, des défis à relever, les relations entre les Etats-Unis et le reste du monde. Chose qu’il semble bien réussir, malgré les embûches des néo-racistes. Presqu’un an après sa brillante élection à la magistrature suprême, Barack Obama se voit décerné le prix nobel de la paix le vendredi 9 octobre 2009 dernier. Ce prix vient couronner son opposition précoce à la guerre lancée contre l’Irak, l’Afghanistan et la crise au moyen orient, et sa volonté de fermer la honteuse prison de Guantanamo. Le prix nobel de la paix 2009 vient aussi et surtout récompenser les efforts extraordinaires du président américain en vue de renforcer la diplomatie internationale et la coopération entre les peuples. Barack Obama inscrit donc son nom sur le registre Nobel après Jimmy Carter et Al Gore qui ont reçu respectivement le même prix en 2002 et 2007. Malgré quelques critiques enregistrées dans le camp républicain et au sein de quelques racistes en manque de publicité, Barack Obama jouit toujours d’une opinion favorable dans l’ensemble des Etats-Unis d’Amérique, où il a réussi la prouesse, en un an, de juguler la crise économique et financière dont souffrait le monde. En outre, Barack Obama jouit d’une très belle audience dans le monde.
Idrissa Konaté