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Économie Publié le mardi 20 octobre 2009 | Nuit & Jour

Economie ivoirienne 2000 – 2009 : Les actes positifs de Laurent Gbagbo

Prévue pour le 29 novembre prochain, la présidentielle ivoirienne consacrera l’installation d’un prochain régime. Quand bien même l’économie ivoirienne est en pleine relance et son tissu industriel en pleine reconstitution, force est de reconnaître les acquis de la Refondation, à moyen terme bénéfiques à la Côte d’Ivoire.

Si tout se passe comme convenu et que la Côte d’Ivoire s’offre des élections saluées par tous, ce pays atteindra le point d’achèvement de l’initiative pays pauvres très endettés (PPTE) dans quelques mois. Venant après le point de décision obtenu en mars 2009 et permettant l’effacement de la dette extérieure évaluée à 6700 milliards FCFA, cela permettra l’octroi de 3000 autres milliards nécessaires à la construction d’un développement durable. Ce programme derrière lequel la Côte d’Ivoire court depuis 1998 et qui a été obtenu sous Laurent Gbagbo est l’ultime perspective d’une relance effective de l’économie nationale. C’est dire que malgré la balkanisation qui fait perdre à l’Etat plus de 40 milliards FCFA par mois et les effets de la crise, la Refondation de Laurent Gbagbo a posé des actes positifs dont bénéficiera la Côte d’Ivoire. Il faut ensuite citer les conseils généraux, dont la mise en place a amorcé le développement communautaire local recherché par tous les Etats. Même si les structures décentralisées n’ont pas toujours bénéficié des budgets d’investissement prévus, force est de saluer leur avènement, qui permettra aux élus locaux de donner libre cours à leur génie créateur. Certes, le régime qui sortira de la Présidentielle du 29 novembre 2009 viendra avec ses idées et ambitions. Il devra néanmoins finaliser et parfaire les actes positifs de Laurent Gbagbo parmi lesquels, la maîtrise de l’économie de guerre. De même cette crise a enseigné à la Côte d’Ivoire les moyens de lutter pour survivre, de même elle a appris aux citoyens l’endurance nécessaire pour ne pas succomber. Elle a surtout emmené les opérateurs économiques à expérimenter des formes de management appropriées, toute chose ayant généré le fighting spirit ivoirien désormais exportable. Malgré que l’essentiel des préoccupations soit orienté vers la sortie de crise, les grands projets n’ont pas été pour autant oubliés. Le troisième pont d’Abidjan et le celui reliant Jacqueville à la Côte ont eu financement. Idem pour les routes dégradées qui seront reprofilées, sans oublier qu’une seconde raffinerie sera construite et que le port autonome d’Abidjan s’étendra jusqu’à l’Ile Boulay.

Un esprit d’ouverture salué par tous

A l’image de Nicolas Sarkozy et de Barack Obama, Laurent Gbagbo a fait appel à des compétences extérieures à sa formation politique sitôt élu en 2000. L’objectif étant que le pays profite de l’ingéniosité de toutes ses valeurs, le Woodi a donc expérimenté la formule de l’appel à candidatures. Les régis financières furent alors confiées à des cadres compétents et intègres donc à même de fournir des résultats à la tête desquels, Charles Diby Koffi. A la tête du Trésor et de la comptabilité publique, ce dernier a mis en place les automatismes qui en ont fait un service d’excellence aujourd’hui félicité par tous. Idem pour les autres régis qui, depuis le retour de la normalité budgétaire réussi par Charles Diby, jouent pleinement leur rôle de pourvoyeurs de fond à l’Etat. Quand bien même ces cadres ne sont ni de son parti ni de son régime, Laurent Gbagbo leur couvre de la protection paternelle nécessaire à tout rendement. Sa caution politique n’a donc pas fait défaut à Charles Diby qui, nommé ministre de l’économie et des finances le 07 avril 2007, a sillonné le monde entier pour repositionner l’économie ivoirienne. Pas un seul ivoirien qui ne soit satisfait des fruits du lobbying positif de Diby, qui a permis à la Côte d’Ivoire d’opérer un retour en grâce au sein des institutions financières internationales. Plus de 700 milliards de dette extérieure effacée en moins de cinq mois avec à la clé, une confiance totalement rétablie avec les partenaires étrangers et les bailleurs de fonds. Normal alors que tous les auditeurs envoyés par ces derniers résument leurs rapports de mission par des satisfecit, ce qui ne peut que ravir Laurent Gbagbo qui a porté sa confiance en lui. Ce tandem profitable à la Côte d’Ivoire mais réussi avec des cadres d’autres horizons est un acquis de la politique économique de Laurent Gbagbo, un esprit d’ouverture saluée d’ailleurs par tous. Quand bien même personne n’est indispensable à la vie continue d’un pays, la Côte d’Ivoire gagnerait néanmoins à saluer à leur juste valeur et à s’approprier ces actes positifs, posés surtout dans des moments de braise.

Franck Boyo
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