900 millions de francs Cfa, c'est le coût des études de faisabilité pour l'extension du port et l'amélioration de ses liaisons routières au Mali, à la Guinée et au Libéria. Le projet est financé par la Banque africaine de développement (Bad). Hier au Plateau à l'occasion de la signature de convention marquant la mise en œuvre de ce dossier, le représentant de cette institution financière, M. Jean Paul Ehounou, a réaffirmé le soutien de sa structure à la Côte d'Ivoire. "La Bad entend jouer son rôle de développement en Côte d'Ivoire et dans le continent africain" a-t-il dit. Quant au directeur général du Port autonome de San Pedro, M. Désiré Dallo, ce dernier a présenté à l'assistance sa nouvelle vision. "L'accroissement de l'offre viendra d'une part de la construction d'un nouveau terminal à conteneurs de grande capacité et pouvant accueillir des navires de plus de 10 000 conteneurs et, d'autre part , de la viabilisation de 150 hectares du domaine portuaire afin d'offrir aux opérateurs économiques des opportunités d'implantation d'activités industrielles et logistiques", a-t-il expliqué . Quant à la seconde réalisation, celui-ci d'ajouter "L'extension de la zone d'influence du port sera réalisée par l'aménagement des connexions routières avec le Mali, la Guinée et le Libéria. Ces voies permettront à la Côte d'Ivoire d'offrir aux régions enclavées une seconde porte océane" Le directeur de cabinet du ministère des infrastructures économiques, M. Konan Adrien, a pour sa part mentionné les différentes démarches menées par le ministre Patrick Achi afin de relier les pays voisins au port de San Pedro. Enfin, le ministre d'Etat, Bohoun Bouabré a salué les efforts des uns et des autres et loué les initiatives en faveur de l'intégration.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
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