Le président et candidat du Parti ivoirien des travailleurs (Pit) à la prochaine élection présidentielle poursuit sa tournée dans le pays Akyé. Hier, il a animé un meeting à Akoupé, après avoir visité plusieurs localités dont Moapé et Anandié.
Le président du Pit a expliqué, comme il l`a fait dans les localités déjà visitées, la nécessité pour la Côte d`Ivoire de changer de dirigeant. "Il faut gérer autrement ce pays. Il faut sortir du désordre" a-t-il fait savoir au peuple Ketin qui est sorti nombreux pour communier avec le numéro un du Pit. Le professeur Francis Wodié a dénoncé la candidature de l`actuel chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, qui continue d`exercer la fonction de président. "Aujourd`hui, le président est candidat. Et le candidat est président. Au Pit, nous avons dit que si le président en exercice veut être candidat, il doit démissionner avant la campagne électorale pour éviter la confusion. Mais celui qui est concerné nous a déjà répondu pour dire, je suis 100% président et je suis 100% candidat. 100%, 100%, c`est la confusion" a-t-il fustigé. Il a saisi la tribune à lui offerte par le meeting d`Akoupé pour dénoncer la télévision ivoirienne dans sa façon de traiter les candidats à l`élection présidentielle. "Et la télévision s`est accaparée le candidat Laurent Gbagbo. Je suivais la télévision peu avant que je ne vienne ici. Au journal télévisé de 20 heures, il y avait six éléments politiques. Les six éléments étaient entièrement consacrés au camp présidentiel" a-t-il relevé. Avant de s`interroger :"est-ce que la télévision est l`affaire du camp présidentiel ? Est-ce que la télévision appartient aux Ivoiriens ? Oui, la télévision appartient aux Ivoiriens et à la Côte d`Ivoire" a-t-il répondu. Puis de lancer un appel aux Ivoiriens en ces termes. "Nous ne devons pas accepter que la télévision soit au service d`un seul candidat. Il faut qu`ils comprennent que c`est cette manière de gérer la Côte d`Ivoire qui nous a conduit à la guerre. La guerre arrive par la manière dont le pays est géré. Elle arrive quand les gens qui dirigent le pays n`ont pas d`yeux pour voir, quand ils n`ont pas d`oreille pour entendre, quand ils n`ont pas de nez pour sentir". Pour terminer, Francis Wodié a invité le peuple Akyé à tourner dos au Fpi."Chers parents, nous pensons que neuf ans, ça suffit !" a-t-il conclu. Avant son intervention, le directeur national de campagne du Pit, le professeur Martin Bléou a vanté les mérites de son candidat qui, selon lui, "est au dessus de tous les autres candidats". Il a à son tour, fustigé la gestion du pouvoir en place en ces termes: "ils mangent par la bouche, par les narines et dans tous les orifices". Il a invité les populations d`Akoupé à prendre un nouveau départ avec Francis Wodié qui, a-t-il dit, est attaché à l`intérêt du peuple. Les militants, par la voix de M. Abosson Louis, délégué intérimaire d`Akoupé, ont exprimé leur attachement au président du Pit. Les jeunes regroupés au sein du rassemblement pour le changement avec Francis Wodié ont par la voix de leur porte-parole Aboua Serge Martial, exprimé leur adhésion à la vision du leader du Parti ivoirien des travailleurs. Il est bon de souligner que la mobilisation était forte à Akoupé.
Jules Claver Aka
Envoyé spécial à Akoupé
Le président du Pit a expliqué, comme il l`a fait dans les localités déjà visitées, la nécessité pour la Côte d`Ivoire de changer de dirigeant. "Il faut gérer autrement ce pays. Il faut sortir du désordre" a-t-il fait savoir au peuple Ketin qui est sorti nombreux pour communier avec le numéro un du Pit. Le professeur Francis Wodié a dénoncé la candidature de l`actuel chef de l`Etat, Laurent Gbagbo, qui continue d`exercer la fonction de président. "Aujourd`hui, le président est candidat. Et le candidat est président. Au Pit, nous avons dit que si le président en exercice veut être candidat, il doit démissionner avant la campagne électorale pour éviter la confusion. Mais celui qui est concerné nous a déjà répondu pour dire, je suis 100% président et je suis 100% candidat. 100%, 100%, c`est la confusion" a-t-il fustigé. Il a saisi la tribune à lui offerte par le meeting d`Akoupé pour dénoncer la télévision ivoirienne dans sa façon de traiter les candidats à l`élection présidentielle. "Et la télévision s`est accaparée le candidat Laurent Gbagbo. Je suivais la télévision peu avant que je ne vienne ici. Au journal télévisé de 20 heures, il y avait six éléments politiques. Les six éléments étaient entièrement consacrés au camp présidentiel" a-t-il relevé. Avant de s`interroger :"est-ce que la télévision est l`affaire du camp présidentiel ? Est-ce que la télévision appartient aux Ivoiriens ? Oui, la télévision appartient aux Ivoiriens et à la Côte d`Ivoire" a-t-il répondu. Puis de lancer un appel aux Ivoiriens en ces termes. "Nous ne devons pas accepter que la télévision soit au service d`un seul candidat. Il faut qu`ils comprennent que c`est cette manière de gérer la Côte d`Ivoire qui nous a conduit à la guerre. La guerre arrive par la manière dont le pays est géré. Elle arrive quand les gens qui dirigent le pays n`ont pas d`yeux pour voir, quand ils n`ont pas d`oreille pour entendre, quand ils n`ont pas de nez pour sentir". Pour terminer, Francis Wodié a invité le peuple Akyé à tourner dos au Fpi."Chers parents, nous pensons que neuf ans, ça suffit !" a-t-il conclu. Avant son intervention, le directeur national de campagne du Pit, le professeur Martin Bléou a vanté les mérites de son candidat qui, selon lui, "est au dessus de tous les autres candidats". Il a à son tour, fustigé la gestion du pouvoir en place en ces termes: "ils mangent par la bouche, par les narines et dans tous les orifices". Il a invité les populations d`Akoupé à prendre un nouveau départ avec Francis Wodié qui, a-t-il dit, est attaché à l`intérêt du peuple. Les militants, par la voix de M. Abosson Louis, délégué intérimaire d`Akoupé, ont exprimé leur attachement au président du Pit. Les jeunes regroupés au sein du rassemblement pour le changement avec Francis Wodié ont par la voix de leur porte-parole Aboua Serge Martial, exprimé leur adhésion à la vision du leader du Parti ivoirien des travailleurs. Il est bon de souligner que la mobilisation était forte à Akoupé.
Jules Claver Aka
Envoyé spécial à Akoupé
